Session de 2019,
34e & 35e séances plénières – matin & après-midi
ECOSOC/7009

L’ECOSOC conclut sa session de haut niveau en entendant une cinquantaine d’organisations plaider pour renforcer les efforts et atteindre le développement durable

Après la fin du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, hier, c’est aujourd’hui le Conseil économique et social (ECOSOC) réuni en session ministérielle qui a conclu ses travaux, en entendant 19 États Membres et près de 50 organisations internationales et de la société civile.

Chacun a décortiqué le Programme de développement durable à l’horizon 2030 en tirant les éléments qui leur paraissent les plus importants pour atteindre les objectifs fixés.  L’égalité hommes-femmes, la justice et la lutte contre les conséquences des changements climatiques ont été maintes fois citées et sont apparues comme des incontournables du développement durable.

La reforestation et l’utilisation de l’énergie renouvelable à Madagascar, la protection des forêts en Thaïlande, la préservation de la vie aquatique à La Barbade, le lancement de deux obligations vertes au Nigéria: tels sont quelques-uns des efforts des États Membres sur le plan environnemental.  Du côté des ONG, l’organisation VAAGHARA a recommandé d’utiliser les connaissances des agriculteurs indiens autochtones pour gérer la question du climat, tandis que le Stockholm International Water Institute a vanté les mérites de la « diplomatie de l’eau ».

Avec les interventions de l’Afghanistan, de la République arabe syrienne et du Soudan, l’ECOSOC a touché du doigt les difficultés de développement rencontrées par des pays affectés par des conflits.  Pour le Soudan, le fait de sortir à peine d’un conflit constitue en soi un défi majeur pour le développement.  Pareil pour l’Afghanistan qui a déploré devoir subir les affres du terrorisme et de l’extrémisme violent.  Une ONG camerounaise, First Modern Agro (FI.MO.AT.C.I.G), a pour sa part demandé à la communauté internationale de se pencher sur ce qu’elle a qualifié de « génocide » dans la partie anglophone du pays.

La Ligue des États arabes a, de plus, fait remarquer que les neuf conflits actuellement à l’ordre du jour du Conseil de sécurité ont poussé des millions de personnes sur les routes de la migration, un autre obstacle au développement.  Or, les objectifs de 2030 ne pourront être réalisés si les migrations ne sont prises en compte dans les politiques de développement, a prévenu l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).  L’International Rescue Committee a lancé un appel similaire en faveur des réfugiés.

La participation de la société civile aux décisions et aux actions favorisant le développement a été reconnue comme cruciale par de nombreuses délégations qui ont plaidé pour des efforts supplémentaires en ce sens.  Comme exemple d’inclusion, le Chili a expliqué que le processus d’examen national volontaire est le fruit du travail de l’État en alliance avec la société civile et le secteur privé.  En même temps, le Gouvernement chilien épaule le travail de ces acteurs lorsqu’ils cherchent des solutions aux problèmes socioéconomiques. 

La preuve de la volonté d’implication de tous les acteurs a été fournie aujourd’hui par la participation de nombreuses organisations non gouvernementales, chacune avec son cheval de bataille.  Pour l’ONG The Brooke, c’est l’utilisation des animaux de trait, comme les ânes et les mulets, qu’il faut promouvoir pour aider les plus pauvres et les femmes rurales.

Parmi les intervenants, nombreux ont été ceux qui ont appelé à investir dans l’éducation, le numérique et l’information, pour augmenter les chances de développement de chaque citoyen.  Si l’éducation numérique a été mise en avant par l’Union internationale des télécommunications (UIT), d’autres ont rappelé l’importance, tout simplement, des livres: « Books to Africa International », qui œuvre en Afrique, et « Vues et Voix », une ONG canadienne produisant des livres audio, par exemple.

La lutte contre les discriminations de toutes sortes, à l’encontre des journalistes ou des personnes LGBTI notamment, a également été mentionnée comme un domaine où des progrès sont encore attendus si l’on veut atteindre un développement durable.

En parallèle au débat général s’est tenue, dans la matinée, une table ronde sur les prévisions concernant l’avenir des objectifs de développement durable.  Une autre discussion a eu lieu dans l’après-midi sur les tendances et les actions à long terme.

Lors de la séance de clôture, la Présidente de l’ECOSOC, Mme Inga Rhonda King, s’est félicitée que de nombreuses solutions aient été identifiées au cours des deux dernières semaines, même si « nous sommes encore un peu incertains quant à la manière dont nous pouvons atteindre les objectifs en profondeur », a-t-elle dit.  Elle a remarqué qu’il fallait encore « plus de réflexion et de changement », ainsi que « des gouvernements qui écoutent davantage la population ».

Rendez-vous est pris les 24 et 25 septembre à New York pour une nouvelle session du Forum politique de haut niveau qui se tiendra, pour la première fois, sous les auspices de l’Assemblée générale.  Ce sera le premier « Sommet des objectifs de développement durable ».

