CONF190501-CS

En mai, la présidence indonésienne du Conseil de sécurité mettra l’accent sur le maintien de la paix de l’ONU, dont Jakarta est un important contributeur

Entrée au Conseil de sécurité en janvier 2019, l’Indonésie prend pour la première fois la présidence avec l’intention de mettre l’accent sur le maintien de la paix de l’ONU, auquel elle contribue de manière soutenue, avec 3 000 Casques bleus déployés dans plusieurs missions dans le monde, d’où son titre de plus important contributeur de troupes siégeant au Conseil.

« C’est une question importante pour notre délégation et il reste beaucoup à faire pour améliorer les choses », a estimé le Représentant permanent de l’Indonésie, M. Dian Triansyah Djani, qui présentait aujourd’hui au cours d’une conférence le programme de travail mensuel du Conseil.

Il a précisé que le débat public, prévu pour le 7 mai, portera sur la formation et le renforcement des capacités en vue d’améliorer la sûreté, la sécurité et l’efficacité des soldats de la paix.  Cette réunion à laquelle est attendu le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, sera présidée par le Ministre indonésien des affaires étrangères, M. Retno Marsudi.  Le Commandant de la Force de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), M. Elias Rodrigues Martins Filho, et le Directeur du secrétariat du Forum international sur les défis des opérations de paix, M. Björn Holmberg, seront également présents.

Le deuxième débat public se tiendra le 23 mai au niveau ministériel, sur la protection des civils dans les conflits armés, en présence du Secrétaire général de l’ONU et du Président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), M. Peter Maurer.

Pas moins de quatre mandats d’opérations de maintien de la paix arrivent à expiration au mois de mai, le Conseil de sécurité se prononcera le 15 sur le projet de résolution reconduisant la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), et le 30, sur le texte relatif au Comité des sanctions applicables au Soudan du Sud, la Mission d’observation militaire de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI).  Une séance préalable sur les activités de la MANUI est d’ailleurs prévue pour le 20 mai.

La situation au Moyen-Orient figurera aussi en bonne place dans le calendrier mensuel du Conseil, à commencer par les traditionnelles réunions sur les trois volets du dossier syrien, à savoir, le 13 mai, l’utilisation présumée d’armes chimiques, et le 28, les questions humanitaires et politiques.  Le 22, c’est la crise au Yémen qui sera à l’ordre du jour, a relevé le Représentant indonésien, en indiquant qu’il s’agira d’examiner l’état de mise en œuvre de la résolution 2452 (2019) portant création de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH).  Le Conseil entendra aussi le 22 mai l’exposé mensuel sur le processus de paix au Moyen-Orient.

M. Djani a précisé qu’à ce stade, aucun État Membre ne lui a demandé d’inscrire la situation au Venezuela à l’ordre du jour.  Il a aussi indiqué qu’aucun projet de résolution sur le respect du cessez-le-feu en Libye ne lui a été adressé.  Les « Quinze » ont cependant prévu de se réunir sur la crise libyenne le 10 mai, pour entre autres, examiner le régime des sanctions en vigueur.  Avant cela, le 8 mai, le Conseil entendra la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, parler des progrès de son enquête dans le pays.

Le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai a cité d’autres temps forts du programme de travail: le débat semestriel sur la situation en Bosnie-Herzégovine, le 8, et la séance d’information sur la paix et la sécurité en Afrique, le 16.  

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