SC/13941

Le Comité du Conseil de sécurité concernant la Libye organise une réunion avec la Libye, les États de la région et les États voisins

À sa troisième séance officielle, le 30 août 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye s’est entretenu avec des représentants de la Libye, de l’Algérie, de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, de Chypre, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de la Grèce, de l’Italie, de la Jordanie, du Liban, du Mali, de Malte, du Maroc, du Niger, d’Oman, du Qatar, de la République arabe syrienne, du Soudan, du Tchad, de la Tunisie et de la Turquie auprès de l’Organisation des Nations Unies, en vue de renforcer le dialogue sur la bonne application des mesures de sanction concernant la Libye (embargo sur les armes, interdiction de voyager, gel des avoirs et mesures relatives aux tentatives d’exportation illicite de pétrole) imposées par le Conseil.

Le Président du Comité a encouragé les délégations invitées à faire part des difficultés qu’elles rencontraient dans l’application des mesures de sanction et à coopérer pleinement avec le Groupe d’experts et le Comité.

La séance a débuté par un exposé du Groupe d’experts sur l’application des mesures de sanction, portant plus particulièrement sur les difficultés et les contraintes liées à leur application.  Par la suite, dans leurs interventions, les membres du Comité et les États Membres invités ont abordé divers aspects du régime de sanctions, en insistant notamment sur leurs préoccupations relatives aux violations persistantes de l’embargo sur les armes et sur la nécessité d’appliquer pleinement et efficacement les mesures de sanction.

Les États Membres ont également fait part de leur volonté de coopérer avec le Comité et le Groupe d’experts.  Le Président a exprimé son intention de proposer aux membres du Comité des mesures de suivi fondées sur les idées et les propositions émises pendant la séance.

Les participants ont exprimé leur plein appui aux efforts que déploie le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, M. Ghassan Salamé, pour relancer le processus politique, lequel devrait être étayé par la pleine application du régime de sanctions.

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