Soixante-quatorzième session,
15e séance plénière – matin
AG/12201

L’Assemblée générale fait sienne la Déclaration politique sur le développement durable et proclame le 28 septembre, Journée internationale de l’accès à l’information

L’Assemblée générale a fait sienne, ce matin à l’unanimité, la Déclaration politique issue du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, commentée par une vingtaine de délégations.  L’Assemblée a également proclamé le 28 septembre, Journée internationale de l’accès universel à l’information*. 

Créé à la suite de l’adoption en 2015, du Programme de développement durable à l’horizon 2030, comme organe du Conseil économique et social (ECOSOC), le Forum politique de haut niveau s’est réuni pour la première fois au Sommet, les 24 et 25 septembre derniers, sous les auspices de l’Assemblée générale. 

Dans la Déclaration politique, qui a couronné les travaux, les chefs d’État et de gouvernement se disent préoccupés par la lenteur des progrès accomplis dans de nombreux domaines du Programme 2030.  Ils citent les vulnérabilités élevées, les privations accrues, la faim en hausse, la lenteur des avancées dans l’égalité des sexes et l’autonomisation de l’ensemble des femmes et des filles ou encore le creusement des inégalités en matière de richesse, de revenus et de chances. 

Ils n’oublient pas la perte de biodiversité, la dégradation de l’environnement, le rejet de déchets plastiques dans les océans, les changements climatiques et l’augmentation des risques de catastrophes.  Ils dénoncent aussi le problème des migrations internationales, l’extrémisme violent, le terrorisme, la criminalité organisée, la corruption, les flux financiers illicites, les menaces sanitaires mondiales, les crises humanitaires et les déplacements forcés de populations.

« Notre aptitude à prévenir et à résoudre les conflits et à bâtir des sociétés résilientes, pacifiques, justes et inclusives s’est souvent révélée fragmentée et insuffisante », avouent les chefs d’État et de gouvernement, en lançant la « Décennie d’actions et de résultats » en faveur des 17 objectifs et 169 cibles du Programme 2030. 

La Suède s’en est félicitée, elle, qui avec les Bahamas, a facilité les négociations sur la Déclaration politique et son « Plan en dix points ».  Dans ce « Plan », les chefs d’État et de gouvernement s’engagent, entre autres, à ne laisser personne sur le côté et en particulier à prendre des mesures ciblées et accélérées pour éliminer tous les obstacles juridiques, sociaux et économiques à l’avancement des femmes et des filles.  Ils s’engagent également à combler le déficit de financement et appellent les gouvernements, le secteur privé et les autres parties prenantes à se montrer plus ambitieux, reconnaissant qu’un système commercial multilatéral universel, fondé sur des règles, ouvert, transparent, non discriminatoire et équitable, est un moteur du développement.

Les chefs d’État et de gouvernement veulent aussi relever les défis par la coopération internationale.  « Nous renouvelons notre engagement en faveur du multilatéralisme, afin de trouver de nouvelles façons de travailler ensemble et de veiller à ce que les institutions multilatérales évoluent au rythme des changements rapides qui se produisent », professent-ils.  Cette coopération internationale, ils comptent par exemple la favoriser pour aider les pays en développement à surmonter leurs difficultés d’accès aux technologies et à l’éducation, et pour y renforcer des capacités statistiques.

Avec l’adoption de la Déclaration politique, l’Assemblée générale relance avec force l’élan en faveur du Programme 2030, s’est réjoui le Honduras.  Mais compte tenu de leur décision de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat, les États-Unis se sont dissociés de toutes les références faites à ce document dans la Déclaration politique.  Ce sont les références au Pacte de Marrakech sur les migrations internationales que la Hongrie a rejetées tout comme l’assertion selon laquelle « les migrations internationales constituent une réalité pluridimensionnelle d’une importance majeure pour le développement des pays d’origine ».