CONCERTATION DE HAUT NIVEAU SUR LES TENDANCES ET LES SCÉNARIOS FUTURS ET LES EFFETS À LONG TERME DES TENDANCES ACTUELLES SUR LA RÉALISATION DU PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT DURABLE À L’HORIZON 2030 (E/2019/50, E/2019/65, E/2019/66, E/2019/68, E/2019/70, E/2019/78)

Débat général

M. NÉSTOR POPOLIZIO BARDALES, Ministre des affaires étrangères du Pérou, a relevé que son pays a connu certaines avancées en matière de mise en œuvre des objectifs de développement durable, notamment dans le cadre de la lutte contre la pauvreté ou encore dans le secteur de l’éducation.  Un dialogue social mené dans le pays a permis d’adopter un document intitulé « Pérou vision 2050 ».  Par ailleurs, le pays a récemment adopté une politique d’égalité entre les sexes.  La lutte contre la corruption est également une priorité.  Sur la question climatique, le Pérou et l’Espagne sont les têtes de file d’une initiative internationale visant à mettre en lumière les défis socioéconomiques des changements climatiques.  Le pays entend d’ailleurs adopter des mesures de lutte contre ce phénomène qui tient compte de l’approche sexospécifique.  Le Ministre a promis que son pays présentera son second examen national volontaire l’an prochain au Forum politique. 

M. THANI THONGPHAKDI, Secrétaire permanent adjoint au ministère des affaires étrangères de la Thaïlande, a indiqué que son pays a créé un fonds en soutien à l’éducation équitable qui a permis de prendre en charge près de 500 000 jeunes défavorisés.  Le pays a également octroyé la nationalité thaïlandaise à de nombreux apatrides.  En matière d’emploi, des centres d’insertion professionnelle permettent de faciliter l’insertion des jeunes dans le monde de l’emploi.  La protection des forêts est également une priorité pour le pays qui a, de plus, fourni les services d’Internet à 75 000 villages.  En ce qui concerne la coopération internationale, la Thaïlande est partie prenante à des partenariats régionaux.  Le pays a, en outre, consacré 90 millions de dollars, depuis 2002, dans le cadre de l’aide internationale aux pays de sa sous-région.

Mme H. ELIZABETH THOMPSON (Barbade) a posé les questions suivantes: « où en sommes-nous dans notre mandat?  Que faisons-nous du mandat du Programme 2030?  Que faisons-nous de l’Accord de Paris? »  La Barbade a intégré les objectifs de développement durable dans son plan de développement en associant la société civile, le secteur privé, le milieu universitaire, a assuré Mme Thompson en disant que les efforts les plus grands portent sur certains objectifs comme l’énergie propre, la croissance économique, la consommation responsable et la vie aquatique.  La représentante a attiré l’attention sur les vulnérabilités uniques des petits États insulaires en développement (PEID)qui sont exacerbées par l’instabilité politique, économique et environnementale internationale qui, pourtant, n’est pas de la faute de ces pays.  « On demande simplement la mise en œuvre du Programme 2030 et de l’Accord de Paris », a insisté la représentante. 

M. MILENKO ESTEBAN SKOKNIC TAPIA (Chili) a dit que son gouvernement avait présenté pour la deuxième fois son examen national volontaire pour informer de l’état de la mise en œuvre du Programme 2030 dans son pays.  Ce processus est le fruit d’une politique que l’État a élaboré en alliance avec la société civile et le secteur privé.  En même temps, le Gouvernement épaule le travail du secteur privé et de la société civile en cherchant ensemble des solutions aux problèmes socioéconomiques.  Le Chili sera l’hôte de la COP25 en décembre, a aussi indiqué M. Skoknic Tapia qui a expliqué vouloir saisir cette occasion pour inciter à augmenter les engagements en faveur de l’Accord de Paris.  Les tâches, au titre de cet Accord, sont nombreuses mais nous sommes nombreux à relever les défis, a-t-il encouragé.  Le représentant a souligné aussi l’importance des défis auxquels font face les pays à revenu intermédiaire dans sa région. 

M. RODRIGO A. CARAZO(Costa Rica) a expliqué que, en tant que pays à revenu intermédiaire, le Costa Rica voit la mise en œuvre du Programme 2030 comme une responsabilité.  Cependant, il a insisté pour que les pays donateurs, les institutions financières internationales et le système des Nations Unies dépassent le critère de classification de cette catégorie.  Pour évaluer réellement les progrès, a-t-il dit, il faut considérer l’aspect multidimensionnel du développement et de la pauvreté.  Il a expliqué que le Costa Rica a pour but de réduire les inégalités et de promouvoir l’inclusion sociale, économique et politique de toutes les personnes, en particulier des filles, des jeunes et des femmes.  Le Gouvernement a pour objectif de scolariser 89% des enfants en âge préscolaire, a-t-il notamment indiqué.  En ce qui concerne l´action climatique, le Costa Rica a lancé un plan de décarbonatation sur le long-terme.

