SG/A/1956

António Guterres nomme dix personnalités éminentes, qui siégeront pour deux ans, au sein du sixième Groupe consultatif du Fonds pour la consolidation de la paix  

Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a nommé aujourd’hui 10 personnalités éminentes qui siégeront, pour un mandat de deux ans, au sein du sixième Groupe consultatif du Fonds pour la consolidation de la paix.  

Instrument financier que l’ONU utilise en premier recours pour maintenir la paix dans les pays ou lieux à risque ou marqués par des conflits violents, le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix a approuvé un total de 772 millions de dollars pour 41 pays bénéficiaires entre 2006 et 2017.  De 2017 à 2019, il a intensifié ses engagements en approuvant 531 millions de dollars pour 51 pays.

Conformément au mandat donné au Fonds par l’Assemblée générale, le Secrétaire général nomme 10 personnalités éminentes pour un mandat de deux ans, en tenant compte du genre et de l’origine géographique régionale des candidats.  Les candidats sont désignés par les États Membres, dont les pays contribuant au Fonds.

Le Secrétaire général a ainsi nommé les personnes suivantes:

  • Mme Anne Anderson, Ambassadrice (à la retraite) de l’Irlande;
  • Professeur Emmanuel Asante, Président du Conseil national pour la paix du Ghana;
  • Mme Lise Filiatrault, Ambassadrice (à la retraite) du Canada;
  • Mme Liberata Mulamula, Ambassadrice (à la retraite) de la République-Unie de Tanzanie;
  • M. Johannes Oljelund, Directeur général de la coopération internationale pour le développement au Ministère des affaires étrangères de la Suède;
  • Mme Sara Pantuliano, Directrice générale de Overseas Development Institute, du Royaume-Uni;
  • M. Stéphane Rey, Chef de la politique de paix, Chef adjoint de la Division de la sécurité humaine au Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse;
  • M. Gert Rosenthal, Ambassadeur (à la retraite) du Guatemala;
  • M. Hanns Heinrich Schumacher, Ambassadeur (à la retraite) de l’Allemagne;
  • Mme Marriët Schuurman, Directrice au Département de la stabilité et de l’aide humanitaire du Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas.

La crise sans précédent causée par la pandémie de COVID-19 nécessite plus que jamais des investissements soutenus dans la consolidation de la paix.  En effet, les pays déjà touchés par un conflit violent, ou qui risquent de l’être, ont besoin d’un soutien pour s'adapter au choc que la pandémie peut provoquer et qui s’ajoute aux situations existantes.  Sans paix et sécurité, l’accès aux services de santé et aux services humanitaires est gravement compromis.  

C’est pourquoi le Secrétaire général a appelé à un cessez-le-feu mondial.  La communauté internationale a la tâche importante de renforcer les possibilités de consolider la paix à la suite de cet appel.  Or le Fonds pour la consolidation de la paix est conçu pour soutenir une programmation qui doit être lancée rapidement et de manière flexible là où cela est demandé.

La nouvelle stratégie 2020-24 du Fonds pour la consolidation de la paix vise à renforcer le Fonds avec un objectif de 1,5 milliard de dollars de financement pour la consolidation de la paix, ce qui constitue la stratégie la plus ambitieuse du Fonds à ce jour.

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