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L’Assemblée générale ouvre une trente et unième session extraordinaire pour discuter de la pandémie de COVID-19

L’Assemblée générale a ouvert, ce 10 juillet, sa trente et unième et unième session extraordinaire qu’elle consacre à la pandémie de COVID-19.  L’ordre du jour provisoire* prévoit en effet un débat général.

C’est la première session extraordinaire que l’Assemblée convoque depuis quatre ans.  Entre 1947 et 2016, elle a tenu 30 de ces sessions, la première sur la Palestine et la dernière sur le problème mondial de la drogue.  En vertu de la Charte, l’Assemblée tient des sessions extraordinaires « lorsque les circonstances l’exigent ».  Elles sont convoquées par le Secrétaire général à la demande du Conseil de sécurité ou de la majorité des Membres des Nations Unies.

La trente et unième session extraordinaire sera dirigée par le Président de cette session de l’Assemblée générale, M. Tijjani Muhammad-Bande.  Il reste à élire les vice-présidents et les présidents des commissions.  La composition de la Commission de vérification des pouvoirs reste la même que celle de la soixante-quatorzième session de l’Assemblée: Barbade, Botswana, Chine, États-Unis, Fédération de Russie, Maurice, Népal, Saint-Marin et Uruguay.**

Par ailleurs, le 12 juin dernier, les noms des Présidents des six grandes commissions ont été annoncés: M. Agustín Santos Maraver, de l’Espagne, présidera la Première Commission chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale; M. Amrit Bahadur Rai, du Népal, la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières; Mme Katalin Annamária Bogyay, de la Hongrie, la Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles; M. Collen Vixen Kelapile, du Botswana, la Quatrième Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation; M. Carlos Amorín, de l’Uruguay, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires; et M. Milenko Esteban Skoknic Tapia, du Chili, la Sixième Commission chargée des questions juridiques.

Par ailleurs, les Comores, Sao Tomé-et-Principe, la Somalie et le Venezuela sont tombés sous le coup de l’Article 19 de la Charte qui dispose: « un Membre des Nations Unies en retard dans le paiement de sa contribution aux dépenses de l’Organisation ne peut participer au vote à l’Assemblée générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées.  L’Assemblée peut néanmoins autoriser ce Membre à participer au vote si elle constate que le manquement est dû à des circonstances indépendantes de sa volonté. »***

*A/S-31-1
**A/S-31-3
***A/S-31-2

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