Actualités/Maintien de la paix
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Photo ONU
| Au moment où la Chronique ONU était sous presse, trois mois s'étaient écoulés depuis l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1441 (2000), le 8 novembre 2002, autorisant le retour des inspecteurs de l'ONU en Irak. Le 27 novembre, pour la première fois depuis quatre ans, les équipes de l'ONU ont commencé des inspections sur le terrain et le 7 décembre, le gouvernement irakien, conformément à la résolution 1441, a remis à la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations Unies (COCOVINU) ainsi qu'à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) une déclaration de 12 000 pages sur le programme d'armement du pays. Le Président exécutif de la COCOVINU, Hans Blix, et le Directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, ont informé le Conseil de sécurité des inspections en cours.
Le 5 février 2003, lors d'une réunion publique du Conseil, présidée par le Ministre allemand des affaires étrangères, Joschka Fischer, et à laquelle étaient présents 12 Ministres des affaires étrangères, le Secrétaire d'État des États-Unis, Colin Powell, a présenté des preuves " solides " selon lesquelles l'Irak n'avait toujours pas désarmé et qu'il possédait des armes chimiques et biologiques. Dans cette présentation multimédia élaborée, qui incluait des photos prises par satellite d'armes chimiques présumées ainsi que des conservations téléphoniques interceptées, M. Powell a détaillé l'apparente évacuation des armes chimiques et biologiques, indiqué les liens de l'Irak avec les réseaux terroristes et souligné le nombre record de violations systématiques du pays en matière de droits de l'homme.
Selon M. Powell, l'Irak continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales en étant en violation patente de ses obligations en matière de désarmement.
"Il est clair qu'en ayant manqué la dernière chance d'exposer la vérité et de désarmer, l'Irak est en violation patente et qu'en défiant le Conseil, il s'est placé en situation d'encourir de sérieuses conséquences ", a-t-il poursuivi. Selon le paragraphe 4 de la résolution 1441, de fausses informations ou des omissions dans les déclarations soumises par l'Iraq en application de la présente résolution constituent une violation patente. Mettant en évidence la position ferme de son pays, M. Powell a imploré le Conseil " de ne pas se dérober aux exigences de la situation ".
Rejetant les accusations des États-Unis, l'ambassadeur irakien, Mohammed A. Aldouri, a déclaré que l'objectif clair de la réunion avait été de vendre l'idée d'une guerre contre son pays, sans aucune justification légale, morale ou politique. Soulignant que son pays ne possédait pas d'armes de destruction massive, M. Aldouri a réitéré l'engagement de l'Irak à continuer de coopérer avec les équipes d'inspection pour qu'elles achèvent leur tâche le plus rapidement possible afin que les sanctions soient levées. Notant que M. Powell aurait pu présenter ses informations directement à la COCVINU et à l'AIEA, qui avaient, à ce jour, effectué 575 inspections couvrant 321 sites, il a affirmé que Bagdad fournirait des explications détaillées et techniques.
Suite à la présentation, tous les membres du Conseil ont convenu que l'Irak devait respecter toutes les résolutions pertinentes et éliminer complètement ses armes de destruction massive.
Plusieurs États ont mis en garde que le temps était compté.
Le Secrétaire d'État des affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni, Jack Straw, a dit que le Conseil s'était uni pour envoyer un message ferme à l'Irak par le biais de la résolution 1441 : coopérer pleinement avec les inspecteurs en armement ou le pays sera désarmé par la force.
Le Ministre des affaires étrangères espagnol, Ana Palacio, a déclaré que le processus d'inspection n'était pas " une fin en soi " et ne pouvait réussir qu'avec la coopération active de Bagdad. Après douze ans de non-respect des résolutions, la crédibilité du Conseil est en jeu, a-t-elle souligné. Le Ministre des affaires étrangères de Bulgarie, Solomon Passy, a fait remarquer que " le désarmement efficace et pacifique de l'Irak était encore possible ", mais que si, dans un avenir proche, les inspecteurs ne constataient aucun changement d'attitude de la part de l'Irak, le Conseil se verrait dans l'obligation de prendre " toutes les mesures nécessaires et adéquates " pour assurer la mise en ouvre de toutes les résolutions pertinentes.
