Loin d’être un fardeau, le développement
durable est une aubaine : sur le plan économique,
c’est une chance de créer des marchés
et des emplois; sur le plan social, une chance de combattre
l’exclusion; et sur le plan politique, une chance
de réduire les tensions qui risquent de dégénérer
en violence et donner à chacun, homme ou femme,
une voix et le choix de décider de son propre
avenir.
Le Secrétaire général
de l’ONU, Kofi Annan
Depuis le continent africain, berceau de l’humanité,
et à travers le Plan de mise en œuvre
du Sommet mondial pour le développement durable
et la présente Déclaration, nous nous
déclarons responsables les uns envers les autres,
responsables envers la communauté des êtres
vivants en général et responsables envers
nos enfants.
Déclaration
de Johannesburg sur le développement durable
|
Qui sommes
nous
La Division du développement durable
du Secrétariat de l’ONU fait partie du Département
des affaires économiques et sociales, situé
à New York.
La Division facilite le développement durable en
tant que secrétariat fournissant des services fonctionnels
à la Commission du développement durable du
Secrétariat de l’ONU et au moyen de la coopération
technique et du renforcement des capacités aux niveaux
international, régional et national.
La Commission du développement durable
est une instance de haut niveau sur le développement
durable, qui examine les progrès enregistrés,
assure le suivi et établit des rapports sur la mise
en œuvre d’Action 21, du Programme
d’action pour le développement durable des
petits États insulaires en développement
et du Plan
de mise en œuvre de Johannesburg aux niveaux national,
régional et international. La Commission se réunit
annuellement à New York en suivant un cycle d’application
de deux ans comprenant une session d’examen et une
session directive.
1992 | La
Conférence des Nations Unies sur l’environnement
et le développement (Sommet
« planète Terre ») [Rio de Janeiro
(Brésil)] établit des liens entre le développement
économique et social et la protection de l’environnement,
et adopte Action
21 et les principes de Rio. Décembre 1992 –
l’Assemblée générale crée
la Commission du développement durable pour assurer
le suivi effectif de la Conférence.
1994 | La
Conférence mondiale sur le développement
durable des petits États insulaires en développement
[Bridgetown (Barbade)] adopte le Programme
d’action de la Barbade, qui énonce des
actions à mener et des mesures à prendre
pour assurer le développement durable des petits
États insulaires en développement.
1997 | La
session extraordinaire de l’Assemblée générale
(Sommet
Planète Terre + 5) [New York (États-Unis)]
adopte le Programme relatif à la poursuite de la
mise en œuvre d’Action 21, comprenant un programme
d’action de la Commission du développement
durable pour 1998-2002.
2002 | Le
Sommet mondial sur le développement durable
[Johannesburg (Afrique du Sud)] évalue les obstacles
au progrès et les résultats obtenus depuis
le Sommet Planète Terre de 1992. Le Sommet mondial
adopte le Plan de mise en œuvre de Johannesburg,
qui prévoit une approche plus centrée, avec
des mesures concrètes, et des objectifs et des
buts quantifiables et assortis d’échéances.
2005 | Lors
de l’examen décennal du Programme d’action
de la Barbade pour le développement durable des
petits États insulaires en développement
[Port Louis (Maurice)], les États adoptent la Stratégie
de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre
du Programme d’action pour le développement
durable des petits États insulaires en développement.
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Ce que nous faisons
En tant que secrétariat de la Commission
du développement durable, la Division du développement
durable facilite et gère les activités liées
à la Commission du développement durable,
y compris les sessions de la Commission, les réunions
du Bureau de la Commission et les autres activités
intersessions, et elle établit les rapports du Secrétaire
général et les documents d’information
pour les sessions de la Commission. Outre l’engagement
des États Membres, primordial pour les activités
de la Commission, il convient de mentionner la participation
des grands groupes, les partenariats et le Centre de formation.
Action 21 reconnaît qu’une large
participation du public à prise de décisions
est l’un des principaux éléments indispensables
à la réalisation du développement durable
et précise les rôles et responsabilités
spécifiques pour neuf grands groupes de la société
civile : les femmes, les enfants et les jeunes, les populations
autochtones, les organisations non gouvernementales, les
collectivités locales, les travailleurs et les syndicats,
le commerce et l’industrie, la communauté scientifique
et technique et les agriculteurs. La Division appuie la
participation à la contribution des grands groupes
à la Commission du développement durable et
facilite leur participation interactive aux sessions officielles
de la Commission.
Les partenariats pour le développement
durable sont des initiatives volontaires et multipartites
qui contribuent à la réalisation d’objectifs
de développement durable convenus au niveau international.
Plus de 200 partenariats ont été lancés
durant le Sommet mondial pour le développement durable
et ce nombre ne cesse d’augmenter. Les salons de partenariats
aux sessions de la Commission du développement durable
sont une instance qui permet de présenter les progrès
enregistrés dans le cadre des partenariats existants
et de lancer de nouveaux partenariats et des réseaux
de partenaires. Les partenariats peuvent être enregistrés
sur le site Web de la Division du développement durable.
Le Centre de formation fournit une formation
pratique sur les questions relatives à la Commission
du développement durable. Différents cours
sont proposés pendant chacune des sessions de la
Commission par d’éminents professeurs et praticiens.
Les travaux de fond de la Division correspondent
largement au programme de travail pluriannuel adopté
par la Commission du développement durable à
sa onzième session, en 2003. Sur la base de cycles
de deux ans comprenant une session d’examen et une
session directive, le programme de travail actuel s’étend
de 2004 à 2017 et s’articule autour de groupes
de questions.
• 2004-2005:
Eau, assainissement, établissements humains
• 2006-2007:
Ressources énergétiques aux fins du développement
durable, développement industriel, pollution atmosphérique/
atmosphère, changements climatiques
• 2008-2009:
Agriculture, développement rural, sols, sécheresse,
désertification, Afrique
• 2010-2011:
Transports, produits chimiques, gestion des déchets,
extraction minière, cadre décennal de programmation
sur les modes de consommation et de production durables
• 2012-2013:
Forêts, biodiversité, biotechnologies, tourisme
et montagnes
• 2014-2015:
Mers et océans, ressources marines, petits États
insulaires en développement, gestion des catastrophes
et vulnérabilité aux catastrophes
• 2016-2017:
Évaluation globale de l’application d’Action
21, du Programme
relatif à la poursuite de la mise en œuvre
d’Action 21 et du Plan d’application de
Johannesburg
Communications et information
La Division établit
des rapports de fond pour la Commission du développement
durable, produit des publications techniques traitant des
questions clefs du développement durable et des lettres
d’information sur l’énergie et sur les
cours d’eau et lacs internationaux. La Division publie
aussi Natural Resources Forum, publication trimestrielle
qui étudie les approches novatrices en matière
d’intégration et de conciliation des priorités
sociales, économiques et environnementales. Le site
Web de la Division présente des informations complètes
sur les activités de la Division et de la Commission
du développement durable. Il permet aussi d’accéder
à une base de données consultable pour les
partenariats, ainsi que pour les modes de consommation et
de production viables, avec un système d’enregistrement
et d’information en ligne.
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