Session de 2019
17e & 18e séances – matin & après-midi
ECOSOC/6982-ONG/890

Le Comité des ONG recommande le statut consultatif auprès de l’ECOSOC à 75 organisations et crée un Groupe de travail informel

Le Comité chargé des ONG a entamé, aujourd’hui, la deuxième partie de sa session 2019 en recommandant au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif spécial à 75 organisations.  Le Comité a reporté sa décision sur 28 autres dossiers dans l’attente des réponses aux questions posées par ses membres.  Le Comité a en outre créé un Groupe de travail informel chargé d’épurer la charge de travail.   

C’est en effet une reprise de session chargée qui attend le Comité jusqu’au 24 mai, comme l’a expliqué le Chef par intérim du Service des ONG, M. Marc-André Dorel.  Les 19 membres du Comité vont se pencher sur 243 nouvelles demandes de statut, 265 demandes reportées des sessions précédentes, 190 nouveaux rapports quadriennaux et 130 rapports reportés des précédentes sessions, a annoncé le Président du Comité, M. Mohamed Sallam, du Soudan.

L’augmentation constante de la charge de travail nécessite l’adoption d’une approche plus rationnelle du travail du Comité, a indiqué le Président, rappelant la résolution 73/205 de l’Assemblée générale.  Pour ce faire, le Comité a décidé de créer en son sein un Groupe de travail informel chargé de s’y atteler et aussi de comparer la liste des demandes de statut avec celles des comités des sanctions du Conseil de sécurité.  Une telle démarche ne peut que compliquer la tâche du Comité et rajouter à la lourdeur bureaucratique, a prévenu le Royaume-Uni. 

Les États-Unis et l’Estonie ont vu dans le volume croissant des demandes de statut « le souhait des ONG de contribuer à la réalisation des objectifs de l’ONU ».  Le Comité doit s’adapter, a conseillé l’Estonie.  Il doit, a ajouté l’Union européenne, examiner les dossiers de manière « impartiale et équilibrée » car « nous voulons entendre la voix des ONG aux Nations Unies qui elles-mêmes portent celles des plus démunis ».  L’Union européenne a exhorté les membres du Comité à éviter les questions « répétitives » qui ne visent qu’à bloquer les dossiers.  Le travail du Comité est de faciliter la participation des ONG au travail de l’ONU, ont rappelé les États-Unis qui, à instar du Brésil, ont aussi souligné l’importance de la diffusion en ligne des sessions.  La transparence doit être le mot d’ordre dans un Comité dont le mandat est d’ouvrir les portes de l’ONU aux ONG et non de les fermer, a martelé le Royaume-Uni.

Composé de 19 États Membres, le Comité des ONG peut recommander trois statuts consultatifs auprès de l’ECOSOC.  Le statut consultatif général est réservé aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.  Ces ONG sont autorisées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour.

Les ONG qui travaillent dans un domaine spécifique peuvent, elles, recevoir le statut consultatif spécial et soumettre des communications écrites et des pétitions.  La Liste est réservée aux ONG qui ne rentrent dans aucune de ces deux catégories et qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.  Elles ne peuvent soumettre au Conseil économique et social que des communications écrites.

Le Comité chargé des ONG poursuivra ses travaux, lundi 20 mai, à partir de 10 heures.

RENFORCEMENT DU SERVICE DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES DU DÉPARTEMENT DES AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES DU SECRÉTARIAT

Le Chef par intérim du Service des ONG, M. MARC-ANDRÉ DOREL, a attiré l’attention sur l’augmentation constante de la charge de travail du Comité et de son Service.  Huit-cent-vingt nouvelles demandes ont été déposées entre juin 2017 et juin 2018 pour examen en 2019, contre 794 durant le cycle précédent, et 630, en 2016.  À ce jour, 150 à 180 demandes sur les 820 ne pourront pas être examinées pendant cette session et seront reportées à la session de 2020.  Les ONG concernées ont d’ailleurs été informées de ce rapport, a indiqué M. Dorel.  S’agissant de la rationalisation de la documentation « volumineuse », il a avoué que cela consomme énormément le temps du Service surtout pour la traduction dans les six langues officielles de l’ONU.  M. Dorel a prié le Comité de trouver une solution à cette question comme l’y a invité l’Assemblée générale.

