Lorsque vous échappez à la mort, vous apprenez à apprécier la vie. Je crois que notre avenir sera meilleur que ne l'ont été ces dix dernières années. Aujourd'hui, même quand quelque chose me rend triste, je cherche une raison d'être heureux. Je veux travailler dur et arriver à quelque chose dans la vie. Je sais que personne n'aura pitièe de moi parce que je suis orphelin.
Leçons du Rwanda
L'exposition « Lessons from Rwanda » est une production de Aegis Trust pour la prévention du génocide, en partenariat avec les Nations Unies.
L'exposition présente un récit des événements qui se déroulent avant, pendant et après le génocide. Son objectif est de faire connaître les enseignements à tirer de ces événements, du travail du Tribunal pénal international pour le Rwanda et d'autres mécanismes judiciaires pour mettre fin à l'impunité et aux conséquences durables du génocide sur les survivants.
L'exposition a été présentée dans des écoles et des prisons à travers le Rwanda. En 2013, elle a été présentée dans plusieurs lycées publics de New York.
Disponible en anglais, français, espagnol et kinyarwanda. Veuillez nous contacter pour obtenir plus d'informations.
Génocide : qui est responsable ?
À la fin de la Seconde guerre mondiale, les dirigeants du monde entier, horrifiés par les massacres de Juifs perpétrés par le régime nazi, adopent la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, connue aujourd'hui sous le nom de Convention contre le génocide. Par cette Convention, ils déclarent pour la première fois que le génocide est un crime, et ils s'engagent à le prévenir et le punir. Ils proclament solennellement qu'ils ne laisseront jamais ce crime se reproduire è mais il s'est reproduit en Bosnie et au Rwanda.
Génocide : qui est responsable ?Rwanda - Comment aurait-on pu empêcher cela ?
Bien que le génocide ait été une surprise pour beaucoup, il y avait eu assez de signes avant-coureurs de son imminence. Un long passé de discrimination, de violence et de massacres avait précédé et laissé entrevoir les événements de 1994.
Comment aurait-on pu empêcher cela ?L'inaction, au prix de la souffrance
Le coût de la non-prévention du génocide est immense : qu'il se mesure en nombre de vies perdues ou à l'aune des souffrances des rescapés. D'après le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), c'est au Rwanda, après le génocide, que l'on trouvait une des proportions les plus élevées qu monde de familles dirigées par un enfant - quelque 42 000 foyers tâchant tant bien que mal d'élever environ 101 000 enfants.
L'inaction, au prix de la souffranceSur la voie du génocide
Un génocide n'est jamais le fruit du hasard. Il faut du temps pour le planifier et l'organiser. Il y a toujours des signes annonciateurs. Au Rwanda, ces signes n'ont pas suscité la réaction qu'il fallait. Les dirigeants du monde entier n'ont pas prêté attention aux avertissements spécifiques lancés par les Casques bleus de l’ONU se trouvant sur le terrain de l’imminence de massacres.
Sur la voie du génocide