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Juraj
Koudelka, Premier Secrétaire de la Mission permanente
de la République tchèque, Vice-président
de la Deuxième Commission |
Avec les questions importantes du commerce, du développement,
de l'allégement de la dette et les Objectifs du Millénaire
pour le développement (OMD), le Sommet mondial 2005 a préparé
la voie aux négociations de la Deuxième Commission
lors de la soixantième session de l'Assemblée générale.
Avec des dégâts dont le montant record a atteint 200
milliards de dollars en 2005 contre 145 milliards en 2004, les catastrophes
naturelles ont dominé le débat.
De nombreux représentants des petits États insulaires
en développement (PEID) ont établi une relation entre
le réchauffement de la planète et les phénomènes
météorologiques extrêmes. Enele Sosene Sopoaga
(Tuvalu) a indiqué pour sa part que les cyclones qui ont
récemment frappé les Caraïbes, l'Amérique
centrale et les États-Unis n'étaient pas de simples
actes de la nature et que l'impact des dégâts avaient
montré que même les pays les plus puissants n'étaient
pas à l'abri des effets dévastateurs du changement
climatique. Il a appelé les pays qui émettent les
plus grandes quantités de gaz à effet de serre à
réduire leurs émissions " pour le bien de l'humanité
".
Jagdish Koonjul (Maurice), au nom de l'Alliance des petits États
insulaires, a comparé le changement climatique au "
tabagisme passif ", disant qu'alors que les PEID n'étaient
pas responsables des gaz à effet de serre, leur environnement
fragile était menacé par l'élévation
du niveau de la mer, la variabilité climatique et les risques
de catastrophes naturelles. Il a indiqué que la fréquence,
l'intensité et l'ampleur des ouragans et des tempêtes
tropicales avaient augmenté, et que les dégâts
sans précédent qu'ils avaient causés compromettaient
les moyens d'existence de ces îles. Il a aussi fait remarquer
que les PEID contribuant très peu aux émissions mondiales,
ils devraient recevoir une assistance financière et technique
pour s'adapter aux changements climatiques. Notant que la hausse
récente du prix du pétrole avait affaibli leur économie,
il a exprimé l'espoir de voir une augmentation des investissements
dans les sources d'énergie renouvelables.
La Commission a également passé en revue les efforts
en matière de changement climatique, y compris plus de 300
projets créés dans le cadre de la Convention cadre
des Nations Unies sur le changement climatique, pour réduire
les émissions de gaz à effet de serre en mettant l'accent
sur l'énergie renouvelable, l'efficacité de l'énergie,
l'utilisation d'autres sources d'énergie que le pétrole,
l'enfouissement des déchets, le reboisement et le déboisement
dans les pays en développement, comme l'Inde, le Brésil
et le Honduras. Un projet de texte sur la " Sauvegarde du climat
mondial pour les générations présentes et futures
" a noté que le Protocole de Kyoto avait été
ratifié par 156 pays responsables de 61,6 % des émissions
mondiales. Il a appelé à la " plus grande coopération
possible " pour soutenir les efforts visant à limiter
les changements climatiques et l'élévation du niveau
de la mer, considérant en particulier que " les effets
à long terme du changement climatique peuvent menacer l'existence
même des petits États insulaires en développement
".
Un projet de texte sur les sources d'énergie nouvelles et
renouvelables comprenait une extension du Programme solaire mondial
pour la période allant de 2006 à 2015. Rezlan Ishar
Jenie (Indonésie) a indiqué que l'Association des
nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE) s'était engagée
à augmenter de 10 % d'ici à 2010 sa contribution au
développement des énergies renouvelables, dont l'énergie
solaire, éolienne, géothermique, hydroélectrique
et de la biomasse, en mettant en place des partenariats publics
et privés. Wang Qi (Chine) a exprimé son soutien au
Protocole de Kyoto et a indiqué que son pays avait promulgué
une loi destinée à créer un environnement plus
adapté à la commercialisation et au développement
de l'énergie renouvelable, qui entrera en vigueur en 2006.
