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Assurer une bonne gouvernance des risques de catastrophe, c’est agir en se fondant sur des bases scientifiques et factuelles, martèle le Secrétaire général

On trouvera ci-après le message vidéo du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, célébrée le 13 octobre:

La pandémie de COVID-19 est venue nous rappeler combien il importe de renforcer la réduction des risques de catastrophe.  Beaucoup de pays sont confrontés à une multitude de crises à la fois.  Cette réalité ne fera que s’accentuer.

Les phénomènes météorologiques extrêmes se sont intensifiés de manière spectaculaire au cours de ces deux dernières décennies.  Et pourtant, peu d’avancées ont été faites dans l’atténuation des dérèglements climatiques et de la dégradation de l’environnement.  Or, les situations critiques ne font qu’empirer en l’absence d’une bonne gouvernance des risques de catastrophe. 

Gérer les risques de catastrophe n’est pas du seul ressort des autorités locales et nationales.  La COVID-19 nous a montré que ce risque systémique appelait une coopération internationale.  Assurer une bonne gouvernance des risques de catastrophe signifie agir en se fondant sur des bases scientifiques et factuelles.

À cette fin, il faut un engagement politique au plus haut niveau en faveur de la réalisation des objectifs de développement durable et de la mise en œuvre du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe.  Pour éliminer la pauvreté et atténuer les effets des changements climatiques, nous devons faire passer l’intérêt général avant toute autre considération.

C’est pour ces raisons, et pour bien d’autres encore, que la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe a pour but, cette année, de renforcer la gouvernance des risques de catastrophe afin de bâtir un monde plus sûr et plus résilient.

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