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Une initiative reflétant les idées de l'ensemble de l'Organisation: " Un changement profond de la façon dont l'Organisation agit "

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Kofi Annan a annoncé le 23 septembre un programme visant à renforcer l'Organisation des Nations Unies et à concentrer son attention sur les priorités afin qu'elle soit mieux à même de réaliser les objectifs fixés par les États membres dans la Déclaration du millénaire de 2001. Dans le rapport, M. Annan propose des actions spécifiques, rappelant que la réforme de l'Organisation est une initiative qui reflète les idées de l'ensemble de l'Organisation.
  • Une révision du budget-programme reflétant les priorités du sommet du millénaire.


  • Les droits de l'homme
  • Renforcer les actions de l'ONU au niveau national.
  • Modifier les méthodes d'établissement des rapports.
  • Confier au Haut Commissariat aux droits de l'homme la tâche de revoir les procédures spéciales.
  • Renforcer la gestion du Haut Commissariat.


  • Le Département de l'information
  • La création d'une Division des Communications stratégiques chargée de formuler, de diffuser et d'évaluer les messages de l'ONU; la création d'une Division de la diffusion qui regroupera les services fournis aux délégations, en liaison avec la société civile; le renforcement d'une Division de l'information et des médias qui inclut le site Internet du Département.
  • Une évaluation en trois ans du Département de l'information avec l'aide du Bureau des services de contrôle interne.
  • Rationaliser les réseaux des centres d'information des Nations Unies autour de pôles régionaux, en commençant par la création d'un centre d'information pour l'Europe occidentale.
  • La Dag Hammarskjold Library à New York sera chargée de définir la politique et de coordonner les activités de toutes les bibliothèques de l'ONU et d'améliorer l'accès électronique aux collections de l'ONU, de faciliter le transfert électronique des collections sur version papier et de former les bibliothécaires dépositaires.
  • Réduire le nombre de publications et en améliorer la cohérence, l'objectif et le calendrier de parution, y compris celles du DPI.


  • Mieux desservir les États membres
  • Établissement de rapports de synthèse sur des questions connexes; rédaction de rapports de meilleure qualité proposant l'adoption de mesures clairement définies et respect de la limitation du nombre de pages.
  • Encourager l'Assemblée générale à déterminer s'il y a lieu de publier des rapports périodiques et d'en déterminer la fréquence.
  • Améliorer la planification et la gestion des réunions et de la documentation.
  • Renforcer l'efficacité de la présence de l'Organisation dans les pays en développement avec comme caractéristiques, la programmation concertée, la mise en commun des ressources, des bases de données communes et des réseaux d'échange du savoir, un appui réservé au coordonnateur résident et l'intégration des outils de planification, de budgétisation et de mobilisation des ressources dans le cas des pays sortant d'un conflit.
  • Préciser les rôles et les responsabilités dans le domaine de la coopération technique d'ici à septembre 2003.
  • La création d'un poste de sous-secrétaire général pour appuyer la cohérence des politiques et la gestion au Département des affaires économiques et sociales (DESA).
  • La création d'un groupe de planification des politiques au DESA.
  • Le Conseiller chargé des fonctions spéciales en Afrique coordonnera et orientera l'établissement de rapports et de contribution aux fins des débats relatifs à l'Afrique de l'Assemblée générale et de ses organes subsidiaires.
  • La création d'un groupe d'experts chargé d'examiner les liens entre les Nations Unies et la société civile et de formuler des recommandations pratiques visant à l'amélioration des échanges.


  • Mobiliser le secteur privé
  • Un bureau pour les partenariats sera créé pour regrouper le Bureau du Pacte mondial et le Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux.
  • L'amélioration du système de planification et de budgétisation comprenant un plan à moyen terme portant sur deux ans et non sur quatre; une esquisse budgétaire pouvant être combinée avec le plan à moyen terme; un budget plus stratégique, des renseignements complémentaires étant fournis séparément; la latitude de réaffecter des ressources d'un programme à l'autre et entre les crédits afférents au personnel et d'autres crédits; un système renforcé d'évaluation et de contrôle permettant de mieux mesurer l'impact de notre action.
  • L'Assemblée a recommandé que l'examen intergouvernemental des plans et budgets soit entrepris sous l'égide de la Cinquième Commission de l'Assemblée générale.


  • Le maintien de la paix
  • Les budgets des opérations de maintien de la paix feront l'objet d'une nouvelle présentation tenant compte d'une approche plus stratégique de l'affectation des ressources.
  • Regroupement de fonds et réduction de leur nombre et harmonisation des règles et conditions régissant leur gestion et l'établissement de rapports.