Pour sa part, Hjalmar Hannesson (Islande) a dit que, dans son pays,
seulement 20 % de l'énergie hydroélectrique - une
petite quantité du potentiel géothermique - avaient
été exploités et que l'énergie propre
qui a le plus d'avenir était l'hydrogène pour alimenter
les navires et les véhicules.
Selon Yasoja Gunasekera (Sri Lanka), les catastrophes naturelles
ont accentué les inégalités économiques
mondiales, car il est plus facile pour un pays relativement riche
de survivre à de tels phénomènes. " Lorsqu'un
pays ne possède pas de nombreuses ressources, il lui est
plus difficile de se remettre sur pied après une catastrophe
naturelle. Les pays dont les besoins de développement sont
considérables n'ont pas toujours la capacité nationale
pour gérer les catastrophes, ce qui est fondamental pour
sauver un grand nombre de vies. Il est plus facile de trouver des
fonds pour financer des études scientifiques dans les pays
riches et les autorités nationales sont mieux préparées
pour gérer les catastrophes ", a dit Mme Gunasekera
à la Chronique. Elle a, par ailleurs, estimé que le
renforcement des institutions gouvernementales à tous les
niveaux, y compris au niveau local, permettrait de mieux préparer
les pays aux catastrophes naturelles et de réduire la pauvreté.
Eduardo Sevilla Somoza (Nicaragua), s'exprimant au nom du Système
d'intégration centraméricain, a dit que les ouragans,
les inondations et les éruptions volcaniques avaient engendré
des pertes de vies importantes et entravé le développement
économique des pays de sa région, ce qui limitait
leurs possibilités d'atteindre les OMD. Il a appelé
la communauté internationale à mettre en place un
système d'alerte rapide pour prévenir les catastrophes
naturelles et réduire les dommages. Abdul Alim (Bangladesh),
appelant à un accès sans restriction au système
de l'information et de l'alerte rapide pour les pays à risque,
a déclaré que, selon les experts, des dizaines de
milliers de personnes auraient pu être sauvées lors
du tsunami dans l'océan Indien en décembre 2005 si
elles avaient été prévenues à temps.
Un projet de résolution, " Catastrophes naturelles et
vulnérabilité ", mentionnant l'importance des
systèmes d'alerte rapide, a été adopté
par consensus.
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Une maison effondrée
dans le district de Mansehra, au Pakistan HCR photo |
Un projet de texte, soutenant la Stratégie de Maurice adoptée
à l'issue de la Conférence en janvier 2005, a été
approuvé par consensus et considéré par de nombreux
délégués comme un moyen important pour assurer
le développement durable des petits États insulaires
en développement. Isikia Savua (Fidgi) a dit à la Commission
que les organisations régionales de donateurs se montraient
exigeantes sur les initiatives de développement. Filimone Kau,
également des îles Fidji, a renchéri, disant à
la Chronique que certains donateurs se plaçaient au-dessus
des bénéficiaires, et leur dictaient la conduite à
suivre au niveau local. Il espérait que les pays donateurs
et les pays bénéficiaires pourraient travailler ensemble
avec les tous les acteurs étatiques et non étatiques,
y compris le secteur privé, afin d'assurer la fourniture de
l'aide au niveau de la communauté. L'application des règles
de l'Organisation mondiale du commerce rendait la vie dure à
son pays, a-t-il dit, faisant référence à la
perte de l'accès préférentiel aux marchés
de l'Union européenne par les producteurs de sucre des îles
Fidji. " Nous comprenons que la libéralisation du commerce
soit nécessaire, mais elle devrait se faire progressivement
pour permettre aux petits États insulaires de s'adapter. Nous
voulons avoir un meilleur accès au marché pour nos produits
et des partenaires plus responsables. Le commerce est le moyen de
réaliser les OMD et de mettre en uvre la Stratégie
de Maurice. Faute d'échanges commerciaux efficaces, nous serons
probablement obligés d'avoir recours à l'aide - et nous
préférerions subvenir à nos besoins. Sans un
accès préférentiel aux marchés, la situation
sera difficile pour les petits États insulaires comme le nôtre,
a expliqué M. Kau. De même, Tirtha Raj Wagle (Népal)
a dit à la Commission que la suppression des quotas dans le
secteur de l'habillement en janvier 2005 avait engendré une
réduction de 39 % des exportations de vêtements, une
source importante de devises étrangères, et que, de
ce fait, 50 000 Népalais avaient perdu leur emploi. Il a appelé
la communauté internationale à tenir compte des coûts
d'ajustement et à aider les pays à améliorer
leur compétitivité mondiale.