« Nous maintiendrons l’intégrité du Programme 2030, notamment en veillant à ce que des mesures ambitieuses et continues soient prises pour atteindre les cibles associées aux objectifs de développement durable dont l’échéance est prévue pour 2020 », jurent les chefs d’État et de gouvernement.  « Nous savons le monde que nous voulons.  Nous nous engageons à intensifier nos efforts communs, dès à présent et au cours de la prochaine décennie, pour concrétiser cette vision d’ici à 2030.  Des changements rapides sont possibles et les objectifs restent à portée de main si nous acceptons volontiers la transformation et accélérons leur réalisation », concluent-ils.

L’Assemblée générale a aussi adopté la résolution intitulée « Proclamation de la Journée internationale de l’accès universel à l’information, le 28 septembre ».  Le Libéria, qui présentait le texte, a souligné que l’accès à l’information est essentiel pour le fonctionnement démocratique d’une société et vital pour le développement durable.  Aucun objectif de ce développement et aucun progrès, a-t-il martelé, ne pourra être réalisé sans accès à l’information. 

Le texte, a-t-il expliqué, est inspiré de la résolution 38 C/70, adoptée à l’unanimité par les membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2015, et qui proclamait le 28 septembre, Journée internationale de l’accès universel à l’information.  Depuis lors, de nombreux pays et organisations de la société civile commémorent la Journée, a affirmé le Libéria.

L’Assemblée générale se réunira demain, mercredi 16 octobre à partir de 15 heures, pour rendre hommage au Président de sa cinquantième session, feu Diogo Frietas do Amaral. 

* A/74/L.1

ADOPTION DE LA DÉCLARATION POLITIQUE ISSUE DU FORUM POLITIQUE DE HAUT NIVEAU POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ORGANISÉ SOUS LES AUSPICES DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE (A/74/L.2)

Explications de position

La représentante des États-Unis a vu dans la Déclaration politique un document autour duquel toutes les nations doivent se rallier pour faire avancer le développement durable.  Elle a rappelé que son pays est le plus grand contributeur au développement international et souligné que c’est le respect des libertés individuelles qui permet la prospérité de tous.  La représentante a réclamé un système des Nations Unies plus efficace et plus respectueux des normes de fonctionnement universellement acceptées.  Pour parvenir au développement durable, a-t-elle poursuivi, il faut des investissements soucieux des normes économiques et environnementales agréées, dont la transparence et la bonne gouvernance.  Toutes les parties prenantes doivent être impliquées, y compris le secteur privé.  Compte tenu de la décision de son pays de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat, la représentante s’est dissociée de toutes les références faites à ce document dans la Déclaration politique. 

Ce sont les références aux migrations internationales et au Pacte de Marrakech qui ont été rejetées par la représentante de la Hongrie.  Nous n’avons pas adhéré au Pacte, a-t-elle rappelé, en remettant en doute l’idée que « les migrations internationales constituent une réalité pluridimensionnelle d’une importance majeure pour le développement des pays d’origine ».  Le développement durable restera vain, a-t-elle tranché, si l’on n’assure pas des moyens de subsistance dans les pays d’où viennent les migrants.  C’est dans les pays d’origine qu’il faut agir, en se concentrant sur des domaines tels que les infrastructures, la santé et l’éducation, a martelé la représentante.

Également au nom des Bahamas, autre facilitateur des négociations sur la Déclaration politique, le représentant de la Suède a salué l’esprit de collaboration dont ont fait montre les délégations pour aboutir à un document qui, ignorant les divergences, reste centré sur les objectifs communs pour atteindre le développement durable dans les délais impartis.  Nous entrons dans une décennie cruciale d’action, a-t-il souligné, en rappelant « le Plan en dix points » énoncé dans le document pour accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, « notre feuille de route pour sauver la planète ». 

Le représentant des Philippines a souligné que ce Programme a été dûment intégré dans les plans nationaux de développement à moyen et long termes.  Par deux fois, a-t-il rappelé, nous nous sommes prêtés à l’examen volontaire du Forum politique.  Nos priorités sont la promotion de l’emploi inclusif et équitable, le renforcement des capacités et la lutte contre les conflits dans le sud, a précisé le représentant, en renouvelant l’engagement de son pays à faire du Programme 2030 une priorité « car c’est notre responsabilité à l’égard des générations futures ». 

