L'INTERVIEW de Chronique ONU
Et ils réunissent différents aspects des arts : technologie numérique, musique... ?
Travaillez-vous avec d'autres parties du système de l'ONU ? Nous présentons toutes les institutions spécialisées. A l'entrée, il y aura six piliers représentant les organismes principaux de l'ONU, avec une transmission vidéo et des informations simples. Une fois à l'intérieur, tout a été conçu pour que le visiteur continue sa promenade. Il n'y a pas de début. On évolue tout naturellement. Au centre, une zone de sites informatiques interactifs disposés en cercle est éclairée par une splendide lumière provenant d'une verrière de 9 m sur 9. Une fois que les visiteurs ont traversé l'exposition de base, et ce sera la majorité d'entre eux, les plus férus -- les universitaires, étudiants et toute personne intéressée -- peuvent se connecter et explorer chaque organisme par région, par sujet, par domaine et se familiariser avec les travaux qui ont été réalisés. Ils peuvent en savoir plus sur la Convention sur les changements climatiques ou sur la désertification ou bien sur l'UNIFEM (Fonds de développement des Nations Unies pour la femme) et autres programmes consacrés à la femme. Il sera possible de se connecter à tous les principaux sites de l'ONU et de chacune des organisations. Et après l'exposition ?
A la fin de l'Exposition, l'ensemble du centre interactif situé au milieu du pavillon sera transféré dans le centre des visiteurs du siège de l'ONU à New York pour y être installé en permanence. D'autres parties feront partie d'une exposition permanente qui se tiendra à Bonn. Nous cherchons aussi d'autres endroits pour exposer d'autres parties de l'exposition. Vous voyez, l'ensemble durera plus que cinq mois. Qui finance cette exposition ? Les 4,5 millions de deutsche marks ont été donnés par des entreprises privées -- Volkswagen AG, RWE AG, Deutsche Telekom AG et l'Association des banques allemandes du secteur public. L'ONU n'a pas déboursé un centime. Nous sommes actuellement en négociation avec d'autres entreprises. Dans l'idéal, nous pourrions réaliser des choses sensationnelles si nous avions suffisamment de temps pour contacter le plus grand nombre de personnes possible, mais nous devons commencer l'installation de l'exposition à Hanovre en avril, et les portes s'ouvrent le 1er juin. Cela ne laisse pas beaucoup de temps. Les responsables de l'Expo de Hanovre ont réussi à créer des relations avec les entreprises allemandes et le ministère du Développement économique en Allemagne. Avec les responsables de l'Exposition comme partenaires, nous avons organisé des réunions et obtenu la confirmation des sponsors. Le Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit GmbH (GTZ) finance un grand nombre de pavillons des pays du tiers-monde. (GTZ, appartenant à la République fédérale d'Allemagne, fonctionne comme une entreprise du secteur privé et a pour mission en matière de politique de développement d'apporter des améliorations durables aux conditions de vie des populations des pays partenaires et de protéger les ressources naturelles de base essentielles à la vie.)
Chaque pavillon est doté d'un tableau sur lequel figure la liste des sponsors. Le nom de nos sponsors sera aussi mentionné sur toute la littérature que nous distribuerons pour le pavillon de l'ONU. Ils ont été tout spécialement heureux d'apprendre qu'une partie de l'exposition allait devenir une exposition permanente et arborerait un petit drapeau sur lequel sera indiqué "Faisait partie de l'Expo 2000. Ont aidé à sa réalisation les sponsors suivants..." Tout est donc financé. C'est un cadeau offert à l'ONU qui -- sans aucun frais à sa charge -- pourra se présenter à un grand public. De mon point de vue, c'est une situation idéale pour l'ONU et il n'y a aucune ombre au tableau.
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