Numéro 1, 2005: À l’heure du renouvellement

Le renouvellement est un processus émaillé de tâtonnements mais aussi d’opportunités. La photo qui figure sur la couverture de ce numéro montre le Secrétariat de l’ONU et le logo ONU60, marquant le soixantième anniversaire des Nations Unies en 2005. Au lieu de chercher à évaluer dans quelle mesure ses idéaux sont ancrés dans le monde, l’Organisation mondiale fait face aux changements et s’adapte pour répondre aux nouvelles menaces, relever les défis difficiles et améliorer l’efficacité des institutions mondiales. Le rapport du Secrétaire général Kofi Annan, « Dans une liberté plus grande », rendu public le 21 mars, présente un série de propositions pour renforcer les trois grands domaines des Nations Unies — la sécurité, le développement et les droits de l’homme. Lors de la cinquante-neuvième session de l’Assemblée générale, les délégués ont également appelé à la revitalisation de l’Organisation, en particulier à la lumière du suivi de la Déclaration du Millénaire. Cinq ans après le Sommet du Millénaire de 2000, les leaders mondiaux se réuniront de nouveau à New York pour examiner la mise en œuvre des objectifs de développement et renouveler leur engagement mondial en vue de les réaliser. En aucun autre domaine, cette recherche d’un consensus malgré les divergences, essentielle à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, est aussi importante que dans celui de la liberté religieuse.

Numéro 4, 2004: ...Incapacité et droits de l’homme

La couverture de la Chronique illustre la pleine participation active des handicapés issus de tous les secteurs de la société. Victor Pineda, militant pour la défense des handicapés et producteur indépendant primé, fait remarquer que plus de 600 millions de personnes souffrent d’un handicap quelconque. « A World Enabled » est un nouveau projet médiatique social qui cherche à aller au-delà des questions d’accessibilité physique et aborde le handicap dans le cadre des droits de l’homme. Pour sa part, Amy Farkas évoque les efforts du Comité paralympique international pour inclure les handicapés dans les domaines du sport et des loisirs. Tous deux soutiennent le projet de convention des Nations Unies pour promouvoir les droits et la dignité de ces personnes.

Numéro 3, 2004: Saisir l'insaisissable

Il est difficile de comprendre la nature des sociétés humaines. Au mieux, nous pouvons les décrire en termes généraux qui varient selon les époques et les lieux. À cet égard, notre incapacité semble une conséquence de l’essence intangible des relations humaines.

Nous avons tout juste commencé à construire la société mondiale actuelle, avec la création de la Société des Nations Unies en 1920 suivie de celle des Nations Unies en 1945. Pendant des milliers d’années, le monde a été organisé en États-villes, en nations, en royaumes et en empires. Et avant cela, pendant des dizaines de milliers d’années, l’homme a le plus souvent vécu dans des villages ou des tribus composées d’une dizaine de personnes. Est-il donc surprenant que nous ne soyons pas toujours capables de comprendre l’importance d’agir ensemble pour le bien de l’humanité, en vertu de principes communs ? Or, malgré tout, nous avons réussi à accomplir beaucoup de choses, même s’il reste encore un long chemin à parcourir.

Numéro 2, 2004: Quel regard portons-nous sur les autres ?

« Quel regard portons-nous sur les autres ? » Cette question, apparemment simple, qui figure sur notre couverture est, d'une certaine façon, posée par la photo du photographe français Frédéric Brenner. En effet, s'agit-il d'Africaines, d'un groupe d'amies ou d'une réunion de village ? Qui sont-elles ? En fait, elles sont tout cela et même plus. Ce sont des Africaines, des amies, des femmes d'un village vivant dans les monts Simien, en Éthiopie, et elles sont juives. Le travail de ce photographe, qui est présenté dans le cadre d'une exposition organisée au siège de l'ONU à New York, donne un aperçu des nombreuses expressions et représentations des juifs et du judaïsme.

Numéro 1, 2004: Ensemble contre le sida

Cela fera dix ans le 7 avril que le Rwanda était déchiré par le génocide; une décennie qui sera pour la communauté internationale et les Nations Unies l’occasion de se souvenir de cette tragédie, d’en tirer les leçons et d’éviter que cela ne se reproduise.

Se souvenir — que la communauté internationale était en mesure de mettre fin au massacre qui a fait 800 000 victimes et n’a pas réagi assez rapidement ou avec détermination, ce qui « nous laissera pour toujours les plus amers regrets et la plus profonde tristesse », a déclaré le Secrétaire général, Kofi Annan, le 13 mars (dans un message adressé au symposium sur les médias et le génocide rwandais, à Carlton University School of Journalism and Communication, à Ottawa, au Canada). Tirer les leçons que « l’humanité aurait dû tirer de ce génocide et des génocides précédents. Et éviter que cela ne se reproduise — « tirer la sonnette d’alarme lorsque des crises se présentent et aider les pays à s’attaquer aux causes fondamentales de leurs problèmes ». « Mais avant tout, nous devons nous engager, envers nous-mêmes, en tant qu’êtres moraux, et envers chacun d’entre nous, en tant que communauté humaine, à agir avec détermination, y compris par une action militaire lorsqu’aucune autre solution n’est possible, afin qu’un tel déni de notre humanité commune ne puisse jamais se reproduire ».

