Améliorer la campagne de soutien aux efforts de l'ONU
Directrice exécutive, Better World Campaign LEn septembre 1997, l'homme d'affaires et philanthrope américain R.E. (Ted) Turner a offert un milliard de dollars, un don historique, pour soutenir les Nations Unies et leurs objectifs à l'échelle mondiale. Il a choisi d'orienter cette somme vers les Nations Unies parce qu'elles restent la principale instance internationale consacrée à la paix et au progrès. Dans le souci de gérer ce don - sous forme de dix versements annuels de 100 millions de dollars chacun -, on créa la Fondation pour les Nations Unies (FNU) et une organisation qui y fut affiliée, le Better World Fund (BWF). Ces deux organismes furent chargés de soutenir les objectifs de l'ONU, en donnant la priorité aux causes économiques, sociales, écologiques, humanitaires qu'elle défend et aux efforts qu'elle mène en faveur de l'environnement, de la stabilisation démographique et de la santé des enfants. Le BWF promeut les activités de l'ONU et soutient les activités conçues pour faire comprendre au grand public, partout dans le monde, l'importance du travail qu'elle accomplit et des succès qu'elle a obtenus. Au cours des 12 premiers mois de l'opération, la priorité a été donnée à la mise sur pied d'un programme d'octroi de bourses de la FNU pour soutenir les efforts d'assistance au développement de l'ONU dans plusieurs secteurs fondamentaux - santé des enfants, population et femmes, et environnement. En 1999, alors que l'on élargissait le programme d'octroi de bourses et que l'on lançait des initiatives de collectes de fonds, on s'efforçait, par l'entremise du BWF, de "raconter l'histoire de l'ONU". Surtout, on lança alors la Campagne pour un monde meilleur (Better World Campaign, BWC), une initiative de programmes du BWF visant à montrer au public des Etats-Unis et à ses dirigeants l'importance du travail des Nations Unies. L'urgence du problème des contributions non acquittées des Etats-Unis aux Nations Unies, l'importance du respect des engagements pris par toutes les nations auprès des Nations Unies ont été deux points particulièrement mis en valeur. L'Association des Nations Unies des Etats-Unis d'Amérique (ANU-USA) joua un rôle de partenaire privilégié dans cette campagne puisqu'elle mène depuis longtemps des efforts au niveau de base pour éduquer le public en ce domaine. La BWC, en collaboration avec l'ANU-USA et d'autres organisations telles que la Coalition d'urgence pour le soutien financier aux Nations Unies, s'est efforcée de rendre tout le pays conscient du problème de la dette des Etats-Unis envers les Nations Unies et du rôle vital que joue l'ONU partout dans le monde. Elle a organisé dans ce dessein des programmes d'éducation ambitieux en divers points du pays, accompli des efforts en direction des responsables de l'administration des Etats-Unis et du Congrès, payé des publicités sur le rôle et les réussites des Nations Unies, et organisé toute une série d'événements mettant en valeur les principales activités des Nations Unies. En outre, elle a lancé un programme d'ouverture vers les médias de tous les Etats-Unis, sous la direction de MM. Tim Wirth, Président de la FNU/BWF et de Bill Luers, Président de l'ANU-USA. Dans le cadre de cette campagne, des sondages d'opinion approfondis ont été menés en 1998 et 1999 pour mesurer l'attitude du public envers les Nations Unies et sa compréhension de l'ONU. Plusieurs panels de discussions ont montré qu'une gamme très diverse du public des Etats-Unis soutient les objectifs de base de l'ONU mais qu'en général ce public ne comprend quasiment rien aux succès enregistrés par les Nations Unies. En général, la plus grande partie du public n'a pas beaucoup d'informations sur les Nations Unies sauf lors des situations de crise, ce qu'ont confirmé des sondages menés en 1999. Un sondage national commandité par la BWC a montré que les électeurs américains appuyaient vigoureusement les Nations Unies : 79 pour cent avaient une opinion favorable de l'ONU, comparé à 78 pour cent pour l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, 68 pour cent pour le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, 65 pour cent pour l'Organisation mondiale de la santé et 54 pour cent pour le Congrès des Etats-Unis. On peut se procurer les détails du sondage auprès de la BWC. Des efforts particuliers ont été accomplis, par le biais d'une campagne d'éducation du public, pour accroître le nombre d'organisations qui travaillent avec les Nations Unies et soutiennent leurs travaux. La campagne a ciblé en particulier la communauté universitaire et celle des affaires, le clergé, les syndicats, les dirigeants politiques et ceux des collectivités locales. On espère que ces nouveaux rapports peuvent être maintenus et approfondis à l'avenir, grâce en particulier à l'Association des Nations Unies. La BWC a également créé un site sur Internet qui contient des informations sur les Nations Unies et les efforts en cours dans le souci de présenter au public les réussites de l'ONU. Toute personne qui souhaiterait en savoir plus sur les efforts de la BWC devrait visiter le site et son opinion serait très appréciée. L'adresse du site : www.betterworldfund.org.
Fort de son année d'expérience et des progrès accomplis vers le paiement de la contribution des Etats-Unis, la BWC continuera l'année prochaine ses efforts visant à encourager le public à soutenir les Nations Unies et les travaux des fonds, programmes et institutions des Nations Unies. En s'efforçant d'éduquer le public américain, les principaux leaders d'opinion et les responsables publics, la BWC espère contribuer à ce que le rôle capital des Nations Unies dans les relations internationales soit bien compris et que l'Organisation reçoive le soutien mérité du public.
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