Conseil de sécurité


CS/15637

Marquant un virage dans la diplomatie américaine, le Conseil de sécurité était saisi, ce matin, d’un projet de résolution déposé par les États-Unis, par lequel il aurait « considéré qu’il est impératif d’établir un cessez-le-feu immédiat et durable » dans la bande de Gaza, et « appuyé sans réserve l’action diplomatique internationale qui est menée pour parvenir à ce cessez-le-feu dans le cadre de la libération de tous les otages restants ».

CS/15638

Réuni pour la treizième fois à la demande de la Fédération de Russie sur ce thème depuis septembre 2022, le Conseil de sécurité a débattu, ce matin, des livraisons d’armes à l’Ukraine par les pays occidentaux, donnant lieu comme à l’accoutumée à des échanges très vifs entre ces pays, en particulier la France et la Fédération de Russie.

CS/15635

Alors que le conflit syrien vient d’entrer dans sa quatorzième année, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a informé, ce matin, le Conseil de sécurité d’évolutions sécuritaires, humanitaires, politiques et économiques qui, selon lui, « vont toutes dans la mauvaise direction ». 

CS/15633

Cet après-midi, le Conseil de sécurité a conclu son débat public consacré à la promotion de la prévention des conflits afin de donner à tous des moyens d’agir, entamé le 13 mars, sur des appels à s’attaquer à leurs causes profondes et à faire en sorte que cet organe ainsi que les organisations régionales et internationales, intensifient leurs interventions en amont de leur déclenchement.

CS/15632

Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, une présentation des activités du Comité des sanctions créé en application de la résolution 1591 (2005) en rapport avec le Soudan.  Comme l’année dernière, le Soudan a réitéré son opposition au régime « punitif » qui le frappe, estimant que les sanctions ne sont plus adaptées à la situation au Darfour et qu’elles doivent être levées compte tenu des difficultés sécuritaires que connaît le pays.

CS/15630

« L’Horloge de l’apocalypse tourne, et son tic-tac entêtant retentit à toutes les oreilles. »  C’est par une évocation du film Oppenheimer, fraîchement oscarisé, que le Secrétaire général, M. António Guterres, a résumé l’angoisse existentielle qui étreint le monde à l’idée que les armes nucléaires puissent être à nouveau utilisées, 79 ans après la destruction d’Hiroshima et Nagasaki par les bombes atomiques américaines.