Soixante-seizième session,
1re séance – matin
CPSD/728

La Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, adapte de nouveau ses modalités de travail à la pandémie de COVID-19

Chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, la Quatrième Commission a approuvé, ce matin, son programme de travail et son calendrier pour la soixante-seizième session de l’Assemblée générale des Nations Unies.  L’occasion pour sa Présidente, Mme Egriselda Aracely González López, d’El Salvador, d’annoncer que, pour la deuxième année consécutive, elle ne se réunira pas de manière habituelle, en raison des contraintes imposées par la pandémie de COVID-19.

Au lieu de 23 séances publiques en 2019 (contre 12 en 2020), la Commission en tiendra 15, dont une hybride et une autre virtuelle.  Ses travaux de fond débuteront le lundi 4 par l’examen du point relatif à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).  Son débat général sur tous les points inscrits à son ordre du jour s’achèvera le 11 novembre.  Du 9 au 11 novembre, la Commission se prononcera sur ses projets de résolution et de décision, a précisé la Présidente, en remerciant les délégations de leur souplesse et en les assurant que ces modalités provisoires ne constituent en aucun cas un précédent.

Les membres du Bureau de la Commission pour la soixante-seizième session sont MM. Angelito Ayong Nayan (Philippines), Lukáš Peter Prvý (Slovaquie) et Mathew Edbrooke (Liechtenstein), élus aux postes de vice-présidents, ainsi que M. Youssouf Aden Moussa (Djibouti) élu Rapporteur.

La Commission entendra les interventions des représentants des 17 territoires non autonomes qui figurent à son ordre du jour.  Parmi eux, figurent le Vice-Premier Ministre des Îles Vierges britanniques, le Président de la Polynésie française, le Ministre en chef de Gibraltar et le Lieutenant-Gouverneur de Guam.  Et 2021 marquera le retour des pétitionnaires, 138 au total, qui s’exprimeront en personne sur les questions relatives aux Samoa américaines, aux Bermudes, aux Îles Vierges britanniques, à la Polynésie française, à Guam, aux îles Turques et Caïques, aux Îles Vierges américaines et au Sahara occidental.

Comme l’an dernier, le débat général commun portera sur la totalité des points à l’ordre du jour, sans doute le plus éclectique des six grandes commissions: y seront abordés des sujets aussi variés que les effets des rayonnements ionisants et les utilisations pacifiques de l’espace; la question des opérations de maintien de la paix; le Rapport du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés; les activités économiques et autres préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes; ou encore les questions relatives à l’information et à l’assistance à la lutte antimines, pour n’en citer que quelques-unes.

S’agissant du point relatif à la planification des programmes, le Brésil a fait remarquer au Bureau de la Commission que deux d’entre eux, à savoir les Opérations de maintien de la paix et la Communication globale, n’ont pas fait l’objet d’un consensus au sein du Comité du programme et de la coordination (CPC) ni obtenu l’approbation de la Cinquième Commission lors de la soixante-quinzième session.  Le Brésil, Cuba, la Fédération de Russie, l’Égypte et la Chine ont donc demandé que la Quatrième Commission planifie « au plus tôt » une séance de travail pour examiner ces programmes avec pour objectif de faire des recommandations à la Cinquième.  La Présidente leur a assuré qu’elle dégagera le temps nécessaire à la tenue de ce débat de fond.

S’agissant de l’organisation du débat général commun, la Présidente a indiqué que les délégations devront s’inscrire sur la « liste évolutive des orateurs » avant le 20 octobre à 18 heures et qu’elles parleront par ordre d’inscription.  Concrètement, a-t-elle dit, cela signifie que les délégations doivent être prêtes à intervenir à tout moment, en fournissant au besoin un résumé de leurs déclarations si elles sont trop longues.

Les séances publiques de la Commission seront retransmises en direct sur le Webcast de l’ONU et les communiqués de presse résumant les délibérations de chaque séance publique publiés le jour même en français et en anglais sur le site: https://www.un.org/press/fr.

La Commission tiendra sa prochaine séance plénière le lundi 4 octobre, à partir de 15 heures, dans la salle de l’Assemblée générale.

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