SG/SM/19960

Le Secrétaire général plaide pour l’abandon de la pratique des mutilations génitales pour booster la promotion socioéconomique des filles et des femmes

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, célébrée aujourd’hui:

Plus de 200 millions de filles et de femmes aujourd’hui en vie ont subi des mutilations génitales féminines, une pratique effroyable et néfaste qui peut entraîner des complications d’ordre physique, mental et sexuel.  Cette année, plus de 4 millions de filles sont en danger.

Les mutilations génitales féminines sont une manifestation flagrante de l’inégalité liée au genre qui est profondément ancrée dans les structures sociales, économiques et politiques.  Elles constituent aussi une violation des droits de la personne et une forme de violence extrême contre les filles.  Fort heureusement, entre 2000 et 2018, la prévalence de cette pratique a diminué de 25 pour cent. 

Cependant, même une seule mutilation est une mutilation de trop.  Cette année, la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines met en avant le pouvoir qu’ont les jeunes de faire entendre leurs voix.  Nous devons amplifier ces voix et aider ces jeunes à plaider en faveur du changement et en faveur de leurs droits.

Ensemble, nous pouvons éliminer les mutilations génitales féminines d’ici 2030.  Notre action aura des retombées positives sur la santé, l’éducation et la promotion économique des filles et des femmes. 

Alors que l’Organisation des Nations Unies s’engage dans une Décennie d’action en faveur des objectifs de développement durable, faisons de cette décennie celle de la pratique zéro des mutilations génitales féminines.

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