Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a fait aujourd’hui, la déclaration suivante:
Population
La Commission de la population et du développement a terminé sa cinquantième session ce vendredi soir sur un constat « d’échec majeur », selon sa Présidente.
Il n’y a pas de structure par âge idéale pour parvenir au développement durable mais des progrès peuvent toujours être obtenus à condition que les pays fassent les investissements nécessaires.
Quelle que soit la phase de transition de la population, tous les pays ont un dividende démographique à exploiter. C’est la conclusion à laquelle est parvenue la Commission de la population et du développement au deuxième jour de son débat général sur le thème « évolution de la structure par âge de la population et développement durable ».*
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
La Commission de la population et du développement a ouvert ce matin les travaux de sa cinquantième session qui a pour thème spécial « Évolution de la structure par âge de la population et développement durable ».
Le Secrétaire général a annoncé aujourd’hui la nomination de Mme Natalia Kanem, du Panama, comme Sous-Secrétaire générale et Directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), pour succéder à Mme Kate Gilmore, de l’Australie, à laquelle le Secrétaire général exprime sa reconnaissance pour son dévouement et son engagement en faveur de l’Organisation.
La Commission de la population et du développement a réaffirmé aujourd’hui que la collecte de données démographiques « de bonne qualité, accessibles, actualisées, fiables et désagrégées » est essentielle pour la planification et la mise en œuvre du Programme d’action du Caire et du Programme sur le développement durable à l’horizon 2030.
Si la Commission de la population et du développement avait besoin qu’on lui donne raison d’avoir choisi pour thème de sa session annuelle l’enrichissement des données démographiques à l’appui du programme de développement pour l’après-2015, « International Planned Parenthohood Federation » l’a fait. « Les données ne sont pas que des chiffres, ce sont des histoires de filles et de femmes, de garçons et d’hommes, dont la vie change avec chaque statistique », a déclaré l’ONG, après que la Commission eut adopté un projet de résolution sur ses méthodes de travail.
La France, la Norvège et la Suède ont insisté aujourd’hui sur l’accès des femmes et des filles aux services de santé sexuelle et reproductive, et à une éducation sexuelle complète. Ces plaidoyers ont été faits devant la Commission de la population et du développement qui poursuivait ses travaux sur le thème « Enrichir les données démographiques à l’appui du programme de développement pour l’après-2015 ».