Programme de communication sur le génocide des
Tutsis au Rwanda en 1994 et l'ONU

Photo d'une femme et de quatre enfants debout sur le podium dans la salle de l'AG, alors que l'un d'entre eux prend la parole. Photo d'une femme et de quatre enfants debout sur le podium dans la salle de l'AG, alors que l'un d'entre eux prend la parole.

Le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994 et l'ONU

Le 7 avril correspond au début du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Chaque année, l'ONU organise des événements commémoratifs à New York et dans ses bureaux à travers le monde.

Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994

L'année 2024 marque le 30è anniversaire du génocide contre les Tutsis au Rwanda, l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire de l'humanité. Plus d'un million de personnes - en majorité des Tutsis, mais également des Hutus, et d'autres opposants au génocide - ont été systématiquement tués en moins de trois mois. En ce jour, nous rendons hommage à ceux qui ont été assassinés et réfléchissons à la souffrance de ceux qui ont survécu.

Mémoire du génocide : Une histoire de survie au Rwanda

Claver Irakoze avait 11 ans lorsque le génocide contre les Tutsi au Rwanda a eu lieu en 1994. Lui et sa famille ont cherché refuge dans une école à Kabgayi, une ville du sud du Rwanda, pour finalement découvrir que ce n'était pas un endroit sûr. Il parle de l'horreur, de la perte et du traumatisme qu'il a vécus suite au génocide, et de la raison pour laquelle il garde ce souvenir vivant pour les générations futures.

Un hommage permanent au Siège de l'ONU

La Statue « La flamme de l'espoir de Kwibuka »

La statue « Kwibuka Flame of Hope » (La flamme de l'espoir de Kwibuka), est un don de la République du Rwanda qui a été installé le 11 septembre 2024 dans le jardin au nord du Siège des Nations Unies à New York. La flamme Kwibuka symbolise la résilience et le courage des Rwandais depuis le génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda, lorsque plus d'un million de personnes ont été systématiquement tuées après des années de désinformation et de discours de haine qui avaient exacerbé les tensions ethniques.

 

Photo d'une statue représentant une flamme

© ONU Photo/Manuel Elías
Allocution d'ouverture de la Secrétaire générale adjointe à la communication globale de l'ONU, Melissa Fleming, lors de la cérémonie inaugurale.

La Vice-Secrétaire générale de l'ONU rend hommage aux victimes du génocide contre les Tutsis au Rwanda

La Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies, Amina J. Mohammed, s'est rendue récemment au Rwanda, où elle a rendu hommage aux victimes et aux survivants du génocide de 1994 contre les Tutsis.

Lors de sa visite au mémorial du génocide de Kigali le 6 septembre, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU a déposé une gerbe de fleurs blanches et a observé une minute de silence pour rendre hommage aux 250 000 victimes du génocide, avant d'ajouter un message personnel au livre d'or du mémorial.

« Nous ne devons jamais oublier. Nous devons toujours protéger notre tissu social et la force de sa diversité », a écrit la Vice-Secrétaire générale sur les réseaux sociaux ce jour-là, en rappelant aussi que 2024 est le trentième anniversaire du génocide.

Amina Mohammed prononce un discours

© Nations Unies

Événement en ligne : 4 juin 2024

Discours de haine dans les médias et les médias sociaux : tirer les leçons du génocide de 1994 contre les Tutsis au Rwanda
Une discussion virtuelle sur le rôle des discours de haine dans les médias dans le génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda.

Les intervenants et le public ont discuté également des actions mises en oeuvre par la communauté internationale pour lutter contre la mésinformation et la désinformation. L'événement a eu lieu pendant « Kwibuka », qui marque les 100 jours de commémoration des victimes du génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda, et avant la Journée internationale de lutte contre les discours de haine.

Événement du 4 juin 2024

Kwibuka30 : Tirer les leçons du passé, agir pour prévenir les génocides futurs

Il ne faut jamais perdre de vue que pour les personnes qui ont vécu un génocide, les signes avant-coureurs étaient là. Le génocide est un processus. Il nécessite une préparation et des capacités pour le mener à bien.

Dans cet article d'Afrique Renouveau, Mme Alice Wairimu Nderitu parle de la mémoire de ceux dont l'avenir a été brisé et de ceux qui sont en danger dans le monde aujourd'hui.

Alice Nderitu au micro lors d'un événement

© Photo ONU/Eskinder Debebe

 
Image extraite d'un message vidéo du Secrétaire général
Message de S.E. António Guterres publié à l'occasion de la Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda en 1994

Fiches thématiques

Le processus de justice et de réconciliation ; la prévention du génocide ; la responsabilité de protéger ; la violence sexuelle comme arme de guerre

Témoignages de survivants

Archives
du tribunal

Archives audio du Tribunal pénal international pour le Rwanda

Tugire Ubumwe

Frames from the graphic novel for a young audience about the Genocide in Rwanda. Frames from the graphic novel for a young audience about the Genocide in Rwanda.

Unis dans l’action

Depuis le génocide contre les Tutsis en 1994, les Nations Unies ont été un partenaire fondamental dans la reconstruction du Rwanda.

Le système des Nations Unies au Rwanda se compose de 22 agences, programmes et fonds des Nations Unies, résidents et non-résidents.

Depuis 2008, le système des Nations Unies au Rwanda fonctionne comme une seule entité : « One UN » (« Unis dans l'action »). Cela signifie : un responsable - le coordinateur résident des Nations Unies ; un budget ; un programme - le plan quinquennal d'aide au développement ; et une voix. « One UN » capitalise sur les forces et les avantages comparatifs des différentes agences du système des Nations Unies et appelle à des efforts coordonnés pour atteindre les 17 Objectifs de développement durable pour énoncés dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030.

ONE UN Rwanda  >>
IOM aids Rwandan returnees from Tanzania.

L'OIM aide les rapatriés rwandais de Tanzanie. Photo : OIM

Expositions

Se souvenir. S'unir. Se renouveler.

Laurence Niyonangira a survécu au génocide, mais 37 de ses proches ont été tués. Elle avait 20 ans.

Xavier Nemeye avait 30 ans lorsqu'il a participé au génocide et est responsable du meurtre de la mère et des soeurs de Laurence.

Aujourd'hui, leur amitié - fruit du repentir de Xavier et du pardon de Laurence - témoigne du pouvoir transformateur des efforts de réconciliation dont a fait preuve le Rwanda après le génocide. Cette exposition raconte leur parcours, l’impact des discours de haine et comment nos actions peuvent faire la différence.

35 enfants : récits visuels et sonores

Afin de comprendre et de définir le sentiment de la première génération post-génocide au Rwanda, il a été demandé aux enfants (âgés de 6 à 15 ans) de dessiner des images qui les décrivaient avec une personne qu’ils respectent.

Histoires de survie et de souvenir

La robe de la photo ci-dessus appartient à Clarisse Uwonkunda, fille de Immaculée Mukantaganira. Clarisse n'avait que cinq ans lors du génocide contre les Tutsi en 1994. Les objets présentés dans cette exposition reflètent la vie de leurs anciens propriétaires, et l'impact de la guerre, des traumatismes, des déplacements et de l'exil sur leur quotidien.

800,000

800 000 sont les pages de 2500 livres affichés dans 100 caisses : une page pour chaque victime, une caisse pour chaque jour du génocide. Les livres ont été reliés à la main grâce à la collaboration de l'équipe "800 000", composée de six lycées et de trois groupes de bénévoles.