M. HÉCTOR ENRIQUE JAIME CALDERÓN (El Salvador) a mentionné les efforts déployés par son gouvernement pour que le Programme 2030 soit une réalité, tout en reconnaissant qu’il faut en faire plus.  Il s’est inquiété du risque qu’une grande partie des 169 cibles des objectifs de développement durable ne soient pas atteintes à l’échéance, plaidant pour soutenir les rythmes de la mise en œuvre pour ce programme come pour le Programme d’Addis-Abeba sur le financement du développement.  Il faut, a-t-il dit, des alliances permettant de mobiliser les ressources disponibles, en tenant compte des besoins des pays en situation particulière.  Le représentant a souligné les difficultés à produire des statistiques qui reflètent exactement l’état de la mise en œuvre du Programme 2030, plaidant pour la collecte de données désagrégées de qualité qui sont indispensables pour adopter les bonnes décisions.

M. YAHAYA HAMZA (Nigéria) a indiqué que son pays a développé un cadre institutionnel de responsabilité national à plusieurs niveaux, pour coordonner la mise en œuvre des objectifs de développement durable dans son pays.  Un comité interministériel dédié à cette question a également été mis en place.  L’approche transversale permet, a-t-il explique, d’expliquer les rôles de tous les acteurs du développement qui travaillent de concert dans cette perspective.  Outre les efforts sur le plan budgétaire pour cette mise en œuvre, le représentant a mentionné les progrès de son pays en matière d’éducation, ce secteur évoluant avec l’environnement technico-économique et les exigences du marché du travail.  Il a également parlé, entre autres, des efforts menés par son pays pour lutter contre les changements climatiques, notamment le lancement de deux obligations vertes concernant l’Afrique sub-saharienne.

M. BASHAR JA’AFARI (République arabe syrienne) a affirmé que les politiques de développement sont une priorité après la destruction de son pays à cause des actes de terrorisme.  « Comment un pays comme la Syrie, connaissant des situations particulières, pourrait-il bénéficier du développement, notamment quand le pays fait face à des politiques coercitives? »  Le délégué a posé cette question à l’assistance avant de regretter que certaines parties, quatre ans après l’adoption des objectifs de développement durable, sapent encore les règles de base du multilatéralisme.  Selon lui, si cette tendance persiste, alors on se retrouvera de nouveau l’an prochain pour parler des mêmes obstacles à la mise en œuvre des objectifs de développement durable, dans un contexte marqué par l’augmentation continue des dépenses militaires.

M. CHRISTIAN WENAWESER (Liechtenstein) s’est félicité du fait que son pays ait présenté son examen national volontaire hier.  Il a estimé que l’état de droit est incontournable pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable.  Pour la délégation, l’objectif 16 (paix, justice et institutions efficaces) est donc crucial.  Le représentant a également plaidé pour qu’on élimine toute discrimination qui entrave l’accès à la justice, un problème qui touche en particulier les femmes et les jeunes filles.  Il a aussi déploré la sous-représentation des femmes dans la sphère politique et les écarts de salaires entre les sexes, appelant à y remédier. 

Mme DAWN HASTINGS WILLIAMS, Ministre d’État du Guyana, a assuré que l’examen national volontaire auquel s’est soumis le pays, a permis de savoir dans quels objectifs de développement durables il faudra le plus investir.  La « stratégie verte 2040 » du Guyana, qui est en harmonie avec le Programme 2030 et d’autres documents internationaux, est notre feuille de route pour une transition vers un État vert, a indiqué la Ministre.  À l’heure actuelle, nos défis sont l’accès aux services de base comme l’eau, l’éducation, l’énergie, ainsi que le manque d’opportunités d’emploi pour les femmes et les personnes à risques.  Pour conclure, la Ministre a demandé que les vulnérabilités et la résilience soient prises en compte lorsque l’on mesure les inégalités.

M. ABDALLAH AL-MOULLIMI (Arabie saoudite) a présenté sa « vision nationale » de développement qui est en harmonie avec le Programme 2030.  Le Gouvernement a fait de la création d’emplois une priorité en lançant des mégaprojets.  Les avancées que le pays a connues, s’expliquent par l’intégration du marché financier saoudien dans le système financier international.  En outre, nous sommes classés au septième rang mondial en matière d’efficacité de l’administration, a fait valoir le représentant avant de mentionner également les efforts de diversification de l’économie et ceux dirigés vers la lutte contre les changements climatiques pour mettre en œuvre l’Accord de Paris.  Nous avons des projets sociaux en faveur de l’inclusion et de la parité, a-t-il ajouté.  Par exemple, des permis de résidence permanente ont été accordés à ceux qui veulent travailler dans le pays, 72 centres éducatifs ont été créés et des aménagements urbains spéciaux ont été mis en place pour les personnes handicapées.  L’Agence des statistiques a publié les 94 indicateurs de développement en arabe et en anglais, a également indiqué le représentant.