Plusieurs États ont exprimé leur soutien à la poursuite des inspections de l'ONU, estimant que les inspecteurs devraient avoir plus de temps pour effectuer leur travail avant de recourir à la guerre.
Pour sa part, le Ministre allemand des affaires étrangères, Joschka Fischer, a estimé qu'il était désormais crucial que les inspecteurs aient accès à d'autres documents afin de pouvoir clarifier rapidement et intégralement les questions en suspens. Il a déclaré que plusieurs États soupçonnaient le régime irakien de ne pas divulguer certaines informations importantes et de dissimuler ses capacités militaires, et qu'il fallait dissiper ce soupçon au-delà de tout doute. Le Ministre français des affaires étrangères, Dominique de Villepin, a déclaré qu'entre une intervention militaire et des inspections qui étaient inadéquates à cause du manque de coopération de l'Irak, la communauté internationale devait choisir le renforcement des inspections.
De son côté, le Ministre chinois des affaires étrangères, Tang Jiaxuan, a souligné que l'ensemble de la communauté internationale souhaitait qu'un accord politique soit conclu dans le cadre de l'ONU pour éviter la guerre. Pour le Ministre russe des affaires étrangères, Igor Ivanov, la résolution 1441 visait à obtenir des résultats rapides et concrets, mais ne proposait aucun calendrier, ajoutant que seuls les inspecteurs étaient en mesure de déterminer combien de temps il leur fallait pour effectuer leur mission.
Le Ministre camerounais des relations extérieures, François-Xavier Ngoubeyou, a jugé qu'il serait judicieux de fournir les nouvelles informations aux inspecteurs et de leur donner plus de temps pour faire leur travail. De son côté, le Ministre chilien des affaires étrangères, Soledad Alvear Valenzuela, a déclaré qu'un pas décisif avait été franchi et que l'on faisait face à une situation préoccupante tant pour la région que pour le monde, ajoutant qu'elle s'inquiétait des conséquences une fois que les voies diplomatiques auront été épuisées. Le Ministre mexicain des affaires étrangères, Luis Ernesto Derbez, a rappelé que son pays était favorable aux inspections et qu'il fallait les intensifier et les renforcer. Le Ministre pakistanais des affaires étrangères, Kurshid M. Kasuri, a déclaré que les informations fournies dans la présentation permettaient aux inspecteurs de mieux cerner les motifs de préoccupation et de poursuivre des lignes d'action plus spécifiques.
Le Premier ministre angolais des affaires étrangères, Georges Rebelo Chikoti, a déclaré que les nouveaux éléments soulignaient l'importance de surveiller la situation dans le cadre du Conseil de sécurité, ajoutant que son pays était un témoignage vivant des conséquences désastreuses de la guerre.
Pour l'ambassadeur de la République arabe syrienne, Mickhail Wehbe, l'Irak et les inspecteurs devraient trouver un terrain d'entente afin de clarifier la situation dès que possible. L'ambassadeur guinéen, Mamady Traoré, a estimé pour sa part que, tandis que la promesse d'une plus grande coopération était encourageante, les autorités irakiennes devaient traduire cette promesse en actions concrètes.
Le 9 février, les chefs des inspections de l'ONU sont retournés à Badgad pour s'entretenir avec les autorités irakiennes, tandis que les observateurs de l'ONU demandaient que des inspections soient menées dans l'ensemble du pays. MM. Blix et Elbarei ont rencontré une délégation irakienne dirigée par le général Amir Al-Saadi. Suite à la réunion, M. Blix a indiqué que les autorités irakiennes semblaient prendre les questions de désarmement " plus au sérieux " et qu'un nombre de documents concernant les armes biologiques et les missiles avaient été remis aux responsables de l'ONU pour examen.
Liz Willmott pour la Chronique |
8 novembre 2002: La résolution 1441 (2002) du Conseil de sécurité autorisant le retour des inspecteurs de l'ONU en Irak est adoptée à l'unanimité.
