Session de 2021,
8e séance plénière – matin
ECOSOC/7050

ECOSOC: La période de préparation au reclassement des pays les moins avancés devrait passer de 3 à 5 ans dans le contexte de la COVID-19

Le « débat consacré à la gestion » du Conseil économique et social (ECOSOC), qui se tient sur deux jours, a permis d’examiner ce matin les rapports de 11 de ses organes subsidiaires et d’adopter les décisions et résolutions y afférentes, dont celles qui recommandent d’allonger de deux ans la période de préparation au reclassement des pays les moins avancés (PMA). L’ECOSOC a voulu en effet tenir compte de l’impact négatif de la pandémie de COVID-19 qui a freiné, et parfois même inversé, les progrès de développement de ces pays. 

Un total de 8 résolutions et 8 décisions ont été prises au cours de cette séance, présidée par le Vice-Président de l’ECOSOC, M. Collen Vixen Kelapile (Botswana), et au cours de laquelle les intervenants s’exprimaient soit de la salle soit par visioconférence, en raison des mesures de distanciation sociale liées à la pandémie. 

Au sujet du reclassement des PMA, si l’Assemblée générale arrête une période préparatoire de cinq ans, le Comité déterminera, lors de son examen triennal de 2024, si cette période a suffi pour gérer les effets de la COVID-19 et fera toute recommandation à cet égard, y compris pour envisager une nouvelle prolongation. Pour le reclassement du Bangladesh, du Népal et de la République démocratique populaire lao, l’ECOSOC a recommandé que l’Assemblée décide de le rendre effectif cinq ans à compter de la date à laquelle elle aura pris note des recommandations de leur reclassement.  En ce qui concerne le reclassement de Kiribati et des Tuvalu, dont le Comité des politiques de développement avait reporté l’examen à 2021 au plus tard, l’ECOSOC a décidé à titre exceptionnel, compte tenu des conséquences socioéconomiques sans précédent de la pandémie mondiale de COVID-19, de le reporter à 2024. 

Selon le Malawi, qui s’est exprimé au nom du groupe des PMA, le calendrier établi dans le rapport est tributaire de la situation provoquée par la pandémie.  De plus, il ne suffit pas de rassembler les bons ingrédients pour faire un reclassement à succès.  En effet, a argué la délégation, il faut aller au-delà de la crise actuelle et repenser l’idée même de développement, pour que celui-ci apporte résilience et soutenabilité environnementale. 

La catégorie des PMA a été officiellement créée en 1971 par l’Assemblée générale en vue d’attirer un soutien international spécial pour les membres les plus vulnérables et défavorisés de la famille des Nations Unies.   La liste actuelle des PMA comprend 47 pays qui représentent environ 12% de la population mondiale, mais contribuent pour moins de 2% du produit intérieur brut (PIB) mondial et environ 1% du commerce mondial des marchandises.  Pour sortir de la catégorie et passer au stade de pays à revenu intermédiaire, les pays doivent remplir certains critères de reclassement, notamment une croissance économique et une prospérité durables. 

Questions relatives à l’économie et à l’environnement

Mme Gabriella Vukovich (Hongrie), Vice-Présidente de la cinquante-deuxième session de la Commission de la statistique, a présenté le Rapport (E/2021/24) sur les travaux de ladite session qui a eu lieu en mars dernier, dont l’ECOSOC a pris acte.  Il a aussi décidé que la cinquante-troisième session de la Commission qui se tiendra à New York du 1er au 4 mars 2022, approuvant par la même occasion son ordre du jour provisoire et sa documentation. 

Forum des Nations Unies sur les forêts

Mme Kitty Sweeb (Suriname), Présidente de la seizième session du Forum des Nations Unies sur les forêts, a présenté le rapport (E/2021/42) sur cette session avant que l’ECOSOC n’adopte la résolution relative au programme de travail de cet organe subsidiaire pour la période 2022-2024.  Le Conseil a ensuite décidé de prendre note du fait que la dix-septième session du Forum se tiendra au Siège des Nations Unies du 9 au 13 mai 2022.  Réagissant sur ces informations, le Portugal, au nom de l’Union européenne (UE), a remarqué que le Forum n’avait pas évoqué la requalification d’un poste de P5 en D1 lors de sa dernière session.  Il a demandé des précisions quant à cette initiative, tout en rappelant qu’un poste D2 était toujours vacant.  La Suisse s’est également inquiétée de ne pas avoir encore reçu d’informations au sujet de la nomination du poste D2 au secrétariat du Forum.   Sur cette même question, le Japon a remarqué que le Forum n’avait pas abordé la question de la requalification de P5 en D1, et a lui aussi souhaité avoir des informations au sujet du recrutement du D2.