M. MOHAMMAD WALI NAEEMI (Afghanistan) a indiqué que son pays a traduit sur le plan national les objectifs de développement durable et les indicateurs les plus pertinents.  Ainsi, sont nés les « objectifs de développement durable de l’Afghanistan » et un mécanisme intégré de suivi et de compte rendu.  Le délégué a rappelé que son pays est « en situation particulière », puisqu’étant classé dans plusieurs catégories: pays les moins avancés (PMA), pays en développement sans littoral et pays sortant de conflit.  Il a affirmé que le terrorisme et l’extrémisme violent sont parmi les principaux défis auxquels l’Afghanistan fait face.  De ce fait, 1,1 million d’Afghans sont déplacés.  De plus, le retour de 1,7 million de réfugiés afghans a accentué la pression sur l’économie et les institutions du pays, en affectant aussi le bien-être des communautés.  Malgré ces nombreux défis, le représentant a promis que l’Afghanistan s’engage à « ne laisser personne de côté », notamment grâce aux efforts nationaux et avec le soutien conséquent des partenaires internationaux qui sont attendus. 

M. MURTADA HASSAN ABUOBEIDA SHARIF (Soudan) a affirmé que la pauvreté est le fléau le plus dangereux auquel doivent faire face les pays en développement.  Le Gouvernement du Soudan entend créer un comité de haut niveau pour faciliter l’atteinte des objectifs de développement nationaux en s’inspirant des objectifs de développement durable du Programme 2030.  Il a rappelé que le pays sort à peine d’un conflit, ce qui constitue en soi un défi majeur de développement et s’ajoute aux effets négatifs des changements climatiques.  Il a terminé son propos en plaidant pour des partenariats renouvelés dans le cadre du développement durable. 

Mme SANJA ZOGRAFSKA KRSTESKA (Macédoine du Nord) a énuméré les efforts de son gouvernement pour réaliser le Programme 2030 comme l’adoption de la loi contre la discrimination.  Tous les individus en Macédoine du Nord jouissent de leurs droits fondamentaux, a-t-il assuré.  Des lois ont été adoptées en matière d’égalité hommes-femmes, des droits des personnes handicapées et de l’emploi décent, pour contribuer au bien-être des gens.  En outre, des ressources financières sont allouées pour les jeunes entrepreneurs et la formation numérique des jeunes. 

Mme HANTASOA FIDA CYRILLE KLEIN (Madagascar) a dit que la « Grande Île » a choisi 64 cibles prioritaires sur les 164 cibles de développement durable, mais que les 85 indicateurs qui les accompagnent restent à valider.  Le programme « Émergence Madagascar 2019-2023 » est la vision de développement de Madagascar, qui fait de la mobilisation des efforts un axe central.  Ce programme prévoit surtout une politique d’adaptation aux changements climatiques qui passera par la reforestation de 40 000 hectares de terrain, l’utilisation de l’énergie renouvelable et l’électrification rurale.  Dans le cadre de la lutte contre la violence domestique, deux brigades féminines ont été créées dans deux régions en 2019.  La représentante a terminé son intervention en indiquant que le Gouvernement a lancé en 2018 un recensement général de la population et des habitations. 

M. VLADIMIR DROBNJAK (Croatie) a indiqué que son pays est en train d’élaborer un document intitulé « la Croatie que nous voulons » en vue de mettre en œuvre les objectifs de développement durable.  Pour la délégation, le développement durable passe par l’éducation.  C’est pourquoi le système éducatif national est en mutation, notamment afin de mieux préparer les jeunes au monde de l’emploi.  Le pays promeut également des modes de production et de consommation durables, a ajouté le représentant.  Enfin, il a relevé que son pays est l’un des pays de l’Union européenne les plus affectés par les changements climatiques.

M. PATRIZIO M. CIVILI, Observateur permanent de l’Organisation Internationale de droit du développement, a estimé que l’objectif 16 sur la paix, la justice et les institutions efficaces est un « facilitateur » des autres objectifs de développement durable.  C’est fort de ce constat que l’OIT a organisé, en juin dernier à Rome, en collaboration avec le Département des affaires économiques et sociales (DESA) de l’ONU, une conférence qui a regroupé des représentants de gouvernements, des systèmes judiciaires et de la société civile, dans le cadre d’un dialogue multipartite visant à renforcer la mise en œuvre de l’objectif 16.