Des progrès ont-ils été faits pendant les discussions informelles? s’et demandé l’Inde.  Le Comité, a expliqué son Président, a décidé de créer un groupe de travail informel qui sera d’ailleurs aussi chargé de comparer la liste des demandes de statut avec celles des comités des sanctions du Conseil de sécurité.  Une telle démarche, a dit craindre le Royaume-Uni, ne peut que compliquer la tâche du Comité et en rajouter à la lourdeur bureaucratique.  Pourquoi ne pas demander directement aux ONG si elles figurent ou non sur les listes des entités frappées par les sanctions?  Le Royaume-Uni a préconisé que le groupe de travail se limite à réviser les modalités pour le dépôt des demandes de statut.

Ces demandes doivent être examinées de manière « impartiale et équilibrée », a insisté l’Union européenne auprès du Comité.  Nous voulons, a-t-elle dit, entendre la voix des ONG aux Nations Unies qui, elles-mêmes, portent celles des plus démunis.  L’Union européenne a exhorté les membres du Comité à éviter les questions « répétitives » qui ne visent qu’à bloquer les dossiers des ONG.  Le travail du Comité c’est de faciliter la participer des ONG au travail de l’ONU, ont martelé les États-Unis qui, à instar du Brésil, ont aussi souligné l’importance de la diffusion en ligne des sessions du Comité.  Ils ont vu dans l’augmentation du nombre des demandes de statut le souhait des ONG de contribuer à la réalisation des objectifs de l’ONU.  À leur tour, les États-Unis ont dénoncé les « tactiques » pour reporter indéfiniment la décision sur les dossiers, en particulier lorsqu’il s’agit d’ONG qui travaillent dans l’humanitaire et les droits de l’homme.  Le Comité, a préconisé l’Estonie, doit adapter sa méthode de travail à l’augmentation du nombre des demandes de statut, en faisant une utilisation optimale du temps de travail et en évitant de reporter l’examen des dossiers.  La transparence, a renchéri le Royaume-Uni, doit être le mot d’ordre dans un Comité dont le mandat est d’ouvrir les portes de l’ONU aux ONG et non de les fermer.  Nous sommes toujours étonnés de voir certaines demandes reportées plus de cinq fois, ont-ils conclu.  Venant aux faits, la Chine a exigé que l’ONG Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience, respecte son intégrité territoriale et cesse de parler d’un prétendu « Turkménistan oriental ».  L’ONG, qui est dotée du statut consultatif auprès du Conseil économique et social (ECOSOC), a été créée il y a 20 ans avec le but de protéger la liberté de religion et de conviction. 

NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF

Octroi du statut consultatif spécial

1. « Vətəndaşların Sosial Rifahı Naminə » ictimai birliyi (Azerbaïdjan)