Questions de coordination, questions relatives au programme et autres questions

Prise en compte de la problématique femmes-hommes dans l’ensemble des politiques et programmes du système des Nations Unies

Mme Aparna Mehrotra, Directrice de la Division de la coordination du système onusien à ONU-Femmes, a présenté le rapport (E/2021/52) du Secrétaire général sur la « prise en compte de la problématique femmes-hommes dans l’ensemble des politiques et programmes du système des Nations Unies ».  Le rapport présente des recommandations aux entités des Nations Unies afin d’accélérer la prise en compte des questions de genre dans les politiques et programmes du système des Nations Unies, notamment dans le contexte de la COVID-19. 

Dans ce rapport, le Secrétaire général note que collectivement, les entités des Nations Unies ont répondu à l’appel en faveur d’une démarche intégrée des Nations Unies aux fins du relèvement et de la riposte et elles se sont efforcées d’adopter une approche unifiée.  Par exemple, en coopération avec 10 entités des Nations Unies, ONU-Femmes a mis au point un tableau de bord commun de suivi de la COVID-19 et des questions de genre pour le système des Nations Unies, avec des indicateurs de genre permettant de concevoir des actions plus efficaces face à la crise de la COVID-19. 

Cependant, il faut en faire beaucoup plus, avertit le Secrétaire général, soulignant qu’il faut notamment remédier au problème des gains annulés par la pandémie.  Il est par ailleurs indispensable d’inclure les femmes dans la prise de décisions dans le cadre de la riposte à la pandémie, puisque pour l’instant, elles ne représentent que 24% des membres des groupes de travail mis en place pour gérer le relèvement dans 137 pays.  

Questions sociales et questions relatives aux droits de l’homme

Promotion des femmes

La Rapporteure de la soixante-cinquième session de la Commission de la condition de la femme, Mme Shilpa Pullela (Australie), a présenté le rapport sur les travaux de cette session, dont l’ECOSOC a décidé de prendre note.  L’ECOSOC a également approuvé l’ordre du jour provisoire et la documentation de la prochaine session. 

Une résolution (E/2021/L.20), intitulée « prise en compte de la problématique femmes-hommes dans l’ensemble des politiques et programmes du système des Nations Unies » et présentée par le Vice-Président de l’ESOCO, M. Kelapile, a aussi été adoptée.  Aux termes de ce texte, l’ECOSOC prend note avec intérêt du rapport du Secrétaire général et des recommandations qui y figurent, et se félicite qu’il continue de reposer sur des données factuelles recueillies et analysées méthodiquement dans l’ensemble du système, ce qui permet de suivre les progrès accomplis par tous les organismes des Nations Unies dans l’application des résolutions qu’il a adoptées sur la prise en compte de la problématique femmes-hommes.  De même, le Conseil demande instamment au système des Nations Unies, compte tenu des circonstances exceptionnelles liées à la pandémie de COVID-19, d’accélérer la prise en compte des questions de genre dans les politiques et programmes aux plans mondial, régional et national, y compris à l’appui d’une mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui tienne compte des questions de genre.  

Le Conseil a également pris note, pour transmission à la soixante-seizième session de l’Assemblée générale, du rapport (A/76/38) du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes sur ses soixante-seizième, soixante-dix-septième et soixante-dix-huitième sessions. 

Développement social

La Directrice de la Division du développement social inclusif au Département des affaires économiques et sociales (DAES), Mme Daniela Bas, a présenté le rapport du Secrétaire général intitulé « réalisation et suivi des objectifs de l’Année internationale de la famille » (A/76/61-E/2021/4), qui se concentre particulièrement sur la parentalité et l’éducation parentale.  Il souligne les conséquences négatives des violences contre les enfants, telles que les châtiments corporels, et évoque les progrès des programmes d’éducation parentale.  Il formule des propositions pour les préparatifs du trentième anniversaire de l’Année internationale de la famille (2021-2024), en s’appuyant sur des consultations avec les parties prenantes.   Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, le rapport s’ouvre sur une brève analyse des conséquences de la crise sur les familles et examine les réponses politiques visant à atténuer ses effets négatifs sur les ménages.  

La Présidente de la cinquante-neuvième session de la Commission du développement social, Mme María del Carmen Squeff (Argentine), a présenté les points saillants du rapport de la session (E/2021/26). 

L’ECOSOC a ensuite adopté la résolution I contenue dans ce rapport, qui fixe le thème prioritaire de la prochaine session de cette Commission: « Assurer un relèvement inclusif et résilient après la COVID-19 pour garantir à chaque personne des moyens de subsistance, le bien-être et la dignité: éliminer la pauvreté et la faim sous toutes leurs formes et dans toutes leurs dimensions aux fins de la réalisation du Programme 2030 ». 