M. ROBIN IAIN OGILVY, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a estimé que les gouvernements vont continuer à jouer un rôle crucial dans l’instauration d’un environnement propice à la réalisation des objectifs de développement durable, notamment par le biais d’une coopération multilatérale forte.  L’OCDE a redoublé d’efforts pour partager son expertise, ses données et ses outils avec la communauté internationale, a-t-il assuré en donnant l’exemple d’un partenariat avec le PNUD pour fournir des conseils d’audit fiscal à plus de 30 pays en développement.  L’OCDE insiste aussi sur l’importance d’atteindre le quatrième objectif (éducation de qualité).

L’Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (AICESIS) a mis l’accent sur les effets des changements technologiques qui font courir le risque de fracture numérique.  Cette fracture risque d’exclure de nombreuses personnes, a averti le représentant qui a demandé la mise en place de politiques pour faire en sorte que la numérisation favorise les gens.  Il a souligné l’importance du partage d’expériences à cet égard. 

L’Union interparlementaire (UIP) a estimé que l’engagement le plus urgent est d’en finir avec l’exclusion.  Le rôle des parlementaires est important à cet effet.  Les parlementaires ont l’obligation de revoir toutes les lois pour qu’il n’y ait plus d’exclus.  La représentante a aussi souligné l’importance d’augmenter le nombre de parlementaires femmes et la nécessité d’élever le niveau de financement pour réaliser le Programme 2030.  Avant de terminer, elle a attiré l’attention sur la situation des migrants dans le monde. 

Mme HMWAY HMWAY KHYNE (Myanmar) a estimé que l’éducation est un facteur important en vue du développement durable.  Ainsi, l’enseignement aux niveaux primaire et secondaire est un service gratuit au Myanmar.  Le Gouvernement s’engage, en outre, à lutter contre les changements climatiques et il entend transformer le Myanmar en une société durable qui soit juste et équitable pour ses populations.  En tant que société multiethnique, le Myanmar entend également ancrer son unité dans la diversité.  Le pays, a ajouté le représentant, s’engage à travailler avec tous ses partenaires pour parvenir au développement durable. 

Mme CHARLOTTE LINDBERG WARAKAULLE, de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), a plaidé pour que soient adoptées des politiques adéquates afin que la science et la technologie ne produisent pas davantage de divisions.  Elle a regretté qu’à peine le quart des étudiants choisissent les domaines de science et technologies, alors que ce sont dans ces secteurs que vont se concentrer les emplois du futur.

L’Union mondiale pour la nature (UICN) a déploré les pertes à l’échelle mondiale de diversité.  Emmagasiner le carbone est l’un des meilleurs moyens de se prémunir contre les changements climatiques, a rappelé le représentant.  Il faut, a-t-il recommandé, agir de manière déterminée pour préserver la biodiversité.

La Ligue des États arabes a dit avoir organisé de nombreuses réunions ministérielles au niveau de ses pays membres pour arrêter les priorités en matière de réalisation du Programme 2030 notamment la réunion de Charm el-Cheikh en 2015 en Égypte.  Le principal défi que l’ECOSOC doit relever est le financement et la paix.  Les neuf conflits gérés par le Conseil de sécurité ont poussé des millions de personnes sur les routes de la migration, a rappelé la délégation avant de demander d’avancer dans la création de l’État de Palestine et de passer du conflit au développement. 

M. KAIRAT UMAROV (Kazakhstan) a évoqué des avancées sur le plan national en matière d’éducation et d’éradication de la pauvreté notamment.  Il a rappelé que la communauté internationale doit aller plus vite et adopter des actions plus ambitieuses qui s’appuient sur des accélérateurs de croissance comme les technologies.  Le Kazakhstan est favorable à la création de centres régionaux des Nations Unies.  Ainsi, le pays a ouvert un bureau des Nations Unies abritant 16 agences onusiennes, ce qui permet à celles-ci de travailler davantage en synergie dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable, a affirmé le délégué.  Un centre pilote interrégional des Nations Unies est également en projet à Almaty. 

Mme SESSELJA SIGURDARDOTTIR (Islande) a insisté sur l’importance de l’égalité entre les sexes que le pays considère comme l’un des accélérateurs de mise en œuvre de tous les autres objectifs de développement durable.  L’Islande, s’est-elle félicitée, est le premier pays au monde qui a adopté une loi requérant des employeurs une certification sur l’égalité salariale.  De même, le congé parental pour les pères permet de renforcer l’égalité entre les genres, a-t-elle argué.

L’Union internationale des télécommunications (UIT) a dit que la révolution numérique peut aider le monde à atteindre les objectifs de développement durable.  Le représentant s’est réjoui que chaque année, les pays informent de leurs avancées sur la question des télécommunications.  La technologie peut être utilisée dans de nombreux domaines comme la santé, l’éducation, l’agriculture, mais ce qui est important, a-t-il insisté, c’est d’assurer un développement numérique « sûr et équitable ».  Il faut investir dans l’éducation numérique pour lutter contre les inégalités, a-t-il recommandé. 

