Les Membres et termes de références
du Groupe de personnalités de haut niveau sur les menaces,
les défis et le changement
Le Secrétaire général
de l’ONU, M. Kofi Annan, a nommé le 4 novembre 2003 l’ancien
Premier Ministre de la Thaïlande, M.
Anand Panyarachun*, Président du Groupe de haut
niveau sur les menaces à la sécurité internationale
et la réforme du système international. La création
de ce Groupe avait été annoncée par le Secrétaire
général dans l’allocution qu’il a prononcée
à l’ouverture de la cinquante-huitième session
de l’Assemblée générale, le 23 septembre
2003.
Le Secrétaire général
a révélé les noms des 16 membres du Groupe
sur les menaces, les défis et les changements nécessaires,
dans une lettre, datée du 3 novembre 2003, adressée
au Président de l’Assemblée générale,
M. Julian Robert Hunte de Sainte-Lucie. Le Secrétaire général
y rappelait que le Groupe «était chargé d’examiner
les principales menaces et les défis auxquels est confrontée
la communauté internationale dans le domaine plus large de
la paix et de la sécurité, y compris les questions
économiques et sociales qui sont liées à la
paix et à la sécurité. Le Groupe devait aussi
faire des recommandations sur les éléments d’une
réponse collective».
Les 15 autres membres du Groupe sont les personnalités
suivantes:
- M.
Robert Badinter* de la
France, Membre du Sénat et ancien Ministre de la justice;
- M.
Joao Clemente Baena Soares*
du Brésil, ancien Secrétaire général
de l’Organisation des Etats américains;
- Mme
Gro Harlem Brundtland*
de la Norvège, ancien Premier Ministre et ancienne Directrice
générale de l’Organisation mondiale de la santé
(OMS);
- Mme
Mary Chinery-Hesse* du
Ghana, Vice-Présidente de la Commission de la planification
du développement national du Ghana et ancienne Directrice
générale adjointe de l’Organisation internationale
du Travail (OIT);
- M.
Gareth Evans* de l’Australie,
Président de «International Crisis Group» et
ancien Ministre des affaires étrangères;
- M.
David Hannay* du Royaume-Uni,
ancien Représentant permanent auprès des Nations Unies
et Envoyé spécial de son pays à Chypre;
- M.
Enrique Iglesias* de l’Uruguay,
Président de la Banque interaméricaine de développement;
- M.
Amre Moussa* de l’Egypte,
Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes;
- M.
Satish Nambiar* de l’Inde,
ancien Lieutenant-Général de l’Armée
indienne et Commandant en chef de la Force des Nations Unies en
ex-Yougoslavie (FORPRONU);
- Mme
Sadako Ogata* du Japon,
ancien Haut Commissaire pour les réfugiés;
- M.
Yevgeny Primakov de la Fédération de
Russie, ancien Premier Ministre;
- M.
Qian Qichen* de la Chine,
ancien Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères;
- Mme
Nafik Sadiq* du Pakistan,
ancienne Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies
pour la population (FNUAP);
- M.
Salim Ahmed Salim* de
la République-Unie de Tanzanie, ancien Secrétaire
général de l’Organisation de l’unité
africaine (OUA), et;
- M.
Brent Scowcroft* des Etats-Unis
ancien Lieutenant-Général des forces aériennes
américaines et Conseiller au Conseil national de sécurité.
Termes de référence du Groupe de haut niveau
(annoncés en novembre 2003) 1.
Les évènements de l’année dernière
ont secoué les fondements de la sécurité collective
et miner la confiance quant à la faculté de présenter
une réponse collective à nos problèmes et défis
communs. Ces évènements ont aussi mis en lumière
des profondes divergences d’opinion sur l’ampleur et
la nature des défis auxquels nous sommes confrontés
et selon toute vraisemblance, auxquels nous serons confrontés
à l’avenir.
2. L’objectif du Groupe de haut niveau est
de recommander des mesures claires et pratiques pour assurer une
action collective efficace, fondée sur une analyse rigoureuse
des futures menaces à la paix et à la sécurité,
sur une évaluation de la contribution qu’une action
collective peut apporter et, sur une étude approfondie des
approches, instruments et mécanismes existants, y compris
les principaux organes des Nations Unies.
3. Le Groupe n’a pas pour tâche de
formuler des politiques sur des questions spécifiques ni
sur le rôle des Nations Unies dans des endroits précis.
Il lui est plutôt demandé de fournir une nouvelle évaluation
des défis à venir et de recommander les changements
qui s’imposent pour relever les défis d’une manière
efficace par le biais d’une action collective.
4. Il incombe au Groupe plus précisément
de:
a) Examiner les menaces auxquelles est confronté
le monde actuellement et fournir une analyse des futurs défis
à la paix et à la sécurité internationales.
S’il peut y avoir des opinions différentes sur l’importance
relative des différentes menaces auxquelles sont confrontés
des Etats Membres particuliers, à titre individuel, il
demeure néanmoins important de trouver un équilibre
judicieux au niveau mondial. Il est également important
de comprendre les liens entre les différentes menaces.
b) Identifier clairement la contribution d’une
action collective dans l’appréhension de ces défis.
c) Recommander les changements nécessaires
à une action collective efficace, comprenant mais pas exclusivement,
un réexamen des principaux organes des Nations Unies.
5. Le travail du Groupe se limite au domaine de
la paix et de la sécurité, au sens large du terme.
Cela veut dire que le Groupe doit élargir son analyse et
ses recommandations aux autres questions et institutions, y compris
les questions économiques et sociales qui ont un impact direct
sur les futures menaces à la paix et à la sécurité.
* en anglais
Page
principale
Accueil ONU
|