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Pour un passionné de football, c’est le paradis

Par Alejandro Frischeisen, pour la Chronique

(Photo/Enrique Frischeisen)

Après un mois de compétitions, alors que le monde entier regardait le 30 juin le match final de la Coupe du Monde de la Fédération Internationale de Football (FIFA), qui se déroulait pour la première fois Asie, le Brésil a gagné pour la cinquième fois en battant l’Allemagne 2 à 0.

J’ai commencé à jouer au football très jeune. Regarder les matchs et jouer ont toujours été, et sont d’ailleurs toujours, mes activités favorites. C’est pourquoi, lorsque j’ai été invité, le 23 juin, par les Missions permanentes du Japon et de la République de Corée à une réception offerte pour inaugurer la Coupe du Monde, j’étais ravi.

La Coupe du Monde, qui a lieu tous les quatre ans, est un événement très important dans les pays où le football est pratiqué. Cette année, c’est le Japon et la République de Corée qui ont été choisis pour organiser cet événement. C’était la première fois dans l’histoire de la FIFA que deux nations accueillaient simultanément la Coupe du Monde, qui était également dédiée aux enfants et à un sport sans tabac.

À la réception, j’ai été impressionné par la chaleur et la courtoisie dont ont fait preuve les deux missions. Des sushi, des boulettes de pâte et différents autres mets traditionnels nous ont été servis. Certains organisateurs portaient même un " happi ", la veste traditionnelle bleue japonaise. Pendant la soirée, les Présidents des sociétés japonaise et coréenne, le Commissaire adjoint des sports de New York ainsi que l’Ambassadeur de la République de Corée auprès de l’ONU ont fait des déclarations.

Hiroyuki Takenaga d’Asahi Shimba International, Inc., que j’ai eu le plaisir d’interviewer, a dit que les Japonais " sont enthousiastes parce que le football est un sport qui est de plus en plus populaire au Japon. [Ils sont] contents de pratiquer ce sport ". Les deux sports les plus populaires au Japon étant le base-ball et le football, les billets de la Coupe du Monde se sont vendus rapidement. M. Takenaga a parlé des mesures prises pour assurer un déroulement sans faille. De nouveaux stades ont été construits, tels que les stades Nagai, Kobe Wing, Saitama 2002 et Miyagi. Le plus grand, le Stade international Yokohama, compte 70 000 places.

" Un grand choix d’hôtels, de centres commerciaux et de moyens de transport sont proposés par la République de Corée et le Japon pour rendre le séjour des touristes et des sportifs le plus agréable possible ", a-t-il confié, ajoutant qu’ils étaient très fiers des stades qui avaient été construits pour l’occasion. Une fois la réception terminée, j’avais le sentiment d’avoir été dans l’un de ces stades, fasciné par les belles affiches représentant les stades que l’on pouvait apprécier encore plus sur les grands écrans. En tout, durant le championnat, chaque pays a organisé dix rencontres.

Lorsque j’ai demandé à Hiroko, une jeune japonaise qui décorait les tables de la réception avec toutes sortes de souvenirs de football, ce qu’elle pensait de l’initiative commune lancée par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et la FIFA, le " Carton rouge au travail des enfants ", elle a répondu que c’était une mesure adéquate à laquelle les jeunes Japonais étaient favorables. En football, le carton rouge, remis par un arbitre à un joueur, entraîne la suspension de celui-ci. Nous espérons que cette Coupe du Monde sera bénéfique pour tous les enfants du monde. Sur la question de la sécurité, compte tenu du grand nombre de touristes, elle a répondu qu’il n’y avait aucun risque, et que le Japon était le pays où les taux de criminalité étaient les plus bas au monde, ajoutant que les Japonais étaient très " accueillants ". Et c’est vrai que, durant cette réception, j’ai ressenti cette hospitalité en parcourant les nombreuses informations offertes aux invités sur ces deux pays qui étaient prêts à accueillir " le monde entier " pendant " un mois entier ", avec, comme point culminant, le match final du 30 juin.

Bill Clark, Président de la Société japonaise, a noté que " le football était de plus en plus populaire " au Japon mais que ce n’était pas le seul pays à attendre la Coupe du Monde avec impatience. Pour faire écho à l’aide aux enfants nécessiteux, l’équipe de football de New York/New Jersey a offert 50 000 billets aux enfants désavantagés qui voulaient assister au match. La Coupe du Monde 2002 était non seulement le défi de l’équipe de football d’un pays mais aussi le défi auquel le monde fait face en ce qui concerne le travail des enfants.

Cet événement était unique à bien des égards. Personnellement, j’espère qu’il unira les pays du monde entre eux et, qu’ensemble, nous pourrons combattre le terrorisme, le travail des enfants, le sida et tous les autres problèmes importants auquel le monde est aujourd’hui confronté.

(Photo/Enrique Frischeisen)



Alejandro Frischeisen, 15 ans, est un amateur passionné de football, qui fait partie des équipes suivantes : Long Island Select, New York Freedoms, Albertson Red Storm Clash et New Hyde Park Memorial High School Varsity.

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