Page d'accueil

Retour à la page
de l'Assemblée générale

INFORMATION GENERALE


OUVERTURE DE LA SESSION DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES NATIONS UNIES LE 14 SEPTEMBRE 1999
La cinquante-quatrième session de l'Assemblée générale des Nations Unies s'ouvrira le 14 septembre au Siège de l'ONU à New York. Elle réunira les délégations de tous les Etats Membres, souvent conduites par un chef de gouvernement ou un ministre des affaires étrangères, pour un examen des questions internationales.

UNE TRIBUNE DE NÉGOCIATIONS MULTILATÉRALES
Créée par la Charte des Nations Unies en 1945, l'Assemblée générale est le principal organe de délibération de l'Organisation des Nations Unies et elle offre une tribune où échanger des vues sur toutes les questions internationales qui sont évoquées dans la Charte. Elle se compose des représentants de tous les Etats Membres de l'Organisation et tient chaque année une session ordinaire de septembre à décembre; elle se réunit par la suite en fonction des besoins.

FONCTIONS ET POUVOIRS DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Aux termes de la Charte, les fonctions et pouvoirs de l'Assemblée générale des Nations Unies sont les suivants : Aux termes de la résolution intitulée "L'union pour le maintien de la paix", adoptée en novembre 1950, l'Assemblée peut également prendre des mesures si le Conseil de sécurité ne parvient pas à une décision en raison du vote négatif d'un membre permanent, dans tout cas où paraît exister une menace contre la paix, une rupture de la paix ou un acte d'agression. L'Assemblée peut examiner immédiatement la question afin de faire aux Membres les recommandations appropriées sur les mesures collectives à prendre pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales.
L'Assemblée est habilitée à adresser aux Etats uniquement des recommandations qui n'ont pas force juridique obligatoire sur les questions internationales qui relèvent de sa compétence, mais elle a néanmoins pris des initiatives C dans les domaines politique, économique, humanitaire, social et juridique - qui ont touché directement des millions de personnes dans le monde entier.

LA RECHERCHE D'UN CONSENSUS
Chaque Etat Membre dispose d'une voix à l'Assemblée. Les décisions sur certaines questions importantes, telles que les recommandations relatives à la paix et à la sécurité et l'élection des membres du Conseil de sécurité, sont prises à la majorité des deux tiers des Etats Membres, mais les décisions sur les autres questions sont prises à la majorité simple.
Ces dernières années, on a fait un effort particulier pour prendre les décisions par consensus, plutôt que de les mettre aux voix, ce qui a contribué à donner plus d'autorité aux décisions de l'Assemblée. Le Président consulte les délégations pour déterminer si elles sont prêtes à adopter une résolution sans vote. Dans l'affirmative, il peut proposer formellement le recours à cette procédure pour l'adoption de la résolution.

RÉUNIONS OFFICIEUSES DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
A sa cinquante-deuxième session, l'Assemblée générale a adopté une nouvelle façon de procéder pour dégager des consensus en débattant de la réforme de l'Organisation des Nations Unies en réunions officieuses de la plénière de l'Assemblée générale. Cette façon de procéder a été maintenue à la cinquante-troisième session afin de discuter particulièrement de l'Assemblée du millénaire et Sommet du millénaire de l'Assemblée générale.

LES SIX GRANDES COMMISSIONS
Après l'élection de son président et de ses vice-présidents, et après l'adoption de son ordre du jour, l'Assemblée générale commence sa session par un débat général d'une durée de trois semaines, qui offre aux Etats Membres la possibilité d'exprimer leurs vues sur les principales questions internationales. Depuis la cinquante-deuxième session, le Secrétaire général présente son rapport annuel sur l'activité de l'Organisation juste avant le débat général.
Après la clôture du débat général, l'Assemblée entame l'examen des questions de fond inscrites à son ordre du jour. Comme elle doit étudier un grand nombre de questions (170 points étaient inscrits à l'ordre du jour de la cinquante-troisième session), elle renvoie la plupart des questions de fond à ses six grandes commissions, qui les examinent, en essayant, dans la mesure du possible, d'harmoniser les diverses positions des Etats, et soumettent ensuite des projets de résolution à l'Assemblée plénière. La Commission des questions de désarmement et de la sécurité internationale (Première Commission) s'occupe des questions de désarmement et des questions connexes relatives à la sécurité internationale. La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) traite de diverses questions politiques qui ne sont pas renvoyées à la Première Commission et des questions relatives à la décolonisation. La Commission économique et financière (Deuxième Commission) s'occupe des questions économiques, la Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles (Troisième Commission) des questions sociales et humanitaires, la Commission des questions administratives et budgétaires (Cinquième Commission) de l'administration et du budget de l'Organisation, les questions juridiques internationales étant renvoyées à la Commission des questions juridiques (Sixième Commission).
Toutefois, pour un certain nombre de points, par exemple la question de Palestine et la situation au Moyen-Orient, l'Assemblée prend des décisions directement en séance plénière. L'Assemblée dispose également d'un bureau, composé du Président et des 21 Vice-Présidents de l'Assemblée, ainsi que des Présidents des six grandes commissions, qui lui fait des recommandations sur l'adoption de l'ordre du jour, la répartition des points de l'ordre du jour entre les commissions et l'organisation des travaux. Une commission de vérification des pouvoirs est nommée par le Président à chaque session; elle fait rapport à l'Assemblée sur les pouvoirs des représentants.

