Soixante-seizième session,
1re séance – après-midi
AG/DSI/3662

La Première Commission, chargée du désarmement, adopte son programme de travail

La Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a tenu aujourd’hui sa première séance sous la présidence de M.  Omar Hilale (Maroc) et a approuvé son programme de travail pour la soixante-seizième session de l’Assemblée générale.

En présentant le programme de travail, M. Hilale a fait observer que la pandémie de COVID-19 faisait toujours peser sur la Commission un risque sanitaire élevé, même si la situation s’est améliorée depuis l’année dernière, notamment grâce à la disponibilité accrue des vaccins.  Les modalités du programme en tiennent compte, a poursuivi le Président, qui a insisté sur le fait que ces dernières « constituent une mesure temporaire prise à titre exceptionnel au regard des circonstances extraordinaires découlant de la pandémie de COVID-19 et qu’elles ne créeront aucunement un précédent pour les travaux de la Commission ». 

Signe d’un certain retour à la normale, les travaux de la Première Commission, prévus pour comprendre 18 séances de fond en présentiel et 3 séances virtuelles consacrées à des débats, reprennent cette année leurs trois phases habituelles: le débat général, les discussions thématiques et les prises de décisions (adoption de résolutions) sur la base des propositions de la Commission.

Le débat général durera du 4 au 13 octobre et comprendra six séances, toutes en présentiel.  Les déclarations pourront néanmoins être faites en personne ou sous forme d’interventions préenregistrées.  Lors de l’une d’elles, le Président de l’Assemblée générale viendra s’adresser à la Commission mais, a précisé M. Hilale, la date reste encore à confirmer, compte tenu du calendrier de ses déplacements. 

Deuxième phase des travaux, le débat thématique sur des questions précises et la présentation des différents projets de résolution et de décision occuperont sept séances classiques entre le 13 et le 22 octobre.  Là encore, les déclarations pourront être faites en personne ou sous forme de vidéo préenregistrée.  M.  Hilale a en outre fait observer qu’il avait été proposé, pour cette année, de faire des déclarations portant sur plusieurs groupes de questions plutôt que sur chacun des sept points.  Ces derniers, a-t-il rappelé, sont: armes nucléaires; autres armes de destruction massive; espace extra-atmosphérique (aspects relatifs au désarmement); armes classiques; autres mesures de désarmement et sécurité internationale; désarmement et sécurité sur le plan régional; mécanismes de désarmement.

Toujours lors de cette deuxième phase, trois séances informelles et virtuelles de deux heures chacune seront organisées - les 8, 15 et 21 octobre - afin de permettre à la Première Commission de tenir des dialogues interactifs sur certains sujets.  Les Membres de la Commission pourront ainsi échanger avec la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement sur la suite donnée aux résolutions et aux décisions adoptées lors des précédentes sessions, présenter des rapports, échanger avec la société civile et tenir des tables rondes auxquelles participeront des experts indépendants et d’autres responsables de haut rang choisis sur proposition des groupes régionaux.

Enfin, la troisième phase des travaux, consacrée à la prise de décisions sur les différents projets de résolution et de décision, est prévue pour occuper 5 séances entre le 27 octobre et le 3 novembre, les travaux de la Commission se clôturant officiellement le 5 novembre.

Le calendrier des différentes séances de travail figure dans le document A/C.1/76/CRP.1.  Le document A/C.1/76/CRP.2 présente le calendrier et le programme des discussions thématiques.

Avant l’adoption du Programme de travail, les représentants de plusieurs États Membres sont intervenus sur la question de la possibilité, ou non, pour les grandes commissions, dont la Première Commission, d’étudier des questions dont l’examen n’a pas fait l’objet d’un consensus lors de la dernière session du Comité du programme et de la coordination (CPC).  Les représentants du Brésil, de la République arabe syrienne, de l’Égypte, de la Bolivie, de la Chine, de Cuba, de la Fédération de Russie et de la République islamique d’Iran ont plaidé en ce sens, alors que les représentants du Royaume-Uni, du Canada, de l’Australie, des États-Unis et de l’Union européenne estimaient que c’est à la Cinquième Commission qu’il appartiendra de se prononcer.  Le Président a pris note de ces remarques en faisant observer que la question concernait plusieurs instances – en particulier le CPC et les différentes grandes commissions, dont la Cinquième, qui devront trouver un langage commun.

La Première Commission a par ailleurs complété son Bureau en élisant par acclamation M.  Andrès Fiallo, de l’Équateur, au troisième poste de Vice-Président, qui restait à pouvoir.  Le Bureau de la Première Commission sera donc constitué lors de cette soixante-seizième session de M.  Omar Hilale, Président, de MM.  Amir Hamzah Mohd Nasi (Malaisie), Saša Milanović (Bosnie-Herzégovine) et Andrès Fiallo (Équateur), Vice-Présidents; et de Mme Sanna Leena Orava (Finlande), Rapporteure.

La prochaine réunion de la Première Commission aura lieu lundi, 4 octobre, à partir de 10 heures.  La Commission entamera alors son débat général.

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