Des délégués se sont plaints de la lenteur
des progrès accomplis dans le cadre du Programme quinquennal
de Bruxelles - un plan d'action visant à réduire la
pauvreté dans les pays les moins avancés. Helen Beck
(îles Salomon) a noté que de nouvelles questions, telles
que la grippe aviaire et le SRAS, avaient détourné
des fonds initialement destinés à la mise en uvre
du Programme d'action de Bruxelles. " Des problèmes
sont apparus qui n'étaient pas prévus quand le Programme
a été créé et, alors que nous progressons,
les pays les moins avancés ne reçoivent pas la même
attention. Il y aura toujours de nouvelles questions qui se poseront,
mais nous devons accorder la même importance aux nouvelles
questions et aux écarts budgétaires ", a-t-elle
dit à la Chronique.
Florence Chenoweth, de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation
et l'agriculture, a noté l'importance du projet de texte,
" Le développement durable dans les régions montagneuses
", ajoutant que le séisme qui avait dévasté
l'Inde en octobre 2005 avait démontré la précarité
des populations vivant dans ces régions isolées. Un
nombre disproportionné des 840 millions de personnes souffrant
de la faim dans le monde vivent dans ces régions, où
245 millions dans les pays en développement et en transition
sont menacés par la faim et l'insécurité alimentaire,
a-t-elle précisé.
Dans son discours liminaire devant la Deuxième Commission,
Dani Rodrick, professeur à Harvard, a souligné que
le " Consensus de Washington " - un ensemble de recommandations
de politique économique proposées il y a dix ans par
les pays développés et des institutions comme la Banque
mondiale et le Fonds monétaire international, visant à
promouvoir la libéralisation de l'économie, la stabilisation
macro-économique et la privatisation accompagnée de
dérégulation - a montré que la mise en uvre
des recommandations politiques à tous les niveaux n'assurait
pas la croissance économique. Tandis que l'Amérique
latine, qui a appliqué les directives du Consensus de Washington
avec enthousiasme, a montré une croissance économique
négative, des pays comme la Chine, l'Inde et le Vietnam ont
augmenté leurs exportations et réduit la pauvreté
dans le cadre de politiques qui tendaient vers le protectionnisme,
a-t-il ajouté. Iftekar Ahmed Chowdhury (Bangladesh) est allé
dans son sens, ajoutant que de nombreux pays en développement
avaient souffert d'avoir ouvert et libéralisé trop
tôt leur économie, les rendant plus vulnérables
aux chocs extérieurs. Il a souligné qu'un grand nombre
de pays développés avaient enregistré des taux
de croissance plus élevés sans avoir ouvert leurs
marchés ou en les ouvrant de manière sélective.
Stafford Neil (Jamaïque) a souligné l'importance de
reconnaître qu'il " n'y avait pas qu'un seul modèle
de développement " et que les conditions locales, les
programmes et les priorités nationales étaient différentes
selon les pays. Un rapport de la Conférence des Nations Unies
sur le commerce et le développement a donné des résultats
encourageants, notant une augmentation du commerce entre les pays
du Sud, qui représentait actuellement 43 % des exportations
du Sud. Un projet de résolution a demandé aux institutions
internationales de soutenir les initiatives entre les pays en développement.
