ENR/9

LE COMITE DE L'ENERGIE PRESENTE UNE SERIE DE RECOMMANDATIONS POUR REDRESSER LES DESEQUILIBRES EN MATIERE D'ACCES A L'EAU ET A L'ENERGIE

25 août 2000


Communiqué de Presse
ENR/9


LE COMITE DE L’ENERGIE PRESENTE UNE SERIE DE RECOMMANDATIONS POUR REDRESSER LES DESEQUILIBRES EN MATIERE D’ACCES A L’EAU ET A L’ENERGIE

20000825

Clôturant, ce matin, les travaux de sa deuxième session de fond qui avaient commencé le 14 août, le Comité de l’énergie et des ressources naturelles au service du développement a adopté à l’unanimité des décisions recommandées par ses deux sous-groupes chargés de l’énergie et des ressources en eau, qui, une fois finalisées, seront soumises au Conseil économique et social. En ce qui concerne les ressources en eau, les 24 experts du Comité ont attiré l’attention sur le fait que si des progrès importants ont été réalisés, dans les zones urbaines, en matière d’approvisionnement en eau et d’assainissement – respectivement 93,6% et 36,5% de la population urbaine mondiale - l’insuffisance des progrès dans les zones rurales reste un sujet de préoccupations majeures; 70,7% seulement de la population rurale mondiale a accès à l’eau potable et 36,5% à des installations sanitaires. Le Comité a donc souscrit à la stratégie en quatre points présentée par le Secrétaire général, à savoir, la création de liens entre l’éducation en général et l’enseignement des principes d’hygiène en particulier; l’approche sexospécifique dans les politiques d’approvisionnement et d’assainissement; l’amélioration de la gestion de l’information; et l’intégration des services d’approvisionnement en eau dans le développement, la gestion et l’utilisation des ressources en eau. Le Comité a également appelé l’attention sur les liens entre ressources en eau, utilisation des terres et écosystèmes tout comme il a mis en exergue les objectifs de la Convention de 1997 sur le droit de non navigation et de non utilisation des cours d’eau internationaux qui, selon lui, est pertinente du point de vue de l’utilisation des terres, de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement ainsi que du point de vue des questions environnementales. Dans la perspective de Rio + 10, évaluation décennale de l’application d’Agenda 21 –Programme d’action de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (1992) - le Comité a appelé à une réunion entre les décideurs politiques, les professionnels et les gestionnaires des ressources, pour analyser l’interdépendance entre la sécurité en matière d’alimentation, d’eau et d’environnement. Il a aussi invité les gouvernements et les organisations internationales à rendre disponibles les études de cas sur les questions liées à l’intégration de la gestion de l’eau et des terres dans la mise en oeuvre d’Agenda 21.

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Ayant transmis un texte sur les priorités d’action en matière de ressources en eau, le Comité a demandé au Sous-Comité sur la question du Comité administratif de coordination (CAC) de veiller à une meilleure coordination interinstitutions au niveau des pays et au niveau régional afin de rationaliser la mise en oeuvre des projets. Par ailleurs, le Comité a décidé d’examiner l’impact social, économique et environnemental de l’exploitation des ressources minérales et de la production des métaux sur la gestion intégrée des terres et de l’eau et de travailler à la formulation de stratégies pour la réhabilitation des terres et de l’eau dégradées par les opérations minières.

En ce qui concerne l’énergie, le Comité s’est limité à l’adoption d’un projet de document portant notamment sur l’examen des principales tendances en matière de mise en valeur des sources d’énergie dans le contexte du développement durable; les tendances concernant le secteur résidentiel; les sources renouvelables; les investissements nécessaires à la mise en valeur des sources d’énergie viable; les stratégies pour la mise au point de technologies énergétiques; et la coordination des activités menées par le système des Nations Unies dans le domaine de l’énergie. Dans ce projet de document, il est souligné que les niveaux de distribution des revenus et de consommation d’énergie entre les pays développés et les pays en développement restent inégaux. Au sein des pays en développement, par exemple, un tiers de la population n’a pas accès à l’énergie moderne. Partant, la fourniture de l’énergie à un prix abordable doit être considérée comme un objectif à court et à moyen terme du développement durable. Pour ce faire, l’application de politiques ciblées pour répondre aux besoins doit bénéficier de toute l’attention requise. Le projet de document comprend donc une série de recommandations en ce sens.

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Pour de plus amples informations sur le mandat et la composition du Comité, consulter notre communiqué ENR/6, en date du 11 août 2000.

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.