Pour l’Organisation internationale du Travail (OIT), il est temps d’agir pour réaliser l’objectif de développement durable sur l’accès à des emplois décents.  Pour ce qui est du chômage, le représentant a annoncé que le monde est aujourd’hui au niveau d’avant 2008.  Il a insisté sur l’importance de la protection sociale universelle et de la lutte contre le travail des enfants.  Le représentant a rappelé l’adoption, en juin dernier, de la Déclaration du centenaire de l’OIT qui est axée sur l’être humain.

Mme HORDOSCH (ONU-FEMMES) a plaidé pour que les femmes soient impliquées dans tous les processus de développement, seul moyen de réaliser le Programme 2030 selon elle.  De même, il faut lutter contre la crise climatique en tenant compte des sexes.  Elle a souhaité que les futurs examens nationaux volontaires se fassent en tenant compte de l’approche genre.

M. ASHRAF ELNOUR MUSTAFA MOHAMED NOUR de l’Organisation international pour les migrations (OIM) a dit que le Programme 2030 et le Pacte sur les migrations sont intimement liés, puisque le premier avait identifié les migrations comme un élément de développement.  Les objectifs de développement durable ne peuvent être réalisés si les migrations ne sont prises en compte dans les politiques de développement, a-t-il prévenu. 

L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) a défendu la thèse que sans la réalisation des objectifs de développement durable sur l’accès à une éducation de qualité, l’accès à des emplois décents, la réduction des inégalités et les partenariats pour la réalisation des objectifs, il ne peut y avoir de développement durable.  L’ONUDI peut aider à favoriser la coopération internationale en matière de développement industriel, a-t-il indiqué.

Le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes a encouragé à prendre en compte les politiques de réduction des risques de catastrophe dans les plans nationaux de développement.  Il a prié les gouvernements de s’inspirer du Cadre de Sendai pour l’élaboration de leurs stratégies respectives de réduction des risques.  Le représentant a aussi mis l’accent sur l’importance du financement des politiques d’atténuation.  La réduction des risques de catastrophe est le meilleur investissement pour le Programme 2030, a-t-il conclu.

Mme CARLA MUCAVI, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a déploré le fait que la faim ne cesse d’augmenter dans le monde, selon le dernier rapport conjoint FAO-FIDA.  De plus, le nombre de personnes obèses est désormais supérieur à celui des personnes souffrant de la faim.  Il faut donc changer les modèles agricoles afin de veiller à ce que les régimes alimentaires soient adéquats pour une bonne santé des populations.

Mme DAVTYAN de l’ONUSIDA, a dit que toutes les semaines, de nombreuses femmes sont infectées par le VIH du fait de la violence sexuelle et sexiste.  Il faut donc changer les lois, y compris celles empêchant les personnes infectées de voyager, a-t-elle souhaité.  Elle a déploré qu’un milliard de dollars manquent dans la lutte contre le VIH/sida.

L’International Rescue Committee a lancé trois appels à l’action: tenir compte des réfugiés, inclure les réfugiés dans les plans nationaux de développement, adopter des mesures pour les populations réfugiées.  Le Comité a annoncé qu’il organisera une réunion des chefs d’entreprise en marge du Sommet du développement durable en septembre.

Pour le grand groupe des femmes, réaliser le Programme 2030 nécessite des actions communes afin qu’il bénéficie aux plus vulnérables.  Le groupe a lancé un appel à se libérer du joug des industries de divertissements et des complexes militaro-industriels. 

La responsable de la Fondation Luz Maria a dit que son organisation travaille à New York dans le domaine de la lutte contre la violence familiale, en particulier celle à l’encontre les femmes.  Même s’il y a eu des progrès, des changements sont nécessaires, a-t-elle relevé.  C’est pourquoi elle a plaidé pour l’indépendance financière des femmes, afin qu’elles ne soient plus à risque d’exploitation et de violence. 

Le grand groupe des enfants et des jeunes a recommandé de rémunérer les stagiaires et de garantir une égalité entre jeunes des milieux ruraux et ceux des villes.  Le groupe déplore le fait que les jeunes soient confrontés à plusieurs discriminations, alors qu’ils devraient être en première ligne de la mise en œuvre des objectifs de développement durable.

Le travail de la HUAIROU COMMISSION (Femmes, Foyers et communautés) est de surveiller la mise en œuvre par les gouvernements du Programme 2030, a expliqué sa représentante.  De l’avis de la Commission, les femmes doivent participer à la mise en œuvre de ce Programme et il faut que leur participation soit financée.

Le grand groupe des ONG a demandé l’arrêt des subventions aux industries néfastes.  Le groupe a voulu que la communauté internationale appuie davantage la lutte contre les flux financiers illicites et fasse son maximum pour assurer les services sociaux de base aux plus vulnérables.

