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In Memoriam - En mémoire des membres de la famille des Nations Unies
qui ont perdu la vie dans le tremblement de terre
qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010

Tiago Anaya Detimermani, 1986 - 2010

Troisième Sergent (Brésil)

Tiago Anaya Detimermani

Le Troisième Sergent Tiago Anaya Detimermani, originaire du Brésil, était en poste à la Mission des Nations pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) depuis juillet 2009.

Tiago intégra l'armée à l'âge de 18 ans et servit le 5ème Bataillon d'infanterie légère basé à Lorena, dans l'État de São Paulo.

« Son rêve était d'aller en Haïti pour y aider les gens. Tout le monde était ravi lorsqu'on lui demanda d'aller là-bas », explique sa grand-mère.

Tiago était connu par ses amis et sa famille pour sa personnalité chaleureuse et généreuse. « Il avait bon coeur », expliquent ses proches.

Son beau-frère a écrit un long poème décrivant Tiago comme une personne sentimentale, aimante, à l'écoute, qui respectait les autres. « Son principal objectif était d'être un ami », souligne le poème.

Un autre proche le décrit comme étant « un formidable soldat, qui était en première ligne pour aider les nécessiteux d'une nation très pauvre pour une cause noble et courageuse ».

Le 22 janvier, une cérémonie s'est déroulée à la Base aérienne de Brasilia pour honorer Tiago Anaya Detimermani et ses collègues tombés, en présence du Président Luiz Inácio Lula da Silva et de la première dame Marisa Letícia. Le Président Lula y a évoqué leur action pour la MINUSTAH comme « la plus noble mission humanitaire jamais menée par les forces armées brésiliennes ».

Tiago et ses collègues ont reçu une promotion, à titre posthume, et la médaille des soldats de la paix de leur pays pour leurs remarquables actes de courage et de bravoure dans des circonstances dangereuses.

Juste avant de partir pour Haïti, Tiago et son épouse, qui appelait Tiago le « plus grand amour de sa vie » se marièrent au cours d'une cérémonie civile. Une cérémonie religieuse était prévue pour le mois d'avril 2010 dans leur ville natale de Cachoeira Paulista.

« Il était très heureux car il s'apprêtait à rentrer au Brésil pour réaliser ses deux rêves : acheter une maison et avoir un enfant », explique son épouse.

Tiago laisse derrière lui son épouse Rosilene, son père Wagner, sa belle-mère Patrícia Gonçalves et ses quatre frères.