2. ASTRA - Anti trafficking Action (Serbie)

3. Action Citoyenne pour l’Information et l’Éducation au Développement Durable (Tchad)

4. Action pour le Respect et la Protection de l'Environnement (Cameroun)

5. Action progressive pour la gestion de l'environnement (République démocratique du Congo)

6. Actions pour la Réinsertion Sociale de la Femme (République démocratique du Congo)

7. Afric'ompetence (Tchad)

8. Afrique Secours Congo (République démocratique du Congo)

9. Agir pour le Developpement « Act for Development » (Act-Dev) (Bénin)

10. Ajoke Ayisat Afolabi Foundation (Nigéria)

11. All Believers Pentecostal Church International (Ghana)

12. All-Ukrainian Association "Successful Guards" (Ukraine)

13. Anandi (Inde)

14. Arms of Comfort Foundation (Nigéria)

15. Asociacion Civil Kape Kape (Venezuela)

16. Asociación Cultural Nueva Acrópolis de El Salvador (El Salvador)

17. Association Against Women Export (AAWE) (Nigéria)

18. Association pour la sensibilisation de la drépanocytose (Cameroun)

19. Associação Jadir de Taekwondo (Brésil)

20. Azad Foundation [India] (Inde)

21. Barisal Unnyon Sangstha (BUS) (Bangladesh)

22. Beijing Crafts Council (Chine)

23. Casa Hunter Associação Brasileira Dos Portadores Da Doença De Hunter E Outras Doenças Raras (Brésil)

24. Central Integrada de Apoio Familiar Pastor Rubens de Castro (Brésil)

25. Centre du Commerce International pour le Développement (Guinée)

26. Christian Women for Excellence and Empowerment in Nigerian Society (Nigéria)

27. Co-Exist Initiative Organization (Kenya)

28. Concern on Innovative Radiance Society (Inde)

29. Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (C.N.S.C.-Togo) (Togo)

30. Derecho Ambiente y Recursos Naturales (Pérou)

31. Disabled Women's Association (Azerbaïdjan)

32. Equality for Peace and Democracy Organization (Afghanistan)

33. Faudar Rural Educational Society for Harijans (Inde)

34. Fondation Sounga (République du Congo)

35. Forum de la Jeunesse pour le Développement Durable (FO.JE.D.D.) (Togo)

36. Foundation for Partnership Initiatives in the Niger Delta (Nigéria)

37. Fundacion Saraki (Paraguay)

38. Fundación Nacional para la Superación de la Pobreza (Chili)

39. Fundación Ronda (Chili)

40. Fundación para la Democracia Internacional (Argentine)

41. Gender And Environmental Risk Reduction Initiative (Nigéria)

42. Green and Better World (Cameroun)

43. Healthy Aging India (Inde)

44. IMPACT Foundation Inc.: The Emmanuel & Una Springer Memorial Foundation (Sainte-Lucie)

45. Inclusion Ghana (Ghana)

46. Institut Mobile d’Éducation Démocratique (IMED) (Haïti)

47. Instituti për Kërkime dhe Alternativa Zhvillimi (Albanie)

48. Instituto Global da Paz (Brésil)

49. Iran Autism Association (Iran)

50. King Khalid Foundation (Arabie saoudite)

51. Lasses Education & Healthcare Initiative (Nigéria)

52. Maji Mazuri Centre International (Kenya)

53. Mandela Center International (Cameroun)

54. Merja Zarka (Maroc)

55. Musawah Global Vision Berhad (Malaisie)

56. National Association of Professional Social Workers in India (Inde)

57. National Campaign for Education – Nepal (Népal)

58. O.N.G. Norte Verte y Medio Ambiente (Chili)

59. Observatoire Tunisien de l’Économie (Tunisie)

60. Offthehook Foundation For Rural Dwellers (Nigéria)

61. Okowa Five Charity Initiative (Nigéria)

62. Organisation of African Youth (Afrique du Sud)

63. Organised Centre for Empowerment and Advocacy in Nigeria (Nigéria)

64. Organização Nova Acrópole Lago Norte (Brésil)

65. People Empowering People, Africa (Cameroun)

66. World Toilet Association (République de Corée)

67. Alianza Americas

68. Sahaj Sansthan Nokhada (Inde)

69. Shuchona Foundation (Bangladesh)

70. Social Watch/Contrôle citoyen au Bénin (Bénin)

71. Society for Economic Empowerment and Entrepreneurship Development (Nigéria)

72. Solidar Tunisie (Tunisie)

73. Sustainable Run for Development (Cameroun)

74. Synergie Féminine Pour La Paix et le Développement Durable (Guinée)

75. Synergie Institute of Trade Commerce and Industry (Inde)

Report de la décision dans l’attente des réponses aux questions posées par le Comité