LES GROUPES DE TRAVAIL DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Le Groupe de travail à composition non limitée chargé d'examiner la question de la répartition équitable au Conseil de sécurité et de l'augmentation du nombre de ses membres et autres questions relatives au Conseil de sécurité poursuivra ses travaux pendant la cinquante-quatrième session. Quant au Groupe de travail de haut niveau à composition non limitée sur la situation financière de l'Organisation des Nations Unies, il poursuivra éventuellement ses travaux pendant la cinquante-quatrième session.

LES GROUPES RÉGIONAUX
Plusieurs groupes régionaux officieux se sont formés progressivement au sein de l'Assemblée générale pour faciliter les consultations et accélérer les décisions sur les questions de procédure. Ces groupes sont les suivants : Etats d'Afrique, Etats d'Asie, Etats d'Europe orientale, Etats d'Amérique latine et des Caraïbes et Etats d'Europe occidentale et autres Etats. Pour les élections, on considère que les Etats-Unis appartiennent au Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats. La Turquie, qui fait partie de ce groupe pour les élections, est également membre du Groupe des Etats d'Asie. La présidence de l'Assemblée générale revient à tour de rôle à chacun des groupes régionaux (pendant la cinquante-quatrième session, elle sera assurée par le Groupe des Etats africains).

SESSIONS EXTRAORDINAIRES ET SESSIONS EXTRAORDINAIRES D'URGENCE
En dehors de ses sessions ordinaires, l'Assemblée peut se réunir en sessions extraordinaires ou en sessions extraordinaires d'urgence.
A l'occasion de situations exceptionnelles, l'Assemblée a tenu 21 sessions extraordinaires sur des questions qui réclamaient une attention particulière, notamment les problèmes posés par la Palestine, les finances de l'ONU, la Namibie, le désarmement, la coopération économique internationale, l'apartheid, la drogue, l'environnement et la population.
La vingt et unième session extraordinaire de l'Assemblée générale, a eu lieu du 30 juin au 2 juillet 1999 afin d'examiner et d'évaluer la mise en ruvre du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD).
La vingt-deuxième session extraordinaire de l'Assemblée générale, qui sera tenue les 27 et 28 septembre 1999, sera dévouée à l'examen et à l'évaluation de la mise en ruvre du Programme d'action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement.
Dix sessions extraordinaires d'urgence ont été organisées à l'occasion de crises qui avaient conduit le Conseil de sécurité dans une impasse concernant : le Moyen-Orient (1958 et 1967), la Hongrie (1956), Suez (1956), le Congo (1960), l'Afghanistan (1980), la Palestine (1980 et 1982), la Namibie (1981), les territoires arabes occupés (1982) et les mesures illégales prises par Israël à Jérusalem-Est occupée et dans le reste du territoire palestinien occupé (1997, 1998 et 1999). L'Assemblée a également décidé de clore à titre provisoire sa dixième session extraordinaire d'urgence et d'autoriser le Président de l'Assemblée à reprendre les séances sur la demande des Etats Membres.

SUITE DONNÉE AUX DÉCISIONS DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Les travaux de l'Organisation découlent en grande partie des décisions de l'Assemblée générale et sont exécutés :
Dossier de presse
Publié par le Département de l'information des Nations Unies DPI/2055 - août 1999 - 1.5M