Numéro 4, 2003: À propos de ce numéro

Numéro 3, 2003: À propos de ce numéro

Le poème qui figure sur la couverture de ce numéro, écrit il y a à peine cent ans, met en valeur l'importance des câbles télégraphiques installés au fond de la mer pour l'humanité. Il y a cent ans, en 1903, les frères Wright réalisaient à Kitty Hawk, en Caroline du Nord, le premier vol d'un avion à moteur avec un être humain à bord. Peu après, on pouvait traverser les océans plus rapidement qu'il n'avait été possible lorsque seuls les bateaux sillonnaient les mers. Il y a treize ans, en 1990, à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), Tim Berners-Lee, en collaboration avec Robert Cailliau, proposait un système d'information distribuée qui allait donner naissance au « World Wide Web ».

Numéro 2, 2003: L'éducation pour la vie

Selon l'article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, toute personne a droit à l'éducation. Mais l'éducation est bien plus qu'un simple droit fondamental. Elle permet non seulement de mieux comprendre les autres cultures au niveau individuel mais aussi de réaliser des progrès au niveau mondial. En fait, l'éducation a le pouvoir de transformer à la fois les individus et le monde. Que ce soit au niveau le plus fondamental de l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, ou au niveau du développement, de la formation de scientifiques, d'ingénieurs et d'enseignants, l'éducation alimente le moteur de la paix et du progrès.

Numéro 1, 2003: Le pouvoir de l'eau

On estime qu'un million de personnes meurent chaque mois de maladies causées par la rareté de l'eau ou transmises par l'eau. Une section spéciale présente les réflexions de plusieurs intellectuels sur le sujet.

Dans ce numéro, nous avons essayé de réduire l'écart existant entre la théorie et la pratique, et nous y avons été encouragés par les idées profondes présentées par nos invités. Ils soulignent, comme l'ont fait remarquer deux universitaires, que les causes économiques et politiques ne sont pas opposées mais forment un continuum ", et que les solutions qui émergent doivent nécessairement subsumer les deux. Et cela à un moment où, comme le note Michel Rocard, " la mondialisation est une réalité ", mais dont le processus s'accompagne d' " humiliations de millions de personnes " selon les lauréats du prix Nobel de la paix.

Numéro 4, 2002: Que Voulons-nous Faire de Notre Planète?

Que voulons-nous faire de notre monde ? Un monde livré aux éléments qui composent son environnement et dans lequel l'homme n'a que peu de place pour intervenir dans son évolution, bonne ou mauvaise ? Ou un monde d'États-nations individuels, chacun devant faire face isolément à toutes les données du problème ? Ou bien un monde partagé par la communauté des hommes, et pour lequel il convient de citer le nouveau Haut Commissaire aux droits de l'homme, " à moins de viser l'impossible, nous risquons de nous complaire dans la médiocrité " ?

C'est bien plus qu'une question rhétorique, dont la réponse ne dépend pas seulement des décisions qui seront prises au cours de la nouvelle année à venir (pour laquelle l'équipe de la Chronique vous adresse ses meilleurs vœux) mais aussi de celles qui seront prises au cours des nombreuses années à venir. Bonne lecture et n'hésitez pas à nous écrire !

Numéro 3, 2002: Le développement durable est-il possible ?

Ce numéro est dominé par les sommets. Dans quelques semaines, nos dirigeants se réuniront à Johannesburg, en Afrique du Sud, à l’occasion du Sommet mondial du développement durable afin d’examiner un ordre du jour qui pourra « paraître ambitieux à certains ou trop limité à d’autres », pour reprendre les propos de Kofi Annan, afin d’articuler « un message de responsabilité partagée », comme le souhaite la Présidente de la Finlande, Tarja Halonen, et de « montrer un nombre important de résultats concrets » pour citer l’Ambassadeur Lars-Göran Engfeldt.