L’Inde a demandé à Advocacy, Research, Training and Services (ARTS) Foundation (Pakistan) des détails sur son projet de santé génésique: le coût, les bénéficiaires, le financement.  Quels sont les projets de l’Alliance des Femmes pour l'Égalité et le Genre en Guinée (Guinée)? a voulu savoir la Chine.  Elle a aussi a exigé d’Asia Pacific Transgender Network (Thaïlande) qu’elle respecte tous les noms des provinces et régions de Chine sur son site Internet.

La Chine et le Burundi ont demandé à l’Association Mauritanienne Action pour le Développement Humain (Mauritanie) la nature des projets et des activités qu’elle mène pourtant « sans budget ».  Qu’a-t-elle fait en 2018? a précisé le Burundi.  Les dépenses de Beijing Volunteer Service Federation (Chine) dépassent ses recettes?  Comment fait-elle pour fonctionner, ont demandé les États-UnisCuba a voulu en savoir plus sur les projets de Carlsron Initiative for Peace and Human Rights (Nigéria) « à l’extérieur du Nigéria. » 

La Fédération de Russie a demandé que Charity Organization "International Charity Foundation "Global Ukraine" (Ukraine) s’explique sur ses revenus.  Le Pakistan a voulu de Children's Dignity Forum (CDF) (Tanzanie) des explications sur les liens qui l’unissent à l’Agence de développement du Suède.  Cette ONG est déficitaire: comment fait-elle pour travailler?  Quelles sont les activités que mène Community Center for Integrated Development (Cameroun) pour assurer le contrôle du travail gouvernemental? a questionné l’Inde.

Quels sont les outils et les méthodes utilisés par Dimdim Humanitarian Relief Foundation (Iraq) pour défendre les droits de l’enfant? a demandé l’Inde.  À quel titre Drug Policy Network South East Europe (Serbie) participe-t-elle aux sessions de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)? s’est interrogée la Fédération de Russie.

À quel titre GIN SSOGIE NPC (Afrique du Sud) a participé aux travaux de la Commission de la condition de la femme? a demandé la Fédération de Russie.  La Chine a prié l’ONG de respecter les noms officiels du Tibet et de Hong-Kong.  Qui a financé His Highness Maharaj Hanwant Singhji Charitable Trust (Inde) durant les trois derniers exercices budgétaires? a demandé l’Inde qui a aussi voulu des détails sur les activités de Human Development Foundation (Pakistan).  Qui en sont les bénéficiaires?  D’où vient le financement?

Quels sont les projets d’Insan Defending Human Rights (Liban) en Syrie? a questionné la Fédération de Russie.  L’Institut arabe des chefs d'entreprise (Tunisie) a été prié par la Chine de respecter les noms de Taïwan, de Hong-Kong et du Tibet.  Que donne la Fondation Soros à l’Institutia Privata Centrul National de Studii si Informare pentru Problemele Femeii "Parteneriat pentru Dezvoltare" (République de Moldova)? a voulu savoir la Fédération de Russie.  À quelles activités cet argent a servi?

Les revenus de l’International Union for Sustainable Development (Égypte) sont de 12 dollars, a observé l’Inde.  Comment l’ONG va pouvoir mener ses activités?  L’Inde a aussi voulu savoir si Le Conseil promotionnel pour l'action des jeunes en Afrique (République du Congo) est actif en dehors de l’Afrique.  À qui est destinée l’aide médicale offerte par la Non-Governmental Organization « Association Of Wives And Mothers Of Soldiers Participating In Ato » (Ukraine)? a demandé la Fédération du Russie.  Quels sont les projets sociaux et quels sont les résultats?

