Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres et la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, ont annoncé aujourd’hui la nomination de M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo, de l’Afrique du Sud, en tant que Représentant spécial conjoint par intérim et Chef de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD).
Soudan
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous, a préconisé, ce matin devant le Conseil de sécurité, des « solutions complètes à long terme » au Darfour, afin de permettre le retour volontaire des 2,6 millions de personnes déplacées et mettre fin aux violences intercommunautaires.
Le 5 janvier 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a examiné dans le cadre de consultations le rapport final du Groupe d’experts sur le Soudan, qui lui a été présenté en application du paragraphe 2 de la résolution 2265 (2016).
Le Conseil de sécurité n’a pas réussi à adopter, ce matin, un projet de résolution sur le Soudan du Sud proposé par les États-Unis qui visait à imposer un embargo sur les armes, ainsi que des sanctions ciblées contre trois dirigeants de ce pays.
Les évacuations menées par le Croissant-rouge arabe syrien et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont continué hier et repris ce matin dans les quartiers assiégés de l’est d’Alep; les opérations étant prévues pour toute la journée. Les équipes des Nations Unies sont toujours présentes au point de passage de Ramouseh à Alep pour observer et surveiller les évacuations.
Aujourd’hui, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, qui a décrit le Soudan du Sud comme « une des crises les plus urgentes au monde », a réitéré son appel à un embargo sur les armes pour réduire la « capacité de nuisance » de toutes les parties au conflit. Le représentant sud-soudanais a vu là une proposition « inacceptable », alors que le Coordonnateur des secours d’urgence se demandait ce que le Conseil attend pour prendre des mesures de prévention.
Alors que les cinq individus visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes graves commis au Darfour n’ont toujours pas été appréhendés, la Procureure de la Cour, Mme Fatou Bensouda a invité, ce matin, le Conseil de sécurité à se poser des questions « honnêtes, mais difficiles ».