Son homologue du Mexique a fait remarquer que, jusqu’à présent, aucun État n’a réalisé à 100% les objectifs de développement durable, ce qui fait courir le risque de ne pas « honorer nos engagements ».  Passons, a-t-il encouragé, des paroles aux actes et aux alliances.  Le représentant s’est enorgueilli de ce que son pays ait mis en œuvre neuf mesures d’accélération, principalement sous la forme de projets pratiques.  Parmi ces mesures, il a cité la mise en valeur de l’agriculture dans le plein respect de l’environnement grâce au programme « Écoles paysannes » lancé dans 65 municipalités du sud-est, en collaboration avec la société civile pour inculquer aux producteurs les meilleures pratiques écologiques. 

Le Mexique s’efforce également de renforcer la contribution de l’enseignement supérieur à la mise en œuvre du Programme 2030.  Ainsi, une centaine de laboratoires de développement durable ont été créés dans les universités du pays afin de concevoir des projets locaux de développement économique.  Pour ne laisser personne sur le côté, la Stratégie nationale d’assistance met l’accent sur les populations qui ont été « historiquement oubliées ». 

La représentante du Bélarus a indiqué que son pays a axé ses efforts sur la mise en place d’un bon climat des affaires et sur l’assistance technique.  Le secteur privé peut en effet mobiliser les ressources financières qu’il faut pour faire avancer le Programme 2030.  La représentante a donc encouragé les Nations Unies à resserrer les liens avec le secteur privé, avant de rappeler que le Bélarus s’attache à la promotion de villes intelligentes pour promouvoir l’économie verte et donc la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 

Après l’adoption de la Déclaration politique, ce qui compte, a prévenu le représentant du Népal, c’est la mise en œuvre du Programme 2030.  Il a donc appelé à la multiplication des partenariats, ce qui n’est possible qu’avec un multilatéralisme fort, en particulier en faveur des pays à situation particulière.  Le Népal, qui a un système montagneux de près de 800 km, entend exploiter sa situation pour décoller.  Il a besoin, a précisé le représentant, de 18 milliards de dollars par an pour réaliser les objectifs de développement durable.  La coopération internationale est donc cruciale, « une coopération forte », a-t-il martelé. 

Son homologue de l’Érythrée a déploré le fait que l’égalité entre les sexes soit toujours à la traîne.  Mais pour un pays comme l’Érythrée, qui a connu des années de conflit, ce sont tous les objectifs de développement durable qui sont difficiles à mettre en œuvre.  La représentante a vu dans l’intégration régionale une réponse pour avancer, puisque la réalisation des objectifs de développement durable nous demande de travailler ensemble, avec la pleine participation de toutes les parties prenantes.  L’Érythrée ambitionne déjà de passer dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire d’ici à 2030.

Le représentant des Émirats arabes unis a expliqué que grâce à un partenariat public-privé dans les énergies renouvelables, son gouvernement s’attend à la création de près de 11 millions d’emplois à l’horizon 2030, rien que dans ce secteur.  Le monde, a-t-il dit, a besoin de plus d’ambassadeurs pour les objectifs de développement durable.  Les Émirats ont d’ailleurs placé ces objectifs au cœur de l’Expo 2020 de Dubaï. 

Son homologue du Guatemala a insisté sur le renforcement des capacités dans les pays en développement, en particulier dans la collecte des données.  Elle a aussi plaidé pour plus d’investissements privés, la viabilité de la dette et le transfert des technologies.  Au Guatemala, a-t-elle souligné, nous avons mis l’accent sur la réduction de la pauvreté et l’action climatique. 