Byron Blake (Jamaïque), s'exprimant au nom de Groupe de 77
pays en développement et la Chine, a noté que 49,7
% des travailleurs et leur famille dans le monde vivaient avec moins
de 2 dollars par jour, moins que les subventions versées
pour une vache en Europe ou aux États-Unis, dont la valeur
est estimée de 2,20 à 2,90 dollars. Anwarul K. Chowdhury,
haut représentant de l'ONU pour les pays les moins avancés
(PMA), les pays sans littoral et les PEID, a lancé un appel
pour " libérer les PMA du fardeau écrasant de
la dette " et augmenter les sources extérieures afin
de créer des emplois.
Les OMD sont " le point central de la Deuxième Commission,
ils figurent dans tous nos travaux ", a dit à la Chronique
le Vice-Président de la Commission, Juraj Koudelka (République
tchèque). Dans le débat interactif sur le rôle
du système de l'ONU en vue de soutenir les stratégies
de développement à l'échelon national lors
du suivi du Sommet mondial, Galetshajwe Rebagamang (Botswana) a
dit que son pays, qui fait partie de la catégorie des pays
à revenu intermédiaire depuis quelques années,
était considéré comme un succès, mais
que son reclassement avait causé d'autres problèmes.
" Les coûts sociaux sont très élevés.
Nous dépensons, par exemple, 150 millions de dollars par
an pour le VIH/sida. Les fonds alloués au développement,
tels que les prêts souples, sont de plus en plus difficiles
à obtenir pour notre pays et les autres pays pauvres à
revenu intermédiaire, et les pays donateurs nous rappellent
que nous sommes des pays à revenu intermédiaire. Bon
nombre de ces pays pauvres sont dans un "no man's land"
et risquent de retomber dans la pauvreté ".
Le représentant de la République dominicaine a fait
remarquer que son pays avait déployé des efforts importants
pour réaliser les OMD et que le rapport d'évaluation
comprenant un processus de mise en uvre indiquait que 30 milliards
de dollars étaient nécessaires pour atteindre ces
objectifs. Ne sachant pas où son pays allait trouver ces
fonds, étant donné qu'il était aussi un pays
à revenu intermédiaire, il a souligné la nécessité
de mettre en place des stratégies pour aider les pays à
revenu intermédiaire à atteindre les OMD. Dans une
résolution intitulée " Crise de la dette extérieure
et développement ", l'Assemblée générale
s'est félicité que " les services de la dette
aient diminué de la période 2003 à 2004 "
et a reconnu les difficultés auxquelles faisaient face les
pays en développement à revenu intermédiaire
et à faible revenu qui ne pouvaient pas être admis
à l'Initiative en faveur des pays pauvres les plus endettés.
Duong Hoai Nam (Vietnam) a affirmé qu'en ayant réduit
la pauvreté de trois cinquième par rapport aux niveaux
de 1993, son pays avait donc réduit de moitié les
OMD " dix ans avant l'échéance " fixée
à 2015. Il a ajouté que 88 % des pauvres avaient reçu
des soins médicaux gratuits et que 400 000 nouvelles maisons
avaient été construites.
Federico Meyer (Brésil) a dit à la Chronique que
le projet de résolution sur les envois de fonds des migrants
avait trois objectifs. Premièrement, faciliter les envois
de fonds pour éviter de perdre de l'argent durant le transfert.
Deuxièmement, " faciliter l'accès des personnes
qui envoient et reçoivent de l'argent, car beaucoup de migrants
n'ont pas de comptes bancaires ou accès aux banques ",
a-t-il indiqué, ajoutant que le service postal pouvait être
une solution, les régions isolées y ayant accès.
Troisièmement, promouvoir l'échange d'expériences
en matière d'envois de fonds. Au Mexique, par exemple, pour
encourager la construction de maisons, des programmes offrent le
même montant que les envois de fonds de l'étranger
dans une proportion de trois contre un, a-t-il dit. Les migrants
philippins ont des clubs culturels à l'étranger qui
collectent des fonds pour la reconstruction d'un hôpital dans
un village, a-t-il ajouté.