Et, comme le souligne Huey Johnson, si « seulement les Nations Unies peuvent fournir une vision du développement durable comme une alternative à la guerre », cette paix « ne sera jamais vraiment réalisable si nous n’apprenons pas à vivre davantage en harmonie avec le monde naturel », indique Jane Goodall. Cette vision pourrait être une vision, comme le fait remarquer Yolanda Kakabadse, « où les systèmes naturels sont étroitement liés aux systèmes créés par les hommes afin que la vie continue de s’épanouir de nombreuses façons » ou, pour citer Ernst von Weizsaecker, où il existe « une harmonisation des objectifs de l’environnement et du développement ». Quelle que soit la définition, la « relation entre la race humaine et les diverses ressources de la Terre » est complexe, comme nous le rappelle Lydia Makhubu, même si les réalisations scientifiques de l’« ère post-gémomique », dont nous parle Arturo Falaschi, offrent des possibilités réelles de trouver une solution aux problèmes les plus visibles qui sont causés par une relation inéquitable - qu’il s’agisse de la santé, de la nutrition ou de la pauvreté.

Numéro 2, 2002: Un monde digne des enfants

En plus des problèmes que pose une population vieillissante, un grand nombre de sociétés et de gouvernements sont confrontés à des problèmes, à l'autre bout de l'échelle de la vie, qui paraissent souvent insolubles, ceux auxquels sont confrontés les enfants. Notre numéro « La lutte en faveur des enfants », publié il y a cinq ans, qui avait connu un grand succès, se penchait sur la vie, souvent écourtée, souvent blessée, des enfants qui étaient victimes dans les conflits. Mais, comme l'indique clairement la couverture de ce numéro, la lutte est menée sur plusieurs fronts à la fois, tels que le désespoir, les maladies, la privation et l'indifférence. Dans le même temps, un grand nombre d'initiatives avec les secteur public, privé et des partenaires offrent diverses positions passionnantes, souvent non conventionnelles, d'où des contre-attaques peuvent être lancées.

Numéro 1, 2002: Aujourd’hui, en Afghanistan...

Les événements du 11 septembre ont clairement mis en évidence que le seul espoir de paix en Afghanistan et à travers toutes les frontières était de combattre la pauvreté et de soutenir la démocratie ainsi qu’une bonne gouvernance. Il reste aux pays non seulement de se rallier autour de la défaite d’un symptôme - un régime qui a inspiré la terreur dans le pays et l’a orchestrée à l’étranger - mais aussi de prendre les engagements concrets et soutenus pour construire les bases d’une nouvelle l’infrastructure, le fondement de l’espoir du peuple afghan.

Numéro 4, 2001: Après le prix Nobel de la paix

Ce numéro examine en premier la perspective « Après le prix Nobel de la paix » en présentant les quelque deux cent points de vue cohérents et universels des responsables mondiaux lors du débat de haut niveau de l’Assemblée générale de cette année. Bien que le terrorisme ait occupé une place importante dans l’ordre du jour du débat, d’autres préoccupations ont été vivement exprimées comme elles l’avaient été dans la Déclaration du millénaire des Nations Unies, il y a un an - des priorités pour éliminer la pauvreté, mettre fin aux conflits, répondre aux besoins de l’Afrique, promouvoir la démocratie et la primauté du droit et protéger notre environnement - objectifs qui, comme l’a fait récemment observer la Secrétaire générale adjointe, Louise Fréchette, constituent un ordre « plutôt important ».

Numéro 3, 2001: S’unir, c’est la seule solution

En préparant ce numéro consacré à l’alimentation, nous nous sommes rendu compte que la période de « prévention » étaient révolue, et que seule la chance, qui diminuait chaque jour, pouvait changer la donne. La complexité déconcertante des forces - un monde globalisé tissé de liens, pourtant dramatiquement diversifié dans ses niveaux d’abandon et de désespoir; la recherche d’un équilibre entre l’intervention de l’État et l’entreprise privée, la recherche d’une solution entre les dangers et les promesses de la science; la recherche, maintenant pratique plutôt que philosophique, pour concilier le libre arbitre avec une subordination sociétale afin de prévenir la prescription - tous ces facteurs ont affecté cette chance.

Numéro 2, 2001: La santé en Afrique

La réélection de Kofi Annan au poste de Secrétaire général des Nations Unies plus de six mois avant la fin de son mandat est un témoignage sans précédent qui lui est rendu personnellement ainsi qu’à l’institution pour laquelle il travaille - dont le rôle, pour reprendre ses mots, est indispensable et irremplaçable. La première élection de M. Annan, comme celle de Dag Hammarskjöld avant lui, avait eu lieu après une longue période d’amertume et de disputes. Son premier appel avait été de « s’engager vers la voie de la guérison; la guérison des fractures et des frictions entre les États Membres et leur Organisation ».

