Session de 2019,
1re & 2e séances – matin & après-midi
ECOSOC/6954-ONG/878

Comité des ONG: octroi du statut consultatif à 70 organisations et accusations des États-Unis contre une ONG chinoise

Le Comité chargé des ONG, qui a entamé aujourd’hui la première partie de sa session 2019, a recommandé au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif spécial à 70 organisations non gouvernementales.  Le Comité a reporté sa décision sur 40 ONG, priées d’apporter des précisions à certains de ses membres.  Il a aussi entendu les États-Unis accuser une ONG chinoise d’actes de corruption au Tchad et en Ouganda.

Le Comité peut recommander trois statuts à l’ECOSOC: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste.  Le premier statut est réservé aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.

Le statut consultatif spécial est octroyé aux ONG travaillant dans un domaine spécifique et qui ne sont concernées que par certaines activités de l’ECOSOC.  La Liste va aux ONG qui ne rentrent dans aucune de ces deux catégories et qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.

Cette session, qui suit les premières consultations informelles tenues en juin 2018 de l’ECOSOC avec les ONG, a été l’occasion pour de nombreuses délégations comme celle de l’Union européenne et de l’Uruguay de plaider pour la prise en compte des recommandations faites, comme la simplification de la procédure liée aux demandes de statut et l’accélération de leur examen.  L’Uruguay a appelé le Comité à tenir compte de la diversité des ONG.  L’Autriche a suggéré d’organiser d’autres consultations et le Royaume-Uni a voulu plus de transparence dans le travail du Comité.  

Les États-Unis, qui affirment soutenir le travail des ONG, ont demandé le retrait du statut consultatif spécial à l’ONG chinoise « China Energy Fund Committe » (CEFC) qu’ils accusent de tirer profit de son statut auprès de l’ECOSOC pour corrompre des dirigeants tchadiens et ougandais et obtenir des contrats avantageux.  L’ONG, qui a mené des activités criminelles dûment condamnées par un tribunal fédéral de New-York, doit venir très rapidement s’expliquer devant le Comité, ont exigé les États-Unis, appuyés par l’Inde qui a parlé d’une accusation « grave ».  La séance d’explication est prévue vendredi prochain, a annoncé le Vice-Président du Comité qui a assuré que l’ONG sera informée le plus rapidement possible.

Le Nigéria a en revanche demandé au Comité de suspendre sa décision sur trois ONG nigérianes « Adolescent Breast and Pelvic Cancer Awareness Initiative », « Alebe Collins Nigeria Foundation » et « Babatunde Development And Empowerment Initiative » au motif que son gouvernement est toujours en train d’examiner leur statut.  Le Vice-Président du Comité a rappelé que la décision a déjà été prise de recommander à l’ECOSOC d’octroyer le statut consultatif à ces trois ONG.  La procédure devra donc suivre son cours. 

Élu Vice-Président du Comité des ONG, M. Nadav Yesod, d’Israël, a déclaré que le programme de travail est extrêmement chargé avec un total de 288 nouvelles demandes de statut consultatif et 233 demandes reportées des sessions précédentes.  Au total, le nombre des demandes au menu est de 521.  Le Comité devra aussi examiner 438 nouveaux rapports quadriennaux et 90 rapports reportés des sessions précédentes.  À cela s’ajoutent trois nouvelles demandes de reclassification et trois autres reportées, deux demandes de fusion reportées et plusieurs nouvelles demandes de changement de noms. 

La Directrice du Bureau d’appui et de coordination intergouvernementale pour le développement durable, Mme Marion Barthelemy, a précisé que pour la troisième année consécutive, le Comité examinera 99 demandes de statut déposées depuis deux ans.  Cet encombrement constitue une source de préoccupation d’autant que les demandes sont susceptibles d’augmenter, étant donné l’intérêt croissant des ONG.

Les rapports quadriennaux soumis par les ONG augmentent également en fonction.  Cette année, 761 rapports sont attendus et plus de 900 l’année prochaine.  La gestion de ce processus est un travail exigeant pour le Bureau, a indiqué Mme Barthelemy.  Les ressources dont le Service des ONG a besoin sont à la fois humaines et techniques, dont le remplacement des plateformes électroniques qui doivent répondre aux besoins spécifiques du Service, à savoir le traitement des demandes, l’enregistrement des participants ou encore la soumission des rapports quadriennaux.  La tâche est complexe et prend du temps, a-t-elle averti.

Le Vice-Président du Comité a demandé aux groupes régionaux de désigner leurs candidats pour le poste de président et autres postes du Bureau.

Le Comité des ONG poursuivra ses travaux demain, mardi 22 janvier, à partir de 10 heures. 

