Yémen


DBF180322

Un nouveau rapport tire la sonnette d’alarme face aux niveaux accrus de la faim dans le monde: quelque 124 millions de personnes dans 51 pays ont été affectées par une sécurité alimentaire aigüe en 2017, soit 11 millions de plus qu’en 2016.  C’est ce que révèle la dernière édition du « Global Report on Food Crises ».  Le rapport définit l’insécurité alimentaire aigüe comme une famine si grave qu’elle menace directement la vie et les moyens de subsistance.

Dbf180315

Selon un rapport du Bureau des droits de l’homme des Nations Unies, il y a des raisons sérieuses de penser que certaines des personnes détenues au Mexique pendant les premières étapes de l’enquête sur la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa, en 2014, ont été arbitrairement détenues et torturées.  Ces violations graves ont en outre fait l’objet d’enquêtes insuffisantes et ont même été étouffées.

CS/13250

« Gravement préoccupé par la dégradation constante de la situation humanitaire au Yémen », le Conseil a, ce matin, dans une déclaration présidentielle, demandé à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter « l’accès sûr, rapide et sans entrave » des fournitures et du personnel humanitaires dans le pays.  L’ONU estime en effet à 22,2 millions le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire, soit 3,4 millions de plus que l’an dernier.   

dbf180227

Après les opérations militaires menées dimanche dans la Ghouta orientale, en Syrie, qui ont coûté la vie à 30 personnes, les informations données par nos partenaires humanitaires et d’autres sources dignes de foi indiquent que les combats se poursuivent ce matin et qu’il y a des bombardements dans les deux sens entre la Ghouta orientale et Damas.  L’ONU est prête à faire passer des convois acheminant les secours dans la Ghouta orientale et à évacuer des centaines de victimes, dès que les conditions de sécurité le permettront.  Dans la situation actuelle, ce n’est tout simplement pas possible.

CS/13227

L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Ismail Ould Cheikh Ahmed, a assuré, ce matin devant le Conseil de sécurité, où il intervenait pour la dernière fois en cette qualité, que la « seule chose qui manque » pour mettre fin au conflit dans ce pays en proie à la « pire crise humanitaire au monde causée par l’homme », « c’est l’engagement des parties à faire des concessions et à accorder la priorité à l’intérêt national ».

CS/13225

Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit jusqu’au 26 février 2019 les sanctions applicables aux personnes ou entités qui entravent la réussite de la transition politique au Yémen, empêchent la mise en œuvre des décisions prises par la Conférence de dialogue national sans exclusive ou encore commettent, commanditent ou préparent des actes violant les droits de l’homme ou le droit international humanitaire dans le pays.