SC/14216

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les actes de terrorisme commis dans le nord-est du Nigéria

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Nicolas de Rivière (France):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté les multiples attentats terroristes perpétrés les 9 et 10 juin à Felo, le 13 juin à Monguno contre une installation humanitaire des Nations Unies et le 13 juin à Nganzai dans l’État de Borno au Nigéria, qui ont fait au moins 120 morts et plusieurs blessés.  

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde consternation et leurs condoléances les plus sincères aux familles des victimes, ainsi qu’au peuple et au Gouvernement nigérians, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. 

Les membres du Conseil se sont félicités de l’action menée par les pays de la région, y compris par l’intermédiaire de la Force multinationale mixte, pour lutter efficacement contre le terrorisme, et les ont engagés à continuer d’aller de l’avant. 

Les membres du Conseil ont réaffirmé que les actes de terrorisme, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs manifestations, constituaient une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. 

Les membres du Conseil ont souligné que les auteurs, organisateurs, instigateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables devaient être traduits en justice et ont demandé instamment à tous les États, conformément aux obligations leur incombant au regard du droit international et à ses résolutions applicables, de coopérer activement avec le Gouvernement nigérian et toutes les autorités compétentes à cet égard. 

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés.  

Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales. 

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