Octroi du statut consultatif spécial

  1. ABC4All (A Better Community For All) (Sierra Leone)
  2. ALNAHDA PHILANTHROPIC SOCIETY for WOMEN (Arabie saoudite)
  3. Abshar Atefeha Charity Institute (Iran)
  4. Adolescent Breast and Pelvic Cancer Awareness Initiative (Nigéria)
  5. Alebe Collins Nigeria Foundation (Nigéria)
  6. Amroha Education Foundation (Inde)
  7. Angels in the Field (Inde)
  8. Appui Solidaire Pour Le Renforcement De L’aide Au Développement (Mali)
  9. Asociación Colectivo Mujeres Al Derecho Sigla ASOCOLEMAD (Colombie)
  10. Asociación La Ruta del Clima (Costa Rica)
  11. Association Assistance Communautaire et Développement (Mauritanie)
  12. Association Jbel Ayachi pour le développement culturel, social, économique et de l’environnement (Maroc)
  13. Association des femmes pour la promotion et le développement endogène (République démocratique du Congo)
  14. Association pour la Défense des Droits de la Femme Mauritanienne (Mauritanie)
  15. Babatunde Development And Empowerment Initiative (Nigéria)
  16. Bangladesh Association for Development of Trade and Finance – BADTF (Bangladesh)
  17. Beijing Changier Education Foundation (Chine)
  18. Beijing Guangming Charity Foundation (Chine)
  19. Bien Être Social Pour Tous (République démocratique du Congo)
  20. Brain Sluice Africa Child’s (Afrique du Sud)
  21. Centre de Recherche et d’Action pour le Développement Durable et l’Épanouissement des Sociétés (Bénin)
  22. Centro de Información y Educación para la Prevención del Abuso de Drogas (CEDRO) (Pérou)
  23. Chengmei Charity Foundation (Chine)
  24. China Charities Aid Foundation For Children (Chine)
  25. Community Development Alliance (Ghana)
  26. Compassion Soul Winners Outreach International (Ghana)
  27. ComunidadMujer (Chili)
  28. Corporación Fiscalia Del Medio Ambiente FIMA (Chili)
  29. Corporación Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo (Colombie)
  30. Cámara de Instituciones de Diagnóstico Médico (CA.DI.ME) (Argentine)
  31. EL-Aged Care Ltd/Gte. (Nigéria)
  32. Farhikhtegan’e Mosalman Association (Iran)
  33. Fundación Abba Colombia (Colombie)
  34. Gap Intercessors Ministry International (Nigéria)
  35. Gender and Development Action (Limited by Gte.) (Nigéria)
  36. Green Mobilisation Initiative (Nigéria)
  37. Helpline Foundation for the Needy, Abuja (Nigéria)
  38. Hinduistička Vjerska Zajednica Hrvatske (Croatie)
  39. Human Rights Center in Iraq (Iraq)
  40. Imam Ali Charity Institution (Iran)
  41. Instituto de Estudos Socioeconômicos (Brésil)
  42. Iranian Thalassemia Society (Iran)
  43. Justiça Global (Brésil)
  44. Kids’ Educational Engagement Project (KEEP) (Libéria)
  45. Local Environment Development and Agricultural Research Society (LEDARS) (Bangladesh)
  46. Markaz Toseeh Tehran (Iran)
  47. Medijski Edukativni Centar (Serbie)
  48. Nikookaran Sharif Charity (Iran)
  49. ONG Funsocial Crecer Colombia (Colombie)
  50. Ogiek Peoples’ Development Program (OPDP) (Kenya)
  51. Opportunity Two Excel Foundation (Kenya)
  52. Organisation pour de nouvelles Initiatives en Développement et Santé au Burkina Faso (Burkina Faso)
  53. Organización no gubernamental de Desarrollo Piensa Discapacidad (Chili)
  54. Panoramic Charity Foundation (Chine)
  55. Partenaires pour le développement rural (PDR) (Mali)
  56. Peace Society of Kenya (Kenya)
  57. Permanent Peace Movement (Liban)
  58. Phelyn Skill Acquisition Center (Nigéria)
  59. Rahbord Peimayesh Research & Educational Services Cooperative (Iran)
  60. SPD (Singapour)
  61. Sanid Organization for relief and development (Yémen)
  62. Smile Again Africa Development Organization (Soudan du Sud)
  63. Smile Youth Initiative International (Nigéria)
  64. Sociedad Espiritista Kardeciana Cruzada Quisicuaba (Cuba)
  65. Sociedad y Discapacidad: Estudios, Asesorio e Integración de la Persona con Discapacidad (Pérou)
  66. Society for Orphan, Neglected and Youth (SONY) (India)
  67. Solidarité humanitaire (Bénin)
  68. South Youth Organization (Iraq)
  69. Stevenson Holistic Care Foundation (Nigéria)
  70. Syndicat Chrétien Des Travailleurs du Congo (République démocratique du Congo)

Examen des demandes de statut consultatif

L’Inde a voulu savoir de ce qui est advenu de la demande de Afrikaanse Forum vir Burgerregte (Afrique du Sud) déposée il y a deux ans.  Quelles sont ses activités nationales?  Le Nicaragua a demandé à Asamblea Permanente por los Derechos Humanos La Matanza (Argentine) de présenter un autre bilan financier.  L’Inde a voulu de l’Association Of Professional Social Workers And Development Practitioners (Inde) des détails sur ses activités de formation au renforcement des capacités. 