La Deuxième Commission a également adopté
des projets de résolution qui répondaient aux besoins
spéciaux de certains pays et de certaines régions,
notamment l'aide humanitaire en Somalie, en Éthiopie et à
Djibouti, les secours dépêchés au Salvador et
au Guatemala suite à la tempête tropicale en octobre
2005 ainsi que la réhabilitation de la région de Semipalatinsk
au Kazakhstan, où l'Union soviétique a réalisé
près de 500 essais nucléaires de 1949 à 1991.
Migration
et envois de fonds
Selon les estimations de la Division des Nations
Unies pour la population, 175 millions de personnes, soit
1 personne sur 40 dans le monde, vivent hors de leur pays
d'origine. Le nombre des résidents étrangers
dans les pays développés a augmenté au
cours des dernières années, tandis que dans
la plupart des pays en développement leur nombre est
resté stable ou a diminué. Les pays riches accueillent
environ 60 % des migrants et les pays en développement
40 %. La migration Sud-Sud, c'est-à-dire entre les
pays en développement, représente une nouvelle
tendance en hausse.
En 2000, la plupart des migrants vivaient
en Europe (50 millions) et en Amérique du Nord (41
millions). C'est aux États-Unis que l'on compte le
plus de migrants (35 millions en 2000, une augmentation de
50 % depuis 1990), suivis par la Fédération
de Russie (13 millions).
Les envois de fond représentent chaque
année environ 100 milliards de dollars, dont 60 % à
destination des pays en développement. Les envois de
fonds sont la deuxième source de financement des pays
en développement, après les investissements
étrangers directs (environ 133 milliards de dollars).
En 2003, les envois de fonds en Amérique latine se
sont élevés à 32 milliards, six fois
plus que l'aide publique au développement. Malgré
des économies faibles dans les pays d'accueil, les
envois de fonds ont considérablement augmenté
au cours des dernières années. Par exemple,
les envois de fonds des États-Unis vers le Mexique
et l'Amérique centrale ont augmenté de moins
d'un milliard de dollars en 1980 à 14 milliards en
2002. Il s'agit souvent de sommes modiques envoyées
à des personnes pauvres, utilisées le plus souvent
pour acheter des produits de première nécessité,
tels que la nourriture et les vêtements, ou pour la
construction d'une maison, les soins de santé et l'éducation.
Les frais de transfert et les taux de change élevés
sont de 20 %, ce qui est un désavantage évident.
Au cours des dernières années,
" on a constaté un intérêt particulier
pour les envois de fonds en particulier, et la migration en
général, surtout depuis 2003, quand la Banque
mondiale a publié un rapport montrant l'importance
des envois de fonds ", a observé Kathleen Newland,
directrice exécutive de l'Institut de politique migratoire.
Les Nations Unies pourraient jouer un rôle important
dans le développement d'activités de recherche
dans ce domaine et aider à diffuser les informations
aux États Membres, a-t-elle ajouté. " Un
grand nombre d'études sont en cours aux niveaux local,
national et mondial, qui prennent en compte les différents
points de vue des pays d'origine et des pays hôtes.
Or, toutes ces informations ne sont pas compilées.
L'ONU pourrait extraire les données qui ont un intérêt
commun, orienter les gouvernements dans les choix politiques,
fournir un forum où les États membres peuvent
examiner les questions politiques, rencontrer les auteurs
des études et suivre une formation. C'est particulièrement
important pour les petits pays qui n'ont pas les ressources
pour le faire. " -Jonas Hagen
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Envois
de fonds dans les pays d'Amérique latine et les
Caraïbes en 2004
(en millions USD)
Les frontières et les délimitations
qui figurent sur cette carte ne constituent ni une approbation
officielle ni une acceptation de la part des Nations Unies.
Carte de la Banque interaméricaine du développement
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