En Inde, a expliqué son représentant, le principe qui sous-tend le plan de développement c’est: « grâce au soutien de chacun, pour le développement de chacun et avec la confiance de chacun ».  C’est l’essence même du Programme 2030, a-t-il estimé.  Il a indiqué que, dans son pays, l’expansion rapide de l’accès aux services financiers ont fait qu’un nombre record de 370 millions de personnes marginalisées sont entrées dans le système financier, en seulement cinq années.  D’autre part, la propagation de la téléphonie mobile a facilité l’octroi ciblé des subventions et l’accès aux services d’e-gouvernance.  D’un autre côté, la campagne « Inde propre », qui est la plus vaste dans le monde pour changer les comportements, a facilité la construction de 100 millions de toilettes, toujours en cinq ans, ce qui a fait grimper le taux de scolarisation des filles et fait chuter parmi elles le décrochage scolaire. 

Pour aller plus vite, le Honduras, a dit sa représentante, a créé une commission spécialement chargée de mettre en œuvre des objectifs de développement durable avec la coopération de la société civile, des universités et du secteur privé, entre autres parties prenantes.  Elle a par exemple parlé des campagnes de reboisement qui ont été menées avec des élèves et des jeunes, grâce à des financements privés.  Avec l’adoption de la Déclaration politique, s’est-elle félicitée, l’Assemblée générale relance avec force l’élan. 

Cet élan doit servir à faire mieux pour l’éducation et la formation des femmes et des filles, a voulu le représentant de l’Australie, qui a insisté sur l’attachement de son pays à l’égalité entre les sexes mais surtout à l’autonomisation des femmes.  Il a parlé de la Déclaration sur la sécurité économique des femmes, adoptée par son pays, pour améliorer les chances des Australiennes de réaliser leur potentiel.  Le deuxième plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité est en cours de préparation.  L’Australie travaille aussi avec ses partenaires du Pacifique pour relever les défis du développement, en particulier l’action climatique. 

L’intégration des objectifs de développement durable dans les cadres nationaux de planification est « essentielle » pour une mise en œuvre efficace du Programme 2030, a souligné le représentant du Bénin.  Aussi, l’appropriation nationale de ces objectifs a-t-elle conduit à 49 cibles prioritaires et 168 indicateurs de suivi impliquant tous les secteurs d’activités.  La coordination est donc devenue plus active et la gestion des données s’est améliorée.  Le processus d’appropriation s’est poursuivi avec une évaluation qui a montré qu’il faudra environ 74,5 milliards de dollars pour réussir les cibles prioritaires.  Nous avons donc pu mesurer le « réel défi » que représentent la mobilisation des ressources et l’assainissement du cadre macro-budgétaire, a avoué le représentant. 

Le représentant du Qatar a insisté sur la question des pays en situation particulière et annoncé, dans ce contexte, la convocation en mars 2021, dans son pays, de la cinquième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (PMA).  Le représentant a aussi rappelé que, lors du Sommet Action Climat, en septembre dernier, son pays a promis une contribution de 5 millions de dollars pour les PMA et les petits États insulaires en développement (PEID). 

Son homologue de la République de Corée a prévenu qu’avant qu’il ne soit trop tard, il faut galvaniser la volonté politique en faveur du Programme 2030.  Il a pris l’exemple de son pays qui a montré qu’un développement transformateur est possible en un demi-siècle seulement.  Miser sur la seule croissance économique, a-t-il constaté, c’est risquer d’accentuer les inégalités et l’exclusion économique, sociale et environnementale.  C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a annoncé, l’an dernier, sa vision et sa stratégie pour une croissance « innovante et inclusive ».  Comme les gouvernements ne peuvent faire face, seuls, aux défis du développement durable, le Gouvernement a compris l’importance des partenariats avec la société civile et le secteur privé.

Sur la scène internationale, la République de Corée a augmenté son aide publique au développement (APD) qu’elle compte doubler d’ici à 2030, en se focalisant sur ceux qui risquent d’être laissés sur le côté.

