SC/13957

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité concernant les attentats terroristes à Qalat, Kaboul et Charikar, en Afghanistan

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Vassily A. Nebenzia (Fédération de Russie):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté la multiplication des attentats en Afghanistan ces dernières semaines, et notamment la toute récente attaque perpétrée à Qalat (province du Zabol) le 19 septembre et revendiquée par les Taliban, qui a fait au moins 20 morts et plus de 95 blessés.

Insistant sur la nécessité d’empêcher de nouveaux actes de violence, les membres du Conseil ont en outre condamné énergiquement les odieux et lâches attentats terroristes commis le 17 septembre à Kaboul et sur les lieux d’un rassemblement électoral à Charikar (province de Parwan), dans lesquels au moins 38 civils ont trouvé la mort et plus de 80 ont été blessés. Les Taliban ont également revendiqué ces deux attaques épouvantables.

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement afghan et ont souhaité aux blessés un prompt et complet rétablissement.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont souligné que les auteurs de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les avaient organisés, financés ou commandités devaient être amenés à en répondre et traduits en justice. Ils ont exhorté tous les États à coopérer activement avec le Gouvernement afghan et toutes autres autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs, et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations que leur imposait le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

 

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