Le Nicaragua a voulu de Onelife Initiative for Human Development (Nigéria) des explications sur ses activités avec l’ONU.  Le Bahreïn a demandé à l’Organization of female conscience renewal (Maroc) de donner d’autres exemples de ses projets.  Qu’a fait Pouya Institute for Communications and Social Development (Iran) au Forum des minorités sur les droits de l'homme en 2016? ont demandé les États-Unis.  Les membres de Republican Social Information Center « Istiqbolli Avlod » (Ouzbékistan) peuvent-ils tous participer à l’assemblée générale de l’ONG? a voulu savoir la Fédération de Russie

Quelles sont les activités du Réveil communautaire d'assistance aux victimes (Burundi) à l’extérieur du Burundi? a demandé l’Inde.  Quelles sont les organisations internationales qui assurent 100% du financement de SOS-Esclaves (Mauritanie)? a questionné le Burundi.  La Chine a demandé à Shrimad Rajchandra Sarvamangal Trust (Inde) pourquoi la photo du Dalaï-Lama figure sur son site Web.

Dialogue avec les ONG

World Toilet Association (République de Corée) a rappelé que plus de deux milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès aux toilettes.  L’ONG a donc construit des toilettes publiques en partenariat avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile, dans 19 pays.  Elle prétend avoir un statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC car elle est un exemple de synergie entre les ONG, l’ONU et le grand public.  Avez-vous des liens avec l’Organisation mondiale des toilettes? s’est informée la Chine.  Non, a répondu l’ONG, mais on peut toujours travailler ensemble car après tout, il y a encore plus de deux milliards de personnes dans le monde sans accès à des toilettes.  Peut-avoir des détails sur les projets en cours dans les zones touchées par les catastrophes? a demandé Cuba.  L’ONG a précisé qu’elle travaille dans ces zones avec le Comité international de la Croix-Rouge.

El Cantare Foundation (États-Unis) vise l’autonomisation des femmes et des filles.  L’ONG a contribué à la construction d’écoles en Inde, à la formation des jeunes à l’informatique et apporté son aide à ses adhérentes dans le monde rural.  Avez-vous des partenaires sur le terrain? a voulu savoir l’Inde.  Nous travaillons, a répondu l’ONG, sans l’appui des gouvernements mais avec les communautés à la base qui, si elles arrivent à s’en sortir, sont encouragées à aider d’autres communautés.  Vous avez un statut national ou international? a demandé Cuba.  National pour le moment mais nous voulons devenir international.  Mettez ce souhait par écrit, a exigé l’Inde.

Alianza Americas (États-Unis) s’est présentée comme réseau de migrants latino-américains.  Notre rêve, a-t-elle confié, est de célébrer notre quinzième anniversaire avec un statut consultatif auprès de l’ECOSOC.  Nous misons, s’est-elle expliquée, sur la diplomatie pour apporter une perspective humaine aux questions relatives aux migrants et à leurs familles.  Êtes-vous présente en Asie? s’est demandé la Chine.  Non, nous n’avons aucun projet dans le continent asiatique, a répondu l’ONG dont les membres sont issus des communautés latino-américaines, y compris autochtones.  Cuba a voulu des détails sur les projets « Tax Day » et « Somos 2018 ».  Quels en sont les messages?  Le « Tax Day », a précisé l’ONG, sensibilise les membres sur les impôts qu’ils paient.  « Somos » vise à encourager les jeunes et les enfants à affirmer leur identité et à être fiers d’appartenir à leur communauté.  Avez-vous travaillé en Haïti? a poursuivi Cuba.  Quels projets ont bénéficié de l’argent reçus de l’Open Society Foundation?  En Haïti, a dit l’ONG, nous avons aidé deux organisations sœurs haïtiennes et le financement de l’Open Society Foundation nous a aidés à participer aux débats sur la question des migrations, à secourir les migrants d’Amérique latine et à sensibiliser l’opinion sur la protection dont ils ont besoin.

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