Quels sont les partenaires internationaux de l’Association pour une jeunesse africaine progressiste (Burundi)? a voulu savoir la Turquie.  La même délégation a demandé à l’Association réseau de Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active du Cameroun (Cameroun) des détails sur ses actions contre les médicaments de contrefaçon.  Belarusian Fund of Peace (Bélarus) devra apporter aux États-Unis des précisions sur ses relations avec International Association of Peace Funds.

La Turquie a demandé à Burundi Rugby League Rugby A Xiii Cooperative (Burundi) des détails sur ses activités en faveur des femmes et du développement durable.  Le Nicaragua a voulu des explications sur le déséquilibre entre les recettes et les dépenses du Center for Sex education and Family Life Ltd/Gte (Nigéria).  Comment Chanan Development Association (Pakistan) compte-t-il absorber son déficit de 2 millions de roupies?  Son site Internet ne fonctionne pas, a fait observer le Pakistan.

Comment fait Chavara Cultural Centre (Inde) pour générer des recettes avec ses projets éducatifs? a voulu comprendre l’Inde.  La même délégation a demandé à en savoir plus sur les activités actuelles et futures de Chorbut Local Support Organization (Chorbut LSO) (Pakistan).  Peut-on obtenir des informations sur les ressources financières et le nombre des bénéficiaires des projets menés par Community Human Rights and Advocacy Centre (CHRAC) (Cameroun)? a prié la Turquie.

L’Inde a voulu connaître la source des revenus de Dalit Welfare Association (Népal) et surtout des explications sur l’absence de frais administratif.  Elle a aussi souhaité que Environmental and Societal Development Foundation (Pakistan) dise comment elle compte dépenser son excédent budgétaire.  Auprès de quelles organisations internationales Envisions Institute of Development (Inde) est-elle accréditée? a aussi voulu savoir l’Inde.

La Chine a demandé à la Foundation for Human Rights Initiative (FHRI) (Ouganda) d’utiliser le nom « Taïwan - Province de Chine ».  Elle a ensuite demandé à Global Buddhist Foundation (Inde) d’indiquer le Tibet comme « Province autonome de Chine ».  Les États-Unis ont voulu que Global Energy Interconnection Development and Cooperation Organization (Chine) apporte des précisions sur la composition de son Conseil d’administration qui semble être composé de deux individus seulement et de 18 groupes.  

Le Nigéria a demandé au Comité des ONG de suspendre sa décision sur les trois ONG nigérianes « Adolescent Breast and Pelvic Cancer Awareness Initiative », « Alebe Collins Nigeria Foundation » et « Babatunde Development And Empowerment Initiative » au motif que son gouvernement est toujours en train d’examiner le statut de ces ONG.  Le Vice-Président du Comité a rappelé que la décision a déjà été prise de recommander au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif à ces trois ONG.  La procédure devra donc suivre son cours. 

La Chine a exigé qu’Helpage India (Inde) revoie sa position sur le Dalaï Lama qu’elle présente comme « le leader » du Tibet.  La Turquie a voulu des informations les activités que mène Human Is Right (Cameroun) dans le domaine des droits de l’homme.  Le Nigéria a demandé à International Society for Peace and Safety (Nigéria) la nature de ses sources de financement.

Comment Kaarvan Crafts Foundation (Pakistan) compte éponger le déficit de 116 000 dollars? a demandé l’Inde.  League of Women Voters of Nigeria (Nigéria) devra prouver au Nigéria qu’elle est présente dans tout le territoire.  Quelles sont les preuves de son existence au Nigéria?  Que fait exactement cette ONG dans le pays? a en outre demandé le Nigéria à Love Alliance Foundation for Orphans, Disabled and Abandoned Persons in Nigeria (Nigéria).

Maalkop Trading and Projects (Afrique du Sud) devra dire à Cuba dans quels pays elle travaille en Afrique et dans le monde.  Quelles sont les organisations qui financent NORSAAC (Ghana)?  Quel montant ont-elles donné? a demandé le Pakistan.  Qui sont les partenaires de National Association for the Defense of Rights and Freedoms (Égypte)?  Quels sont ses projets? a questionné la Chine.

