SOC/NAR/923

LE SÉCRÉTAIRE GÉNÉRAL ET LE PRÉSIDENT DE L’ORGANE DE CONTRÔLE DES STUPÉFIANTS DISCUTENT DE LA FOURNITURE DE MÉDICAMENTS ESSENTIELS APRÈS UNE CATASTROPHE NATURELLE

25/02/2005
Communiqué de presse
SOC/NAR/923


LE SÉCRÉTAIRE GÉNÉRAL ET LE PRÉSIDENT DE L’ORGANE DE CONTRÔLE DES STUPÉFIANTS DISCUTENT DE LA FOURNITURE DE MÉDICAMENTS ESSENTIELS APRÈS UNE CATASTROPHE NATURELLE


(Adapté de l’anglais)


VIENNE, 25 février (Service d’information de l’ONU) -- Lors de sa réunion annuelle avec le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, le Président de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), Hamid Ghodse, a souligné l’importance qu’il y a à fournir des médicaments essentiels au lendemain des catastrophes naturelles.  Il a ajouté que l’OICS a rapidement répondu aux demandes des États Membres concernant des lots supplémentaires de produits narcotiques et de substances psychotropes pour éviter les pénuries de médicaments.


Hamid Ghodse a aussi informé le Secrétaire général de l’aide que l’OICS a apportée aux pays touchés par le tsunami, le 26 décembre dernier.  Il a lancé un appel à ces gouvernements pour qu’en matière de soins médicaux d’urgence, ils suivent les directives relatives à la fourniture de médicaments contrôlées, élaborées conjointement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’OICS. 


Le Secrétaire général et le Président de l’OICS ont aussi discuté de l’importance du contrôle des drogues dans les situations postconflit, comme en Afghanistan qui est le premier producteur mondial d’opium avec 4 200 tonnes, l’année dernière.  Compte tenu de la destruction totale des infrastructures sociales et physiques après deux décennies de guerre, le pays accuse un déficit en établissements de soins et en personnel susceptibles de prendre en charge les problèmes liés à l’abus de drogues.


Le problème est tout aussi aigu en Afrique où un tiers de la population est toujours affecté par les conflits ou, se trouvant en situation postconflit, est aux prises avec le trafic des drogues, l’abus de drogues et les problèmes connexes qui peuvent mettre en péril le développement et la sécurité humaine.  L’abus de drogues, en particulier chez les enfants soldats, se poursuit dans des pays qui émergent de conflit ou de guerre civile.


Basé à Vienne, l’OICS est un organe quasi-judiciaire qui contrôle la mise en œuvre des conventions internationales des Nations sur le contrôle des drogues.  Il a été créé en 1968 conformément à la Convention de 1961 sur la lutte contre les stupéfiants.  L’OICS est un organe indépendant qui ne relève ni des gouvernements ni des Nations Unies.  Ses 13 membres sont élus par le Conseil économique et social et siègent en leur nom propre.  


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