Présidents précédents
51e session : Razali Ismail
Razali Ismail a été élu Président de la 51e session de l'Assemblée générale des Nations Unies le 17 septembre 1996. Il occupait le poste d'Ambassadeur à Cuba et Haut Commissaire à la Barbade, à la Jamaïque, à Sainte-Lucie et à Trinité-et-Tobago.
Razali Ismail a présidé la 51e session de l'Assemblée générale du 17 septembre 1996 au 15 septembre 1997.
Aussi le 17 septembre 1996, l'Assemblée générale a élu 21 vice-présidents de la 51e session :
- pour le Groupe des États d’Afrique : Angola, Burundi, Ghana, Jamahiriya arabe libyenne, Niger et Soudan;
- pour le Groupe des États d’Asie : Chypre, Emirats arabes unis, Pakistan et Philippines;
- pour le Groupe des Etats de l’Europe orientale : Lettonie;
- pour le Groupe d’Amérique latine et des Caraïbes : Bahamas, Honduras et Paraguay;
- pour le Groupe des États d’Europe occidentale et autres États : Andorre et Turquie;
- les cinq membres permanents du Conseil de sécurité : Chine, France, Fédération de Russie, Royaume-Uni et États-Unis.
Ci-dessous vous trouvez la documentation de la 51e session de l'Assemblée générale disponible en français. Pour consulter la documentation complète, vous pouvez visiter le site en anglais.
Priorités
Dans son allocution inaugurale, le Président de l'Assemblée générale, M. Razali Ismail (Malaisie), a estimé que l'Organisation des Nations Unies entame cette cinquante et unième session sans célébration mais dans une atmosphère de critiques concernant son incapacité de répondre, de manière appropriée, aux crises internationales. Il s'est déclaré convaincu que l'Assemblée, en coopération avec le Conseil de sécurité, jouera un rôle constructif et agira, avec sagesse et impartialité, afin de protéger et de renforcer l'intégrité de l'institution des Nations Unies.
M. Razali a également appelé les États Membres à s'interroger sur la pertinence des principes de la coopération multilatérale. La question à son avis étant de savoir si les Nations Unies constituent l'institution appropriée en la matière. Pour le Président, les Nations Unies doivent dorénavant être plus attentives à la réalité afin de placer les questions essentielles, en particulier, celles de la pauvreté et de l'injustice sociale au centre du débat national et public. Quant au processus de réforme, a dit M. Razali, il doit d'abord s'assurer d'un consensus politique sur l'avenir des Nations Unies.