  • Des incitations pour le personnel
  • À compter du 1er janvier 2003, les employés du Secrétariat des Nations Unies seront appelés " fonctionnaires internationaux ".
  • En vue d'accroître la mobilité du personnel au sein du système de l'ONU, il faudra revoir les arrangements contractuels et les prestations offerts au personnel du Secrétariat aux lieux d'affectation hors du siège, y compris les perspectives de contrats pour le personnel méritant, réduire les obstacles actuels à la mobilité entre les organisations du régime commun; définir des mécanismes spéciaux de recrutement et de récompense du mérite pour les lieux d'affectation où le taux de vacance de postes exerce un effet débilitant, s'assurer que les conjoints de membres du personnel possédant les qualifications voulues voient leur candidature à des postes au hors Siège examinée favorablement; explorer les possibilités de renégocier les accords avec les pays hôtes, afin de permettre aux conjoints de membres du personnel de travailler dans ces pays.
  • Encourager les États membres à lever les restrictions limitant le nombre des agents des services généraux afin qu'ils puissent être promus à la catégorie des administrateurs.
  • Élaborer un plan d'action sur les prochains 12 mois comprenant : un examen des fonctions, responsabilités et compétences des agents des services généraux; des améliorations du système d'accueil des nouvelles recrues et d'organisation des carrières; des possibilités et des incitations facilitant la mobilité entre les fonctions, les bureaux et les affections aux missions hors Siège et aux missions du maintien de la paix.
  • Instaurer des formules d'organisation du travail modulables dans tous les départements du Secrétariat, sous réserve des nécessités de service et élargir les possibilités d'emploi à temps partiel pour le personnel du Secrétariat.
  • Étudier en détail les conditions d'application de la politique de l'Organisation en matière de VIH/sida et, si nécessaire, adopter de nouvelles mesures d'ici la fin de 2002.
  • Encourager la Commission de la fonction publique à adopter définitivement ses propositions concernant un système plus compétitif de rémunérations et d'avantages; un lancement d'un examen indépendant du fonctionnement et des fonctions de la Commission elle-même.


  • Rajeunir l'Organisation
  • Mieux planifier le remplacement des fonctionnaires qui quittent l'Organisation; élaborer des mécanismes de recrutement davantage ciblés; offrir de nouvelles incitations au départ, notamment une aide à la recherche d'un nouvel emploi et faciliter la réinstallation en augmentant sensiblement les ressources à la formation.
  • Réaliser une étude afin d'améliorer la capacité et la souplesse des cadres pour qu'ils puissent gérer les ressources; redéfinir les rôles et les responsabilités du Département de la gestion, ainsi que des divers bureaux administratifs en fonction de la délégation accrue de pouvoir; renforcer la formation des cadres dans toute l'Organisation, en mettant notamment à profit les possibilités offertes par l'École des cadres des Nations Unies.
  • Examiner le système de justice interne afin d'améliorer son efficacité et de garantir au personnel une procédure équitable et régulière.


  • (Le rapport complet est disponible à :http://www.un.org/News/ossg/sg/index.shtml)

    En avril 2002, M. Kofi Annan a annoncé la nomination de Mme Patricia Durrant, ancienne ambassadrice de la Jamaïque, au nouveau poste d'ombudsman des Nations Unies. Cet organisme offre un soutien ouvert, efficace et confidentiel au personnel, répond à ses requêtes et règle les différends et les conflits dans le milieu du travail. En tant que médiatrice impartiale et objective, elle est indépendante des autres organes de l'ONU et rend compte directement au Secrétaire général. Après son mandat de cinq ans, elle ne pourra être nommée à aucun autre poste de l'ONU.

    Un moyenne de 21 réunions par jour, y compris pendant les fêtes
    Photo ONU
    Dans le rapport figurant dans la section " Un programme pour aller plus loin ", M. Annan estime que le nombre de réunions a considérablement augmenté — en 2000 et 2001, le nombre de ces réunions a atteint le total effarant de 15 484, et 5 879 rapports rapports ont été publiés. " Cette tendance est certes en partie le résultat inévitable de préoccupations de plus en plus complexes, mais on peut faire machine arrière ". Selon lui, les petits États membres se trouvent dans l'impossibilité de jouer un rôle actif même dans les activités véritablement essentielles de l'Assemblée générale et du Conseil économique et social, les grands pays eux-mêmes ayant du mal à se tenir au fait de toutes les réunions annuelles — et encore plus à y participer activement. Nombre de conférences de l'ONU ont contribué sensiblement à renforcer la coopération internationale, mais il espère qu'à l'avenir, les États Membres feront preuve de " modération et ne demanderont la convocation de conférences seulement lorsque de nouveaux problèmes de politique mondiale nécessiteront une orientation d'ensemble de haut niveau ".

    M. Annan a affirmé que les mesures décrites dans le rapport sur la réforme se traduiront par un change-ment profond de la façon l'Organisation agit.

    " Ces réformes ne peuvent se faire automatiquement ou du jour au lendemain. Il faudra créer les capacités nécessaires pour gérer le changement, en particulier dans les départements qui feront l'objet de transformations profondes ", a-t-il dit, ajoutant qu'il faudra " disposer de ressources suffisantes pour former le personnel à ses nouvelles fonctions et qu'une grande partie de ce qui était proposé impliquait un accroissement de l'investissement dans les technologies de l'information ". Dans le rapport, le Secrétaire général a engagé " les États membres à souscrire sans réserve à ce train de mesures ".
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