La représentante de l’ONG The Brooke a rappelé que 600 millions de personnes à travers le monde se servent des animaux de trait comme les ânes et les mulets.  Elle a expliqué que les pauvres auraient plus de revenus s’ils pouvaient bénéficier du support qu’apportent ces animaux.  De même, ces animaux permettent d’alléger les tâches des femmes rurales.  C’est pourquoi, il faut modifier l’objectif 15 de développement durable sur la vie terrestre en intégrant les animaux de trait, a réclamé la représentante. 

Le grand groupe des personnes âgées a rappelé que ces personnes sont tout aussi importantes et doivent être reconnues comme participantes à leur propre développement.  Les gouvernements doivent donc harmoniser les législations nationales afin de mettre fin à la discrimination dont elles sont victimes.

Le Saudi Green Building Forum a dit que le volontariat est nécessaire pour réaliser le Programme 2030 en particulier le développement urbain.  Il a aussi plaidé pour que les ONG dans les pays arabes soient prises en compte dans l’élaboration des rapports de l’examen national volontaire.

L’Education and Academia Stakeholder Group a réitéré l’importance de   l’éducation tout au long de la vie et son caractère indispensable pour accompagner les objectifs de développement durable.  Le représentant a dénoncé le manque de ressources gouvernementales consacrées à l’éducation et à l’égalité entre les hommes et les femmes. 

Le délégué de Citizens’Coalition for Economic Justice a plaidé pour « plus de justice en faveur des petites gens ».  Il a expliqué que les crises économiques, comme celles que la République de Corée a connues par le passé, sont inévitables si les grandes entreprises détenues par des grandes familles continuent de créer des conglomérats qui exploitent les populations en leur offrant une rétribution insuffisante.

Le responsable du grand groupe des volontaires a dit que l’on ne peut réaliser les objectifs de développement durable sans tenir compte du travail des volontaires.  Il faut donc un appui en leur faveur pour leur permettre d’avoir plus d’impact.  Il a assuré que le bénévolat fleurit quand il est soutenu politiquement.  Il a salué le fait que, 19 des 47 examens nationaux volontaires de cette session du Forum politique, aient reconnu l’impact du travail des volontaires. 

L’organisation VAAGHARA a recommandé de traiter les incidences des changements climatiques en s’inspirant des connaissances des agriculteurs indiens autochtones.  Les programmes publics doivent faire revivre l’agriculture autochtone en lui accordant des financements, a-t-elle plaidé. 

Le Sendai Stakeholder Group a promu le Cadre de Sendai qui est là pour aider à élaborer les politiques de réduction des risques de catastrophe.  Il faut décentraliser et délocaliser les allocations de ressources dans ce domaine, a-t-il conseillé. 

Le délégué de Global Forum for Media Development a déploré le fait que l’hostilité contre les journalistes prenne de l’ampleur à travers le monde.  Il y a pourtant un lien étroit entre le manque d’accès à l’information et le manque de sociétés justes, a-t-il affirmé.  C’est pourquoi il a demandé à tous les États de renforcer l’accès à l’information et à protéger les journalistes, en commençant par libérer tous ceux qui sont actuellement emprisonnés. 

Le grand groupe LGBTI a rappelé que les États ont pris l’engagement de faire en sorte que chacun participe au développement de sa société.  Il faut donc produire des données ventilées qui éclairent sur les obstacles à la participation, a-t-il dit.  Le groupe a insisté pour faire tomber toutes les barrières qui empêchent la participation des LGBTI au développement durable.

La Fédération internationale de l’immobilier a expliqué qu’elle aide ONU-Habitat dans sa mission.  La Fédération a créé un instrument pour aider les communautés et les élus à s’impliquer dans la réalisation du Programme 2030 dans le domaine du logement.  La Fédération est en train de lancer la Stratégie de l’habitat durable, a ajouté le représentant.

La Confédération italienne du travail a dit défendre, en Italie, l’intérêt général dans le domaine de l’emploi et en particulier l’intérêt des travailleurs. Nous favorisons le dialogue entre les parties prenantes locales et les organisations spécifiques, a-t-elle dit.  C’est un contrat social couronné de succès lorsque le financement est assuré.  Le développement local est au centre de nos préoccupations, a-t-elle assuré.

Vues et Voix, une ONG canadienne produisant des livres audio depuis 1976 pour les gens ne pouvant lire, a souhaité que la culture et l’information soit accessible à tous.  La déléguée a plaidé pour des partenariats avec le secteur privé pour mettre à disposition des livres audio pour tous ceux qui en ont besoin.

La Fundacion Latinoamericana por los Derechos Humanos y el Desarrollo Social, a déploré le fait que les enfants vénézuéliens qui bénéficient de soins spécialisés à l’étranger ne peuvent désormais plus recevoir leur traitement parce que les banques ont peur de subir des mesures de représailles du fait du blocus financier et économique dont le Venezuela est victime.

