Développer un système commercial ouvert: Nous travaillons pour les deux tiers des pauvres dans le monde
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David Lazarus, le Chef du Service de l'information de l'ONU (UNIS) à Bangkok, lui a demandé de donner son point de vue sur les travaux à venir de la CESAP ainsi que sur la région Asie et Pacifique. Voici des extraits de l'entretien: |
| Article |
| Sur les priorités de la CESAP Nous nous concentrons sur les pays pauvres, les moins développés, les pays en développement, insulaires et sans littoral. Connaissant mal la nature et l'ampleur exactes de la pauvreté en Asie et Pacifique, nous avons créé, avec le soutien du Bureau d'Asie-Pacifique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUE), le Centre pauvreté, qui fait partie du Bureau du Secrétaire exécutif, chargé d'effectuer une analyse complète de la situation dans la région. Nous recenserons également les " meilleures pratiques " de réduction de la pauvreté qui existent dans la région et nous démontrerons qu'elles sont applicables dans des environnements variés. Nous établirons aussi une nouvelle division de la pauvreté et du développement dans le cadre de nouveaux efforts, en restructurant les divisions actuelles. Le fondement de la structure des programmes de la CESAP est d'aider les pays à atteindre les objectifs du Millénaire, l'objectif global étant de réduire de moitié d'ici à 2015 le nombre de personnes vivant avec moins de 1 dollar par jour. Deux tiers des pauvres vivant dans la région Asie-Pacifique, les chances de réussite au niveau mondial sont minimes si cette région n'atteint pas les buts fixés. Pour ce faire, nous disposons d'une approche à deux étapes. La première est de produire, en collaboration avec le PNUE, deux rapports sur les progrès accomplis sur la voie de la réalisation des objectifs dans la région Asie-Pacifique, qui appuieront les efforts nationaux. Nous allons mener une recherche multidisciplinaire sur les politiques en faveur des pauvres et les relations macro-économiques et micro-économiques en matière de développement et transmettre nos conclusions aux gouvernements. La seconde est de développer de meilleures pratiques de réduction de la pauvreté à la fois dans les zones urbaines et les zones rurales, ainsi que de les tester et de les reproduire dans les pays par la création de capacités et des conseils. Nous avons aidé les gouvernements locaux à éliminer les taudis et à recycler les déchets solides. Nous avons lancé des programmes pour promouvoir le rôle des femmes dans l'administration locale afin de renforcer les capacités gouvernementales locales. Nous cherchons à utiliser les technologies de l'information et des communications pour promouvoir le développement durable au niveau de la communauté. Nous disposons d'équipes de conseillers régionaux qui, sur demande, assistent les gouvernements sur les questions critiques. Le rôle de la CESAP après Johannesburg En termes concrets, nous aiderons les pays à remplir les engagements qu'ils ont pris à Johannesburg. Nous devons mettre les forces qui sont le moteur de la croissance économique en harmonie avec les idéaux écologistes. De par son expertise multisectorielle et ses travaux interdisciplinaires, la CESAP est bien placée pour promouvoir les partenariats entre les secteurs public et privé ainsi qu'entre le gouvernement et la société civile, développer des capacités et des compétences, accroître le savoir et la prise de conscience et fournir une assistance technique ainsi que des services consultatifs en vue d'atteindre ce but. Dans ces processus de développement dynamiques et à multiples facettes, nous serons le lien crucial entre les niveaux mondial et national. Il faut de la créativité et certaines compétences pour gérer la mondialisation. Prenez la promotion du commerce, par exemple. L'Accord de Bangkok, lancé en 1975 avec seulement quelques États parties, est devenu un nouvel accord, fiable et intéressant, avec l'accession de la Chine à cet Accord et à l'Organisation mondiale du commerce. Il peut permettre aux pays en développement de promouvoir le commerce et de partager leurs expériences. Au lieu de lancer une nouvelle initiative, nous avons relancé l'Accord de Bangkok mais dans un nouveau contexte. La Chine, l'Inde, la République de Corée, le Cambodge, le Laos et le Sri Lanka sont maintenant des pays membres. Nous avons conscience que cet Accord peut jouer un rôle important dans la promotion des échanges commerciaux au niveau régional. Nous lancerons également une série de programmes de formation sur le développement des compétences en matière de négociations commerciales. Enfin, j'ai créé un nouveau programme sur la technologie de l'information, des communications et de l'espace afin de réduire la fracture numérique entre les pays en développement et les pays développés. Sur les questions sociales émergentes Certains pays de la région refusent toujours d'admettre que le VIH/sida prend des proportions épidémiques. Cette attitude peut être très néfaste. La CESAP est la mieux placée pour coordonner une action à l'échelle régionale en collaboration avec des organisations telles que l'ONUSIDA (Programme commun des Nations Unies sur le VIH-sida), le PNUCID (Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues) et l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Par ailleurs, il est apparu que les pays membres de la CESAP ne sont pas suffisamment équipés pour fournir des soins adéquats à une population vieillissante. La migration de la population est une autre question sociale, notamment l'immigration clandestine d'un pays à l'autre, ainsi que la migration des campagnes vers les villes. Nous ferons notre possible, avec les organisations du système des Nations Unies et les autres, pour traiter efficacement ces nouvelles questions sociales. |
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