Beijing +5
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Fiche descriptive
no 5
Bien que les conséquences des conflits armés frappent les communautés dans leur ensemble, elles affectent plus particulièrement les femmes et les filles du fait de leur statut social et de leur sexe. Les parties impliquées dans des situations de conflit pratiquent souvent le viol des femmes et ont parfois recours au viol systématique comme tactique de guerre. Le meurtre, l'esclavage sexuel, la grossesse et la stérilisation forcées constituent d'autres formes de violence à l'égard des femmes commises dans le contexte de conflits armés. En dépit de ces actes, les femmes ne doivent pas simplement être perçues comme des victimes de guerre. Elles assument aussi un rôle clé en assurant la survie de leur famille pendant ces périodes de troubles et de destruction et sont particulièrement impliquées dans les mouvements de défense de la paix aux niveaux élémentaires, sensibilisant leur communauté à une culture de la paix. Elles restent, cependant, absentes des négociations de paix. Le Programme d'action adopté à Beijing en 1995, lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, a déterminé les conséquences des conflits armés sur les femmes comme un domaine critique requérant une action de la part des gouvernements et de la communauté internationale, tout en mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir une participation égale des femmes à la résolution des conflits au niveau de la prise de décisions. Au cours de sa quarante-deuxième session, en 1998, la Commission de la condition de la femme des Nations Unies a examiné la question des femmes dans les conflits armés. Elle a incité les Etats Membres et la communauté internationale à accélérer la réalisation des objectifs stratégiques visés par le Programme dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne la prise en compte d'une perspective sexospécifique comme élément central de toutes les politiques et les programmes pertinents. On trouve notamment, parmi les conclusions concertées de cette session, des mesures visant à assurer que le secteur de la justice tienne compte des sexospécificités, à répondre aux besoins spécifiques des femmes réfugiées et des personnes déplacées et à accroître la participation des femmes au maintien de la paix, à consolidation de la paix, à la prise de décisions avant et après les conflits et à la prévention des conflits. Action au niveau international Depuis la Conférence de Beijing, des développements significatifs, relatifs au traitement des crimes perpétrés à l'égard des femmes en période de conflits armés, ont été enregistrés au niveau international.
Le génocide est défini comme englobant les mesures visant à entraver les naissances au sein d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Les crimes contre l'humanité englobent le viol, l'esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée et la stérilisation forcée. Les crimes de guerre englobent le viol, l'esclavage sexuel, la prostitution forcée, la grossesse forcée, la stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle constituant une infraction grave aux Conventions de Genève. Le nombre croissant des conflits armés et des violations qui les accompagnent a contribué à multiplier le phénomène des déplacements internes forcés et à grossir les vagues de réfugiés. On estime que les personnes déplacées sont dans plus de 75 % des cas des femmes et des enfants et que ce chiffre peut atteindre les 90 % pour certaines populations de réfugiés. Les abus dont souffrent les femmes et les filles dans les situations de conflits armés sont variables et peuvent être perpétrés sous forme de viol, d'esclavage sexuel et de prostitution forcée. Les femmes réfugiées sont très exposées à la violence et à l'exploitation au coeur des troubles et le restent dans les pays d'asile et lors de leur rapatriement. Les réponses de la communauté internationale et des Etats Membres à ce phénomène comprennent :
Résolution
des conflits, construction Bien que les femmes aient assumé différents rôles en période de guerre et dans le domaine de la construction de la paix, notamment au sein du personnel médical et administratif et de plus en plus dans le cadre d'opérations de surveillance des élections, elles ne participent généralement pas aux négociations de paix officielles et à la prise de décisions liées à la guerre et à la paix. Toutefois, on admet plus couramment qu'elles ont un rôle à jouer dans le domaine de la résolution des conflits, tout en reconnaissant qu'elles enrichissent les processus de prise de décisions, en y apportant des qualités et des talents particuliers.
L'évolution de l'armée Traditionnellement les femmes sont peu présentes dans les corps armés; certains pays n'autorisent pas l'armée à engager des femmes. Quelques pays ont pris des mesures pour accroître le nombre de femmes au sein de leur armée, leur reconnaissant le droit de participer à la défense militaire de leur pays. Dans certains pays, l'armée évolue, et ce, plus particulièrement au niveau international, se tournant vers des activités de prévention des conflits, de consolidation de la paix et de relèvement des pays à la suite de guerres ou de catastrophes naturelles. Les nouvelles fonctions de l'armée et de la police font une plus grande place aux femmes. Les exemples d'actions de ce type comprennent :
Publié par
le Département de l'information de l'ONU
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combiné sur les résultats des sessions préparatoires*
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