Le Comité international pour la paix et la réconciliation a dit que dans beaucoup de pays, les gens travaillent pour un salaire misérable ou sans salaire du tout.  Plus de 43 millions de personnes travaillent toujours sous une forme ou une autre d’esclavage, a-t-il dit pour sensibiliser à ce problème et appeler à y remédier. 

Le World Council for Curriculum and Instruction a souligné le rôle de l’éducation pour renforcer l’esprit critique et pour promouvoir une culture de paix.  Si nous voulons réaliser l’objectif de développement durable sur l’éducation de qualité, il faut s’appuyer sur nos valeurs, a-t-il recommandé.

First Modern Agro (FI.MO.AT.C.I.G), a parlé d’un génocide en cours dans la partie anglophone du Cameroun.  Après celui qu’a connu le Rwanda en 1994, la communauté internationale avait promis que cela ne se produirait plus, a-t-elle déploré.  Elle a demandé que l’ONU envoie une équipe de médiation sur place afin d’évaluer la situation.  Le Président Biya, après 38 ans au pouvoir, n’a rien fait pour mettre fin à ce génocide, a affirmé la déléguée.  Elle a plaidé pour des solutions qui tiennent compte des racines profondes de la crise.  « Ne dites pas que vous n’étiez pas au courant », a-t-elle lancé en plaidant pour la restauration de l’état de droit dans le pays et en demandant que les responsables de la situation soient traduits en justice.

Fundación Argentina a las Naciones Camino a La Verdad a appelé à une ONU plus responsable et plus visionnaire.  Il faut aussi que l’ONU rejette la compétitivité qui n’est que l’expression de l’égoïsme, a-t-elle dit.  Elle a plutôt conseillé de promouvoir la solidarité et la protection des populations.

Face aux ravages de l’agribusiness, la Bauerliche Erzeugergemeinschaft Schaft Schwabisch Hall W.V. a préconisé le passage à l’agriculture naturelle qui est la seule façon d’assurer une production agricole durable.  Cela changera la politique agricole, a dit l’organisation qui a demandé de l’assortir d’une économie capable d’aider à sauver les ressources naturelles. 

Les partenaires pour la transparence ont souligné l’importance de l’objectif de développement durable sur la justice et la paix pour le développement de l’Afrique.  Les interventions étrangères en Afrique ne font que retarder le développement des Africains, a estimé l’organisation.  L’ONG a demandé l’application des mesures de l’Union africaine contre le terrorisme.

La déléguée de l’union des villes et agences de coopération Nord-Sud s’est désolée de voir des sociétés du Sud dans lesquelles les jeunes ne peuvent plus investir à cause des sociétés d’investissements.  Elle a demandé à l’ONU d’agir pour limiter les conséquences d’un système financier injuste sur les économies des pays en développement.  Elle a aussi plaidé pour l’intégration des jeunes entrepreneurs du Sud dans les systèmes de valeurs mondiaux.

Pirate Parties International Headquaters, une organisation non gouvernementale qui plaide pour l’implication de la société civile dans la gouvernance, a expliqué que l’Internet est un puissant outil de participation populaire à la gestion des affaires publiques.  Ainsi, a-t-elle suggéré, les membres des communautés devraient participer directement à la gestion de la cité au lieu d’élire des représentants qui ne soutiennent pas toujours leurs avis et positions.  L’ONG appelle donc à un système électoral s’appuyant davantage sur le numérique.

Pour Stockholm International Water Institute, l’eau est un moteur pour tous les objectifs de développement durable.  L’accès à l’eau peut notamment aider les jeunes filles à revenir à l’école.  L’accès à l’eau est également nécessaire à toutes les stratégies d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.  Elle a aussi souligné l’utilité de la « diplomatie de l’eau » qui peut être non seulement un point d’entrée pour démarrer le dialogue, mais aussi un moyen de progresser dans la réalisation des objectifs de développement durable.

Books to Africa International a fait valoir l’importance de l’accès aux livres pour le développement, pour améliorer la qualité de l’éducation en Afrique et appuyer la protection de l’environnement.  L’organisation offre des bourses au Nigéria.

African Views Organization, une ONG basée au New Jersey, a parlé de la place des monarques africains.  La responsable, qui s’est présentée comme une reine de la République démocratique du Congo (RDC), a expliqué que les rois et reines d’Afrique ont gardé des pouvoirs ancestraux.  Selon elle, ils doivent donc jouer un rôle majeur dans le développement du continent.  Ils peuvent, par exemple, contribuer à la lutte contre le travail des enfants, ou encore aider à la résolution des conflits, a-t-elle argué.

The Royal institution of Chartered Surveyors, a estimé que les questions des terres sont cruciales.  Or, les droits fonciers ne sont pas clairs dans de nombreux pays, a-t-il déploré en faisant observer que des millions de gens sont dépossédés de leur terre chaque année.  C’est pourquoi l’ONG plaide pour l’établissement de normes foncières mondiales, afin d’établir des sociétés plus équitables.

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