Soixante-douzième session,
97e séance plénière - matin
AG/12029

L’Assemblée générale, en accord avec le Conseil de sécurité, élit M. Yuji Iwasawa, du Japon, juge à la Cour internationale de Justice

M. Yuji Iwasawa, du Japon, a été élu ce matin membre de la Cour internationale de Justice (CIJ) par l’Assemblée générale, à la majorité absolue des voix et en accord avec le Conseil de sécurité, comme l’exige le Statut de la Cour.  L’Assemblée a ainsi pourvu le siège devenu vacant à la CIJ à la suite de la démission du juge Hishashi Owada, également du Japon, qui a pris effet le 7 juin 2018.

Le nouveau juge siègera à compter d’aujourd’hui et jusqu’à l’expiration du mandat de son compatriote, soit le 5 février 2021. 

Professeur à la faculté de droit de l’Université de Tokyo depuis 2005, M. Iwasawa préside aussi le Comité des droits de l’homme à Genève depuis 2017, et la Société japonaise de droit international depuis 2016.  Auparavant, il a été juge au Tribunal administratif de la Banque asiatique de développement, à Manille (Philippines), de 2004 à 2013.  Spécialisé en droit international public, il est l’auteur de nombreuses publications.  

La CIJ est composée de 15 juges élus pour neuf ans par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité.  Sa composition est normalement renouvelée par tiers tous les trois ans.  Les 14 autres membres de la Cour sont M. Abdulqawi Ahmed Yusuf (Somalie), Mme Xue Hanqin (Chine), M. Peter Tomka (Slovaquie), M. Ronny Abraham (France), M. Mohamed Bennouna (Maroc), M. Antonio Augusto Cançado Trinidade (Brésil), Mme Joan E. Donoghue (États-Unis d’Amérique), M. Giorgio Gaja (Italie), Mme Julia Sebutinde (Ouganda), M. Dalveer Bhandari (Inde), M. Patrick Lipton Robinson (Jamaïque), M. James Richard Crawford (Australie), M. Kirill Gevorgian (Fédération de Russie) et M. Nawaf Salam (Liban). 

Créée en juin 1945 par la Charte des Nations Unies, la CIJ est l’organe judiciaire principal de l’ONU.  Siégeant à La Haye, aux Pays-Bas, la Cour règle les différends d’ordre juridique qui lui sont soumis par les États Parties et donne des avis consultatifs sur les questions juridiques que peuvent lui poser les organes et les institutions spécialisées de l’ONU.

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