En vertu de la résolution II également adoptée par l’ECOSOC, la Commission du développement social devra continuer de valoriser et de mieux faire connaître les aspects sociaux du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et tenir dûment compte de l’Agenda 2063 de l’Union africaine à sa soixantième session.  Enfin, par la résolution III, l’ECOSOC prend acte du rapport du Secrétaire général et demande aux États Membres d’assurer la promotion et la protection de tous les droits de la personne, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international des droits de l’homme. 

Dans le même rapport, le Conseil a entériné la décision de la Commission du développement social en prenant note du rapport des travaux de sa cinquante-neuvième session et en confirmant l’ordre du jour provisoire et la documentation de la ̀prochaine session.  L’ECOSOC a confirmé la nomination de M. Olivier De Schutter et Mme Graziella Moraes Silva au Conseil d’administration de l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social, pour un mandat de quatre ans.  Dans le même cadre, l’ECOSOC a autorisé le Secrétaire général à préparer, en consultation avec le Conseil d’administration, un statut pour l’Institut et de le promulguer.  Il demande au Secrétaire général de l’informer des mesures prises à cet égard.  

Questions relatives à l’économie et à l’environnement

Population et développement 

Après que le Président de la cinquante-quatrième session de la Commission de la population et du développement, M. Yemdaogo Eric Tiare (Burkina Faso) a présenté le rapport (E/2021/25) de la session, le représentant de l’Égypte a salué des travaux qui se sont tenus dans un esprit de flexibilité et de compromis en pleine crise de COVID-19.  Il a rappelé que chaque État a le droit souverain de mettre en œuvre le Programme d’action du Caire en fonction de ses priorités nationales. 

Le Conseil a ensuite décidé de prendre note du rapport de ladite session de la Commission de la population et du développement et de son ordre du jour provisoire pour sa prochaine session. 

Développement durable

La Vice-Présidente de la vingt-troisième session du Comité des politiques de développement, Mme Sakiro Fukuda-Parr (Japon), a présenté le rapport (E/2021/33) de la session.   

L’ECOSOC a ensuite adopté la résolution intitulée « Rapport du Comité des politiques de développement sur les travaux de sa vingt-troisième session ».  En vertu du texte, le Conseil souscrit à la recommandation du Comité concernant le retrait du Bangladesh, du Népal et de la République démocratique populaire lao de la liste des pays les moins avancés.  L’ECOSOC note que le Comité estime qu’une période préparatoire de cinq ans est nécessaire pour tous les pays dont le reclassement a été recommandé lors de l’examen triennal de 2021 afin qu’ils puissent préparer efficacement une transition sans heurt, étant donné qu’ils devront se préparer à leur reclassement tout en planifiant le relèvement de l’après COVID-19 et en appliquant des politiques et des stratégies visant à réparer les dégâts économiques et sociaux causés par la pandémie. 

Dans ce texte le Conseil recommande également que l’Assemblée générale prenne note de cette recommandation et de cette conclusion, et recommande également que l’Assemblée décide que le reclassement du Bangladesh, du Népal et de la République démocratique populaire lao deviendra effectif cinq ans à compter de la date à laquelle elle aura pris note des recommandations de reclassement les concernant.  De même, il rappelle que le Comité a décidé de reporter l’examen du reclassement de Kiribati et des Tuvalu à 2021 au plus tard et, compte tenu des conséquences socioéconomiques sans précédent de la pandémie mondiale de COVID-19, décide à titre exceptionnel de reporter l’examen à 2024.   

Enfin, l’ECOSOC note que, si l’Assemblée générale arrête une période préparatoire de cinq ans, le Comité déterminera, lors de son examen triennal de 2024, si cette période a suffi pour gérer les effets de la COVID-19 et fera toute recommandation à cet égard, y compris quant à la nécessité éventuelle d’une nouvelle prolongation. 

Selon le Malawi, qui s’est exprimé au nom du groupe des PMA, le calendrier établi dans le rapport est tributaire de la situation provoquée par la pandémie.  Et si le reclassement est l’objectif ultime de tout PMA, les forces qui le déterminent sont externes autant qu’internes, et ne dépendent donc pas toujours de la volonté des pays concernés.  Il ne suffit donc pas de rassembler les bons ingrédients pour en faire un succès.  En effet, il ne s’agit pas de simplement dépasser cette crise, mais de repenser l’idée même de développement, pour que celui-ci apporte résilience et soutenabilité environnementale.  Pour la délégation, jamais autant de pays n’ont été en situation de reclassement, mais ce dernier ne devrait pas être ressenti comme une punition.  Il faut ainsi veiller à ce que tous les pays vivent une transition sans heurt, un reclassement « irréversible et durable », a conclu le Malawi. 

