SC/14686

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste commis à Kaboul

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M.  Juan Ramón de la Fuente Ramírez (Mexique):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus vifs l’épouvantable attentat terroriste commis contre l’hôpital Sardar Mohammad Daoud Khan à Kaboul, le 2 novembre 2021.  Revendiquée par l’État islamique d’Iraq et du Levant-Province du Khorassan (EIIL-PK), entité affiliée à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech), l’attaque a fait des dizaines de morts et de blessés.

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et ont souhaité aux blessés un prompt et complet rétablissement.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales, et que le fait de viser délibérément des hôpitaux et le personnel médical était particulièrement exécrable et devait être condamné.

Les membres du Conseil ont déclaré que les personnes qui commettaient, organisaient, finançaient ou commanditaient ces actes terroristes inqualifiables devaient en répondre et être traduites en justice.  Ils ont exhorté tous les États, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil, à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs et que tous les États devaient combattre, par tous les moyens, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur imposait le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire.

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