13 novembre 2002: L'Irak accepte le retour des inspecteurs de l'ONU.
27 novembre 2002: Après une interruption de quatre ans, les équipes de l'ONU commencent les inspections sur le terrain.
7 décembre 2002: L'Irak remet à la COCOVINU et à l'AIEA un document de 12 000 pages sur le programme d'armement du pays.
9 janvier 2003: : Dans un exposé devant le Conseil, le Président exécutif, Hans Blix, et le Directeur général, Mohamed ElBaradei, ont déclaré qu'il restait un grand nombre de questions sans réponses dans la déclaration de l'Irak, bien que les enquêtes menées sur le terrain n'aient pas encore révélé des activités illicites.
27 janvier 2003: Hans Blix a informé le Conseil de sécurité des travaux effectués au cours des deux derniers mois, précisant que Bagdad devrait fournir un plus grand nombre d'informations ainsi qu'un meilleur accès au personnel possédant une connaissance approfondie des programmes d'armement du pays.
5 février 2003: Le Secrétaire d'État américain, Colin Powell, présente ce qu'il considère être " des preuves, pas des conjectures " selon lesquelles Bagdad n'a pas détruit ses armes illicites.
8 février 2003: Hans Blix et Mohamed ElBaradei retournent à Badgad pour une nouvelle série de pourparlers avec les autorités irakiennes.
14 février 2003: Les inspecteurs en armement de l'ONU fourniront un autre rapport établissant une liste des tâches restant à accomplir en matière de désarmement et un programme de travail à venir.
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Ayant mené à bien la réforme et la restructuration de la police, l'un des mandats les plus complexes de l'ONU, les opérations de la Mission de l'ONU en Bosnie-Herzégovine (MINUBH) ont pris fin le 31 décembre 2002. " Par le biais de la MINUBH, l'ONU a démontré sa capacité à achever un mandat complexe en conformité avec un plan stratégique et dans des délais réalistes et définis ", a déclaré le Secrétaire général, Kofi Annan.
Établie en 1995, la MINUBH exerce une grande variété de fonctions relatives aux activités de maintien de l'ordre en Bosnie-Herzégovine. Elle coordonne également les autres activités des Nations Unies dans le pays dans les domaines du secours humanitaire et des réfugiés, du déminage, des droits de l'homme, des élections, de la remise en état des infrastructures et de la reconstruction économique.
Selon la Mission, après sept ans de réforme de la police qui ont abouti à la création d'une force de police nationale et d'un service de la police des frontières, la " Bosnie-Herzégovine dispose désormais d'une force de police adaptée à l'Europe, fondée sur les normes internationales d'une police démocratique et au service de tous les citoyens bosniaques ". La Mission de police de l'Union européenne a assuré la relève des opérations de la MINUBH. Par le biais de ses agences, l'ONU continuera de participer aux activités de développement et de reconstruction du pays après la guerre.
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L'envoyé de l'ONU en Angola, Ibrahim Ganbari, a déclaré que même s'il restait encore beaucoup à faire, des progrès importants avaient été réalisés dans le processus de paix. Au cours des quatre premiers mois des opérations, la Mission de l'ONU en Angola (MINUA) " a mené des activités dans presque toutes les zones concernées ", a-t-il ajouté. L'objectif principal de la mission est de promouvoir la sensibilisation concernant la situation humanitaire et les difficultés auxquelles font face les 4 millions de personnes déplacées dans le pays, les réfugiés, les anciens combattants et leur famille et d'organiser une conférence internationale de donateurs pour la reconstruction du pays. Il a conclu que, dans son ensemble, la situation humanitaire demeurait " extrêmement difficile ". Le mandat de six mois de la MINUA se termine le 15 février 2003.
Il reste certaines tâches essentielles à accomplir aux termes du Protocole de Lusaka, y compris l'obtention d'informations du gouvernement et d'UNITA sur les endroits où ont été placées les mines terrestres et le désarmement des civils. Les deux parties examineront ces responsabilités par le biais d'un mécanisme bilatéral. La conférence des donateurs devrait avoir lieu au cours du premier trimestre de 2003 à Bruxelles, mais aucune date n'a encore été fixée.