Le Bangladesh a fait part de sa stratégie à long terme pour devenir un pays à revenu intermédiaire et un pays développé avant 2041.  Il a plaidé pour la reconnaissance de la prise en compte de la réduction des risques de catastrophes dans la stratégie de reclassement des pays.  Cela sera utile pour rebâtir et devenir résilient face aux chocs futurs, a affirmé le Bangladesh.  La délégation a donc jugé impératif de continuer à aider les pays récemment reclassés, ou en passe de l’être.  Il a appelé à innover et à trouver de nouveaux appuis pour ces États qui ont besoin de structures de soutien nouvelles et adaptées, telles que le financement du développement durable.  

Concernant les répercussions du reclassement, la République populaire démocratique lao a salué les recommandations du Comité des politiques de développement.  Le pays, qui devrait être retiré de la liste des PMA, a fait part de sa stratégie de reclassement sans heurt et irréversible. 

Le Népal a rappelé pour sa part que l’examen triennal du Comité était intervenu en pleine pandémie, avec toutes les perturbations que cela implique pour les économies des pays.  La crise a été profonde, pluridimensionnelle, pour le Népal et les PMA en général.  Si le Népal a validé son reclassement, il a estimé que la communauté internationale devait tenir compte de ses vulnérabilités préexistantes, le reclassement ne pouvant être significatif que s’il est irréversible, durable et fluide.  La période préparatoire de 5 ans sera donc très utile, alors que la crise sanitaire se poursuit, et que les variants perturbent les moyens de subsistance des populations et l’activité économique.  Dans ce contexte, le reclassement, crucial pour les ambitions népalaises, lui permettra de réaliser ses objectifs.  En revanche, la perte de financements préférentiels constitue un facteur de vive préoccupation pour le Népal. 

La Chine a salué les efforts des pays en transition, ainsi que leur volonté de reconstruire en mieux, en partenariat avec la communauté internationale. 

Coopération internationale en matière fiscale

L’ECOSOC a décidé d’adopter le programme provisoire de la vingt-troisième session du Comité d’experts sur la coopération en matière fiscale dont il a examiné le rapport de la vingt-deuxième session (E/2021/45/Add.2). 

Administration publique et développement

La Présidente de la vingtième session du Comité d’experts de l’administration publique, Mme Geraldine Fraser-Moleketi (Afrique du Sud), a présenté le rapport (E/2021/44) de ladite session, dont l’ECOSOC a pris note en adoptant la résolution proposée.  De même, il a décidé d’entériner l’ordre du jour provisoire de la vingt et unième session du Comité d’experts de l’administration publique qui se tiendra au Siège de l’ONU du 4 au 8 avril 2022.  

Information géospatiale

Sur cette question, l’ECOSOC a décidé de modifier les dates de la onzième session du Comité d’experts sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale, qui se tiendra les 23, 24 et 27 août 2021 selon un format réduit et utilisant une plateforme virtuelle d’interprétation simultanée à distance.  Il a aussi décidé que les décisions du Comité d’experts seront adoptées selon une procédure d’approbation tacite.  

Transport des marchandises dangereuses - E/2021/10 

M. Romain Hubert, Chef de la Section de gestion des produits dangereux et de la sécurité routière de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe , a présenté le rapport du Secrétaire général sur les travaux du Comité d’experts du transport des marchandises dangereuses et du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques. 

Le rapport porte sur les travaux menés par le Comité pendant la période biennale 2019-2020 et sur l’application de la résolution 2019/7 du Conseil économique et social.  Conformément à cette résolution, le secrétariat a publié la vingt et unième édition révisée des Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses.  Tous les principaux instruments juridiques et codes régissant le transport international des marchandises dangereuses par mer, air, route, chemin de fer ou voie de navigation intérieure ont été modifiés en conséquence, avec effet au 1er janvier 2021, et de nombreux gouvernements ont aussi transposé les dispositions du Règlement type dans leur législation interne relative au transport intérieur, avec effet en 2021. 

L’ECOSOC a par ailleurs adopté une résolution par laquelle elle approuve le programme de travail du Comité, à qui il demande d’étudier, en consultation avec l’Organisation maritime internationale, l’Organisation de l’aviation civile internationale, les commissions régionales et les organisations intergouvernementales intéressées, les possibilités d’améliorer la mise en œuvre du Règlement type pour le transport des marchandises dangereuses dans tous les pays en vue de garantir un niveau de sécurité élevé et d’éliminer les entraves techniques au commerce international, y compris au moyen d’une harmonisation plus poussée des conventions ou accords internationaux régissant le transport international des marchandises dangereuses. 

Assistance aux États tiers touchés par l’application de sanctions  

Aucune documentation n’a été présentée à ce titre.  Le débat relatif à la gestion du Conseil économique et social se poursuivra demain, mercredi 9 juin, dès 10 heures. 

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