La représentante du Canada a dit que mettre en œuvre l’ambitieux Programme 2030 exige d’aller au-delà de la simple ambition.  Il faut établir des partenariats et travailler ensemble.  Pour le Canada, travailler ensemble veut dire impliquer les femmes et les filles, les hommes et les garçons et tous les niveaux du gouvernement, du parlement, de la société civile et du monde des affaires, pour « faire ce que nous disons ».

L’objectif de « ne laisser personne sur le côté » est le meilleur du multilatéralisme, a estimé la représentante qui a tout de même averti que l’une des tâches les plus cruciales est la mobilisation des ressources auprès des secteurs public et privé mais aussi des fondations.  Ayant cofacilité avec le Ghana le dernier Forum politique de l’Assemblée générale, le Canada, a rappelé la représentante, voit dans le Programme 2030 non pas « un menu à la carte où on choisit ce que l’on veut » mais bien une approche holistique en faveur du globalisme et de la durabilité. 

Mon pays, a assuré le représentant de l’Arabie saoudite, est un partenaire essentiel dans la recherche de solutions innovantes à la mise en œuvre des objectifs de développement durable.  L’an prochain, l’Arabie saoudite présidera le G20 et veillera à ce que le programme de travail soit en adéquation avec ces objectifs. 

Le représentant du Portugal a salué la Déclaration politique « concise et ambitieuse » qui illustre la disposition des États à « retrousser les manches ».  Il a insisté sur la « responsabilité commune » des pays développés et des pays en développement et sur la nécessité d’honorer les promesses faites.  En juin prochain, Lisbonne accueillera, avec le Kenya, la Deuxième Conférence de l’ONU sur la préservation des océans, a-t-il rappelé. 

Le délégué de l’Afghanistan a déclaré qu’en dépit du conflit et de la persistance de la pauvreté dans le pays, le Gouvernement s’est efforcé d’avancer dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable.  Cet engagement au plus haut niveau politique, impliquant l’ensemble des institutions publiques, a abouti à un document qui « nationalise » ces objectifs, sous le nom de « ODD-A ».  Une budgétisation intégrée a également été décidée pour que tous les secteurs et les partenaires internationaux puissent travailler à sa mise en œuvre.  L’Afghanistan, a rappelé le représentant, est à « la ligne de front » de la lutte contre le terrorisme international.  Il a payé un lourd tribut en termes de ressources, d’infrastructures et d’impact sur la population. 

Le représentant de la Ligue des États arabes a appelé les États membres de la Ligue à mobiliser les ressources financières, nationales et internationales, pour avancer dans la réalisation du Programme 2030, avec une attention particulière aux pays les moins avancés (PMA).  La région arabe connaît de graves problèmes de sécurité, caractérisés par l’occupation étrangère ou encore l’arrivée massive de réfugiés dont l’installation dans la durée exige d’énormes ressources financières.  La région connaît aussi le problème des pays trop dépendants des ressources naturelles. 

Son homologue de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s’est d’ailleurs dit encouragé par le fait que la Déclaration politique parle de la conservation et de l’utilisation rationnelle des ressources marines et terrestres, ainsi que du ralentissement de la détérioration des écosystèmes et de la perte de la biodiversité.  De même, la Déclaration du Sommet Action Climat, s’est-il réjoui, parle de « solutions basées sur la nature » pour contrer les changements climatiques.  Il faut agir vite d’ici à 2020, une date butoir pour la réalisation des cibles concernant la biodiversité et la conversation de la nature, a-t-il pressé. 

En présentant la résolution, le représentant du Libéria a souligné que l’accès à l’information est essentiel pour le fonctionnement démocratique d’une société et vital pour le développement durable.  Aucun objectif de ce développement et aucun progrès, a-t-il martelé, ne pourra être réalisé sans accès à l’information.  Le texte, a-t-il expliqué, est inspiré de la résolution 38 C/70, adoptée à l’unanimité par les membres de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2015, et qui proclamait le 28 septembre, Journée internationale de l’accès universel à l’information.  Depuis lors, de nombreux pays et organisations de la société civile commémorent la Journée, a affirmé le représentant. 

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