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Les parties au conflit ont accepté un ensemble de propositions visant à mettre fin à la guerre civile meurtrière qui ravage la Côte d'Ivoire depuis plus de quatre mois. L'accord de paix a été conclu après neuf jours de pourparlers à Paris alors que la violence continuait dans certaines parties du pays. Le 29 janvier, le Conseil de sécurité a exhorté les parties à appliquer sans délai le nouvel accord de paix, précisant que l'ONU devrait apporter son appui et qu'il " tiendrait compte des recommandations du Secrétaire général à cette fin ".
Dix groupes politiques ivoiriens, y compris le parti au pouvoir et les mouvements de rebelles, se sont réunis pour élaborer l'accord prévoyant un gouvernement d'unité nationale dirigé par un Premier ministre désigné par le Président Laurent Gbagbo, en consultation avec les autres leaders. Parmi les tâches assignées au gouvernement figurent la préparation d'un calendrier pour organiser des élections justes et transparentes ainsi que la restructuration des forces défensives et de sécurité. " Alors que le projet de l'accord est précis et détaillé, sa valeur dépend entièrement de la manière dont il sera mis en ouvre ", a déclaré M. Annan, ajoutant que les dirigeants politiques ivoiriens " doivent travailler dans un esprit de bonne foi afin d'assurer la paix attendue par la population et le pays ".
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En juin 2002, on comptait 2,27 millions de personnes déplacées et 346 000 réfugiés venant d'Angola, du Burundi, de la République centrafricaine, de la République du Congo, du Rwanda, du Soudan et d'autres pays voisins. Sur les 56 millions d'habitants, on estime que 20 millions sont affectés par le conflit.
Profondément préoccupé par la reprise des combats dans la région est de la République démocratique du Congo et la persistance de l'instabilité dans le nord-est du pays, le Conseil de sécurité a exhorté les parties à se conformer aux termes de l'Accord de Gbadolite du 30 décembre 2002 et à cesser immédiatement toutes les activités militaires. La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC) avait aidé les trois mouvements rebelles qui combattaient dans le nord-est du pays à conclure un accord de cessez-le-feu. Le 15 janvier, le Conseil a souligné la nécessité pour toutes les parties jouant un rôle dans l'avenir du pays de démontrer leur respect pour les droits de l'homme, le droit humanitaire international, la sécurité et le bien-être des populations civiles dans les régions sous leur contrôle. Il a appelé toutes les parties congolaises à mettre en ouvre sans délai l'Accord de Prétoria du 17 décembre 2002, accord global et inclusif qui vise à établir un gouvernement provisoire devant conduire à des élections.
Selon la MONUC, des témoignages qui ont été confirmés ont révélé que, pendant leur occupation du territoire de Mambasa en 2002, les soldats du Mouvement de libération congolais (MLC) et du Rassemblement congolais pour la démocratie/National (RCD-N) ont utilisé comme tactiques de guerre " le pillage et les viols systématiques " ainsi que les exécutions sommaires et les enlèvements. L'équipe de l'ONU, qui a interrogé plus de 350 victimes et témoins, a également indiqué que les Pygmées, forcés de quitter la forêt, avaient été parmi les victimes d'exécutions, de mutilation et d'actes de cannibalisme. L'ONU continue de recevoir des témoignages. Le nombre exact de victimes n'a pas encore été déterminé.
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Malgré des difficultés, le processus de paix entre l'Éthiopie et l'Érythrée a progressé de manière constante. La prochaine phase cruciale consistera à délimiter les frontières entre les deux pays. Aucune violation de cessez-le-feu n'a été rapportée depuis l'établissement des zones de sécurité temporaires. " J'espère que ces progrès accomplis, qui font honneur aux deux parties, se poursuivront ", a déclaré le Secrétaire général, Kofi Annan. La délimitation des frontières a des implications d'ordre juridique, humanitaire et social. " Il faudra prêter une attention particulière aux populations qui seront affectées par le transfert du contrôle du territoire ", a-t-il souligné. La décision de la Commission des frontières concernant la délimitation de la frontière entre les deux nations a été prise le 13 avril 2002.