Numéro 1, 2001: Le millénaire urbain

Depuis la création de l’Organisation, la Chronique ONU a été publiée dans divers formats et sa parution a été plus ou moins fréquente. Si son nom actuel a déconcerté, bien malgré nous, les bibliothécaires et les responsables des catalogues, nous aimons à penser que le changement va au-delà du nom de cette revue (ce magazine ? cette revue trimestrielle ? ce périodique ?). Le changement s’est produit au moment précis où la communication instantanée, à l’ère d’Internet, est un défi pour une publication imprimée qui couvre des événements sur une période de 90 jours. Jusque-là, la Chronique ONU, la Chronique mensuelle ONU, la Revue hebdomadaire ONU, quel que soit son format, a rempli le rôle exact que son nom impliquait - rapporter ou passer en revue les activités et les événements.

Numéro 4, 2000: La gestion des catastrophes naturelles

L’année dernière, le Secrétaire général Kofi Annan a lancé l’initiative Les premiers sur place, il a reconnu qu’« il était indispensable que les personnes chargées d’élaborer les lois comprennent mieux comment l’économie informationnelle diffère de celle des marchandises rares — et d’en tenir compte dans la définition de nos buts ». L’initiative a relié l’économie informationnelle (qui, de nos jours, est florissante grâce aux liens Internet) à la prévention des catastrophes. Les systèmes de communications téléphoniques et de faisceaux hertziens à hyperfréquence ont permis de relier les membres du personnel de l’aide humanitaire (voir numéro 1/2000), améliorant les liens existants et permettant aux Nations Unies de mettre en place un dispositif de protection pour anticiper et gérer les catastrophes. Mais faudrait-il néanmoins créer d’autres liens, d’autres engagements, notamment politiques, tel que notre Essai le suggère?

Numéro 3, 2000: Parviendront-ils à faire la différence ?

Lorsque les Nations Unies ont commémoré leur cinquantième anniversaire, il y a cinq ans, les participants, lors de la session de ce sommet, ont fait une déclaration au nom de « Nous, États Membres et Observateurs des Nations, représentant les peuples du monde ».

À l’occasion d’un rassemblement similaire, et plus important, qui s’est tenu il y a quelques semaines, lors du Sommet du millénaire des Nations Unies, la déclaration débutait en ces termes : « Nous, chefs d’État et de gouvernements [...] reconnaissons que, en plus des responsabilités propres que nous devons assumer à l’égard de nos sociétés respectives, nous sommes collectivement tenus de défendre, au niveau mondial, les principes de la dignité humaine, de l’égalité et de l’équité. En tant que dirigeants, nous avons donc des devoirs à l’égard de tous les citoyens du monde [...] ».

Remarquez-vous le changement ?

Numéro 2, 2000: Un simple lien

C’est peut-être parce que nous sommes si blasés aujourd’hui que la citation de E.M. Forster nous paraît quelque peu démodée aujourd’hui : « Un simple lien entre la prose et la passion, et toutes deux en seront exaltées, l’amour humain sera à son apogée. Adieu à la vie fragmentée ! » Pourtant, alors que les attentes sont axées sur le Sommet du millénaire, n’est-ce pas précisément ce lien que nous recherchons, entre la prose de ses conclusions et la passion des peuples au nom desquelles elles seront rédigées ?

La Présidente de la Finlande, Mme Halonen et le Président de la Namibie M. Nujoma, qui présideront tous deux le Sommet, nous font part de leurs réflexions à ce sujet dans l’Interview de la Chronique ONU : la nécessité de rénover les Nations Unies pour placer les peuples aux centre de leurs activités et faire une différence dans ce nouveau millénaire...

Numéro 1, 2000: La mondialisation en marche

Ce numéro consacre une section spéciale à ces deux forces, qui apparaissent clairement dans le rapport du Secrétaire général -- à l’attention des dirigeants participant au Sommet du millénaire qui se tiendra aux Nations Unies en septembre. Le rapport comprend la conclusion de M. Annan lors de la session de l’Assemblée générale, à savoir que les efforts visant à lutter contre la guerre et la pauvreté ne peuvent porter leurs fruits que si les Nations Unies s’adaptent à un monde de nouveaux acteurs, de nouvelles responsabilités et de nouvelles possibilités. Cela nécessitera également, comme le fait observer Sa Majesté la Reine Noor, de choisir les modes d’action spécifiques qui répondent le plus efficacement aux nouveaux défis mondiaux...

Numéro 4, 1999: Célébrer le millénaire

Dès ce numéro et tout au long de l’an 2000, nous scruterons les espoirs et dangers, nouveaux et anciens, qui se profilent à l’aube du nouveau millénaire. Deux rubriques - « Rétrospective du siècle » et « Pensées sur le millénaire » accueilleront des articles pénétrants, et quelquefois provocants, sur ce que pourraient nous réserver les années à venir. Renforcer les Conventions de Genève, par Yves Sandoz. Secrets des fonds marins -- Droit de la mer, par José Luis Vallarta. Permettre aux victimes de s’exprimer, par Vahida Nainar. Projet Link -- Prévisions économiques, par Lawrence R. Klein.

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