Pan African Girl Child Education Foundation (Nigéria) est-elle présente dans d’autres pays?  Quels sont ses projets?  Quels sont les résultats obtenus? a demandé le Nigéria.  La même délégation a exigé que Peace Initiative Network (Nigéria) lui fournisse le montant de l’aide financière qu’elle reçoit de ses partenaires.  Quel est le mécanisme d’affectation des ressources de Philippine Social Enterprise Network Inc. (Philippines)?  Peut-on obtenir une liste complète des projets et de leurs résultats? s’est interrogée la Fédération de Russie.

Le Nigéria a prié Poka Healthcare Foundation (Nigéria) de lui donner des preuves de sa présence à l’échelle nationale.  Pour être reconnue à l’échelle nationale, il faut une présence dans au moins six des États fédérés du Nigéria.  L’Inde a voulu savoir si Rupani Foundation (Pakistan) a des projets pour améliorer les compétences.

L’Inde a demandé à Sabawon (Pakistan) la nature des projets financés par les fonds provenant d’organismes internationaux.  Sur la liste de Silambam (Malaisie), a noté la Chine, le Tibet et Taiwan apparaissent comme des États à part entière, ce qui est contraire à la position chinoise.  L’ONG doit apporter les corrections nécessaires.  Les États-Unis ont demandé à Silk Road Chamber of International Commerce (Chine) plus d’informations sur ses partenariats.

La Turquie a voulu savoir de Society for Union of Muslims and Empowerment (SUMAE) (Ouganda) la nature de ses activités actuelles et futures.  Sohag Community Development and Caring for Children with Special Needs Association (Égypte) a été priée par la Chine de donner des informations sur ses sources de financements, ses dépenses et ses activités en cours.  La Chine a par ailleurs noté que le site de Partnership on Sustainable Low Carbon Transport Foundation (SloCaT) (Chine) cite la province de Taiwan comme un État.  L’ONG doit apporter les corrections nécessaires.

Dialogue avec les ONG

L’« Association of Non-Profit Organizations to Facilitate the Drug Prevention and Socially Dangerous Behaviour: National Anti-Drug Union » (Fédération de Russie) a souligné que son objectif est de sortir les toxicomanes de la rue et de faciliter leur « pré-socialisation et resocialisation », sans substances de substitution.  L’assistance est gratuite et comprend également des formations professionnelles.  L’ONU dit organiser « un camp » de lutte contre les stupéfiants qui regroupe entre 1 000 et 2 000 toxicomanes et leurs familles qui peuvent ainsi échanger et recevoir un soutien psychologique.  Les camps de ce type sont extrêmement efficaces, affirme l’ONU qui compte en organiser un au Rwanda, dans un mois.  L’ONU, qui se targue de sortir les personnes de l’addiction « en pleine liberté », avance un taux de près de 30% de rémission totale.  Qui sont vos membres et quels sont vos liens avec le Gouvernement russe? ont demandé les États-Unis.  Nous collaborons, a répondu l’ONG, avec certains ministères chargés des questions liées à la toxicomanie et aux stupéfiants.  Nous leur faisons rapport à titre informatif et sans contrainte aucune.  Peut-on en savoir plus sur les comptes vous rendez aux organismes publics? se sont interrogés les États-Unis.  Nos décisions sont prises, a indiqué l’ONG, par notre Conseil d’administration qui ne comprend aucun représentant de l’État.  Seul un membre de la Douma assure, en sa qualité d’observateur, le relais avec l’État russe.  Nous ne recevons d’ailleurs aucun financement de l’État.  Nous comptons exclusivement sur des dons, a affirmé l’ONG.  Les États-Unis ont tout de même demandé la liste écrite des bailleurs de fonds.

« Israël Trauma coalition for Response and Preparedness » s’est présentée comme une ONG apolitique et âgée de 18 ans qui soutient les victimes de traumatisme.  Malheureusement, a-t-elle souligné, la réalité en Israël nous contraint à avoir recours à des technologies de pointe pour traiter ces victimes.  Nous partageons d’ailleurs notre expérience sur le plan international.  Comment l’ONG peut-elle garantir son indépendance alors qu’elle travaille avec le Gouvernement israélien? s’est demandé le Pakistan.  En général, les ONG ont une capacité de réaction plus souple que les gouvernements, a fait observer l’organisation qui a précisé qu’elle propose rapidement des approches et des méthodes au Gouvernement sans pour autant bénéficier de financements publics.  « Si je vous ai bien compris, le Gouvernement n’a pas son mot à dire pour ce qui est de la planification des projets ni de leurs destinataires », a commenté le Pakistan dont les propos ont été confirmés par l’ONG.  Êtes-vous présents dans les territoires occupés?  Nous coopérons avec les Palestiniens, a précisé l’ONG qui a une nouvelle fois insisté sur son caractère apolitique et son travail « avec tous ceux qui sont dans le besoin ».  Le Pakistan a demandé une réponse écrite.

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