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Les derniers 500 000 réfugiés rwandais en République de Tanzanie sont rentrés chez eux, marquant la fin de l'un des exodes les plus dramatiques de l'histoire de l'Afrique centrale. Le 3 janvier, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré que le dernier groupe de 3 200 réfugiés avait traversé la frontière.
En 1994, 535 000 personnes avaient fui le Rwanda quand le Front patriotique rwandais, dirigé par les Tutsis, avait pris le contrôle, mettant fin aux massacres généralisés commis par les extrémistes hutus qui ont tué plus de 800 000 Tutsis et Hutus aux opinions modérées. Environ 1,3 million de Rwandais ont également fuit vers le Zaïre oriental (devenu la République démocratique du Congo). La plupart des réfugiés dans ces deux pays sont rentrés chez eux en 1996. Au début de 2002, plus de 400 000 réfugiés burundais et congolais se trouvaient encore en Tanzanie.
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L'ancien Président serbe, Milan Milutinovic, a comparu devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) à La Haye pour répondre de crimes comme l'humanité, y compris des persécutions pour raisons politiques, raciales et religieuses. Inculpé, au même titre que l'ancien leader yougoslave, Slobodan Milosevic et trois autres responsables d'atrocités perpétrées contre la majorité albanaise au Kosovo en 1999, M. Milutinovic a bénéficié de l'immunité jusqu'à la fin de son mandat de cinq ans qui a pris fin l'année dernière. Il avait été membre du Conseil suprême de la Défense de l'ex-République de Yougosalvie et participé aux décisions concernant les opérations de l'armée yougoslave, ont déclaré les procureurs de l'ONU. Ils affirment qu'il était du moins à la tête des forces serbes qui ont tué des centaines d'Albanais et expulsé des centaines de milliers d'autres de leur maison, en se livrant à des actes de pillage. |
Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, Kieran Prendergast, a déclaré que les initiatives du Quartet visant à la création de deux États Israël et la Palestine vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, bénéficiaient d'un " soutien ferme ". Le Quartet, composé de l'ONU, des États-Unis, de l'Union européenne et de la Fédération de Russie, avait préparé en septembre 2002 une " feuille de route " destinée à contribuer à un règlement final qui soulignait que les deux parties devaient prendre des mesures réciproques pour traiter les questions politiques, humanitaires et de sécurité. Le processus devait se faire en trois étapes : la première prévoit l'application parallèle d'un cessez-le-feu complet, l'amélioration des conditions humanitaires, la mise en place de nouvelles institutions palestiniennes et un arrêt de la construction de nouvelles colonies de peuplement par Israël. La deuxième étape, en 2003, s'attacherait à la création d'un État palestinien, doté de frontières provisoires, basé sur une nouvelle constitution. Au cours de la troisième étape, de 2004 jusqu'à mi-2005, le Quartet prévoit des négociations israélo-palestiniennes visant à la conclusion d'un accord permanent.
Les efforts de paix se sont poursuivis avec une conférence entre les deux parties organisée à la mi-janvier par le Royaume-Uni. Bien que le gouvernement israélien ait empêché la circulation des Palestiniens en représailles d'un attentat-suicide commis le 5 janvier à Tel Aviv, le Coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Terje Roed-Larsen, a déclaré que la réunion facilitait une " discussion claire et raisonnable " sur les progrès de la réforme, ce qui était nécessaire. En décembre, il avait déclaré devant le Conseil que des efforts internationaux devaient " concilier les plans avec réalité ". Il a cité " l'indifférence d'Israël vis-à-vis de l'inviolabilité des établissements de l'ONU ", qui avait causé la mort de deux agents palestiniens de l'ONU, ainsi que celle d'un ressortissant britannique, Ian Hook. Il a aussi déploré les attaques terroristes contre les civils israéliens, précisant que l'Autorité palestinienne avait été " invitée à maintes reprises " à prendre des mesures contre les auteurs qui commettent et commandent de tels attentats terroristes.
Vikram Sura pour la Chronique
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