La Commission du désarmement a entamé aujourd’hui sa session annuelle qui prendra fin le 20 avril, au moment où le contexte international est marqué par « l’angoisse des armes nucléaires qui est à son niveau le plus haut depuis la guerre froide », selon les mots du Haut Représentant adjoint aux affaires de désarmement, M. Thomas Markram.
Commission du désarmement
La Commission du désarmement, qui a adopté ce matin l’ordre du jour* d’une session prévue du 2 au 20 avril 2018, a décidé de s’attaquer, pour la première fois, à la course aux armements dans l’espace.
Pour la première fois depuis 1999, la Commission du désarmement de l’Assemblée générale, qui comprend tous les États Membres, est parvenue cet après-midi, à la clôture de sa session 2017, à s’accorder sur des recommandations en matière d’armes classiques.
La Commission du désarmement, qui tient sa session annuelle, du 3 au 21 avril à New York*, a fait cet après-midi un bilan à mi-parcours des négociations menées par ses deux groupes de travail sur le désarmement et la non-prolifération nucléaires et les mesures de confiance dans le domaine des armes classiques.
La deuxième journée de débat de la session 2017 de la Commission du désarmement, qui se tient jusqu’au 21 avril au Siège de l’ONU à New York, a été l’occasion, ce matin, d’un appel quasi unanime des délégations à trouver une réponse urgente au défi du désarmement nucléaire.
À l’ouverture de sa session annuelle, aujourd’hui, la Commission du désarmement a été présentée par le Haut-Représentant pour les affaires de désarmement comme « plus pertinente que jamais », dans un contexte marqué par des tensions régionales croissantes, une nouvelle course aux armements stratégiques et classiques, et des tendances politiques qui « rappellent la guerre froide ».
Ce matin, au cours d’une séance d’organisation, la Commission du désarmement a élu par acclamation Mme Gabriela Martinic, de l’Argentine, pour présider sa session de fond de 2017 qui se tiendra du 3 au 21 avril. La Commission a également élu deux vice-présidents sur huit et pris note de l’ordre du jour provisoire la session.
La Commission du désarmement a clôturé aujourd’hui sa session de fond de 2016, entamée le 4 avril dernier, en adoptant par consensus le rapport de la Commission et les rapports de ses deux groupes de travail. Mais les États Membres n'ont pas pu se mettre d'accord sur les recommandations concernant les questions à son ordre du jour.
La Commission du désarmement a achevé, aujourd’hui, son débat général, en écoutant de nombreux États non nucléaires plaider pour le lancement immédiat de négociations sur une convention portant sur l’interdiction des armes nucléaires, les seules armes de destruction massive à ne pas faire l’objet d’une interdiction dans un instrument juridiquement contraignant.
Après 16 années d’impasse marquées par l’incapacité de ses membres à s’entendre sur des mesures de désarmement nucléaire, la Commission du désarmement a ouvert sa session annuelle aujourd’hui, avec les interventions des États-Unis, de la Fédération de Russie, du Pakistan, de l’Inde et d’Israël qui ont multiplié les signes de bonne volonté, sans pour autant assouplir leur position.